Le comble du cynisme : Assassiner nuitamment un boutiquier, et coller sur la devanture : fermé pour cause de décès.
Le comble de l'économie : Coucher sur la paille qu'on voit dans l'œil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu'on a dans le sien.
Le comble de la pose : Ne pas sortir de chez soi, sonner sur son piano toutes les heures et toutes les demies pour faire croire aux voisins qu'on a une pendule.
Le comble de la distraction : Le matin, en se réveillant, ne pas penser à ouvrir les yeux.
Le comble de la prudence : Marcher sur les mains, de peur de recevoir une tuile sur la tête.
Le comble de la suffisance intellectuelle est de croire qu'on peut apprendre quelque chose en s'écoutant monologuer.
Le comble de l'imbécile est de se croire intelligent.
Le comble de l'idiot, c'est de parler de ce qu'il ne connaît pas.
Le comble de l'abruti est de vouloir s'attribuer les talents et les vertus qu'il n'a pas.
Le comble de l'ignorance est d'être orgueilleux et vaniteux.
Le comble de la faiblesse, du désarmé : s'aimer peu, aimer trop les autres.
Le comble du chagrin, c'est de trouver des torts sans excuse à ceux qu'on aime.
Le comble de l'habileté : Arriver à lire l'heure sur un cadran de baromètre.
Le comble du pessimisme est de croire à Dieu.
Le comble du bonheur est de goûter avec la même personne les plaisirs de l'amour et les douceurs de l'amitié.
Le comble de la gloire est de mériter et de mépriser les louanges.
Le comble de l'inconséquence est de prêter à un grand génie toutes les faiblesses de la médiocrité.
Le comble de l'orgueil, c'est de se mépriser soi-même.
Le comble de l'habileté, mais aussi le comble de l'impudence, c'est de publier hautement ses vices et de s'en faire gloire ; et, pour mieux en imposer à l'opinion, de feindre la timidité et le scrupule en des points où l'on sait qu'on excelle.
Altruisme : Le comble de l'altruisme, c'est de laisser les autres s'occuper d'autrui.
Le comble de la politesse, c'est de savoir céder sa place, n'importe où, fût-ce dans un livre.
Le comble de la politesse, s'asseoir sur son derrière et lui demander pardon.
C'est au comble de la prospérité qu'il faut songer aux moyens de supporter les revers.
Au comble du bonheur ou au fond de la souffrance, le cœur a besoin d'un autre cœur : la joie partagée est double joie, et la douleur partagée est demi-douleur.
Le comble de l'inélégance : avoir une signature illisible.
La gloire est la réputation jointe à l'estime ; elle est au comble, quand l'admiration s'y joint.
Le comble du bonheur est dans l'attente.
Pécher sans vergogne, rougir de la pénitence, c'est le comble de la folie.
C'est le comble de la douceur de voir les secrets de la sagesse dans la sagesse même.
L'anthropophagie est le comble de l'amour charnel.
On n'est pas au comble de la douleur quand on a la force de se plaindre.
Le comble de l'infortune, c'est d'avoir été heureux.