Le comble pour un nain : Être mal élevé.
Le comble de la distraction : Avoir perdu ses lunettes et les mettre pour les chercher.
Le comble pour un menuisier : Déposer plainte au parquet.
Le comble de la satisfaction pour un professeur de géographie : Voir un fleuve suivre son cours.
Le comble de l'art musical pour un pédicure : Sonner l'hallali avec le cor qu'il vient d'extirper.
Le comble de la complaisance : Rattacher aux arbres les feuilles qui tombent.
Le comble du barbier : Sortir de chez lui en rasant les murs.
Le comble du journaliste : Être à l'article de sa mort.
Le comble du juge : Manger des avocats.
Le comble de la sottise : Vouloir s'ériger en juge des choses que l'on ne connaît pas.
Le comble de la longévité : Naître à Carentan et de mourir à Milan.
Le comble de la satisfaction pour un fabricant de bière : Mourir en en brassant.
Le comble des poursuites judiciaires : Traduire un poème grec en police correctionnelle.
Le comble du zèle pour un gendarme : Arrêter sa montre et la mettre au clou.
Le comble du scrupule pour un officier de cavalerie : Refuser de boire dans un verre à pied.
Le comble de la prévoyance pour un banquier : Faire attacher une corde dans son cabinet pour suspendre ses paiements.
Le comble de l'art pour un serrurier : Faire une clef pour ouvrir une enquête.
Le comble de l'habileté maritime : Faire aller un canot avec une rame de papier.
Le comble de la peur : Reculer devant une pendule qui avance.
Le comble de l'optimisme : Entrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu'on trouvera dans une huître pour payer la note.
Le comble de l'inattention : Se perdre dans la foule et aller au commissariat de police donner son signalement.
Le comble pour un alpiniste : Voir tomber des cordes.
Le comble du chic : Ne pas avoir de biographie, voire d'être pris pour un autre.
Le comble du cynisme : Assassiner nuitamment un boutiquier, et coller sur la devanture : fermé pour cause de décès.
Le comble de la pose : Ne pas sortir de chez soi, sonner sur son piano toutes les heures et toutes les demies pour faire croire aux voisins qu'on a une pendule.
Le comble de la distraction : Le matin, en se réveillant, ne pas penser à ouvrir les yeux.
Le comble de la prudence : Marcher sur les mains de peur de recevoir une tuile sur la tête.
Le comble de l'imbécile : Se croire intelligent.
Le comble de l'idiot : Parler de ce qu'il ne connaît pas.
Le comble de l'abruti : Vouloir s'attribuer les talents et les vertus qu'il n'a pas.
Le comble de l'ignorance : Être orgueilleux et vaniteux.
Le comble du chagrin : Trouver des torts sans excuse à ceux qu'on aime.
Le comble de l'habileté : Arriver à lire l'heure sur un cadran de baromètre.
Le comble du pessimisme : Croire à Dieu.
Le comble du bonheur : Goûter avec la même personne les plaisirs de l'amour et les douceurs de l'amitié.
Le comble de la gloire : Mériter et mépriser les louanges.
Le comble de l'inconséquence : Prêter à un grand génie toutes les faiblesses de la médiocrité.
Le comble de la prudence : Se faire couper une jambe de peur de la casser un jour.
Le comble de l'orgueil : Se mépriser soi-même.
Le comble de l'altruisme : Laisser les autres s'occuper d'autrui.
Le comble de la politesse : Savoir céder sa place, n'importe où, fût-ce dans un livre.
Le comble de l'inélégance : Avoir une signature illisible.
Le comble de la politesse : S'asseoir sur son derrière et lui demander pardon.
Le comble de l'infortune : Avoir été heureux.