Le dictionnaire contient 52 adages et proverbes zaïrois :
Si un proche t'accuse, ne te fâche pas contre d'autres.
Le mauvais danseur attribue ses maladresses au batteur de tamtam.
Où la barbe apparaît, l'enfance disparaît.
Ne donnez une houe qu'à celui qui sait l'employer.
Le mollet ne décide pas pour la cuisse.
Argent prêté ne sauve pas son créancier.
Qui veut de l'argent, travaille.
Les liens du sang sont sans fin, les liens d'argent prennent fin.
Le mariage suit, la naissance précède.
Quiconque voyage beaucoup, s'instruit.
Si on t'ordonne d'exécuter, exécute ; si on t'ordonne de suspendre, suspends.
Personne ne doit exposer une affaire sans d'abord avaler sa salive.
Il faut réfléchir avant de parler.
Le visage inspire du respect, la nuque se fait insulter.
Mourir cause des ennuis, vivre entraîne des souffrances.
Un petit peut causer la perte d'un grand.
Lave-toi les mains, et tu mangeras avec les notables.
La politesse et le respect doivent être mutuels.
Qui a un chef le respecte.
Ce que tu ne manges pas, tu peux le donner à manger à ton prochain.
Oubli n'est pas cause de procès.
À fuir son lieu de repos, le vaurien finit par commettre des délits.
La maladie se guérit, un défaut ne se guérit pas.
À causer, à causer, l'oiseau (mis à rôtir) est carbonisé.
L'orphelin, tel le gombo, grandit à l'écart.