Les citations de Philippe Bouvard.

1 - Qui est Philippe Bouvard ?

Photo / portrait de Philippe Bouvard Biographie courte : Journaliste, humoriste, présentateur de radio et de télévision, auteur de théâtre, dialoguiste au cinéma et écrivain français né le 6 décembre 1929 à Coulommiers dans le département de la Seine-et-Marne.

La famille Bouvard :

Fils unique de Marcel Bouvard (1907-1972), primeuriste au Maroc puis directeur de sociétés en France, et d'Andrée Gensburger (1904-1984), opticienne de métier, de leur union le 22 novembre 1928 à Paris naît Philippe Pierre Louis Bouvard le 6 décembre 1929 à Coulommiers en Seine-et-Marne.

Son enfance à Paris :

Philippe Bouvard est successivement élève aux lycées Rollin (aujourd'hui le collège-lycée Jacques-Decour), Chaptal, Condorcet, Carnot et Janson-de-Sailly, étant renvoyé de certains par manque d'assiduité ou indiscipline. Ayant échoué trois fois à son baccalauréat, en 1948 il intègre le centre de formation des journalistes de Paris (CFJ), muni seulement de son certificat d'études primaires. Il sera renvoyé du centre de formation avec comme remarque élève non doué pour le journalisme, mais il réussira dans les professions commerciales. En 1952, il entre au service photographie du Figaro, en tant que coursier, avant de gravir les échelons.

Animateur TV et écrivain :

Journaliste français, connu pour ses traits d'esprits, ses émissions et chroniques humoristiques, tant à la télévision, à la radio, que dans la presse écrite, Philippe Bouvard s'est également fait connaître pour avoir animé Le Théâtre de Bouvard sur Antenne 2 dans les années 80. Auteur à la plume redoutée, il obtient le Prix de la Chronique parisienne le 22 mai 1957. De 1962 à 1973 il dirige les pages parisiennes du Figaro, puis devient, à France-Soir, rédacteur en chef, puis directeur et enfin éditorialiste de 1973 à 1998. Philippe Bouvard est l'animateur de la célèbre émission radiophonique Les Grosses Têtes de 1977 à 2014 sur RTL avec notamment ses amis Jean Dutourd et Robert Sabatier. Il a écrit une quarantaine de livres, des pièces de théâtre ainsi que des sketches.

Bouvard et son mariage :

Le 31 octobre 1953 au Vésinet, Philippe Bouvard épouse Colette Sauvage (1936) après s'être rencontrés dans les années 1950. De leur union naissent deux filles : Dominique (1954), auteure, journaliste et rédactrice, et Nathalie (1964), journaliste.

Ses principales oeuvres :

Le Petit précis de sociologie parisienne (1966), Le Petit Bouvard illustré (1986), Un homme libre (1995), 20 ans de Grosses Têtes (1996), Les Pensées (1999), Pas de quoi être fier (1999), Maximes au minimum (1999), La belle vie après 70 ans (2002), Des femmes (2004), Mille et une pensées (2005), Riez avec les Grosses Têtes (2005), Je suis mort, et alors ? (2009), Ma vie d'avant, ma vie d'après (2011), Des femmes (2014), Des grumeaux dans la passoire (2020), On s'en souviendra ! (2021), et Le petit monde de Don Bouvardo publié en 2022. (Philippe Bouvard sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 101 citations et pensées de Philippe Bouvard :

J'aime goûter pleinement aux petites joies de la vie, je ne crois plus aux grandes.

Philippe Bouvard - La cuisse de Jupiter (1976)

La société française est composée d'une infinité de groupuscules qui ont en commun un métier, un snobisme, des souvenirs scolaires, un vice, des idées politiques ou des desseins charitables. La grande astuce sociale consiste à évoluer d'un bout à l'autre de la mosaïque et à se faire accepter par plusieurs cellules à la fois.

Philippe Bouvard - La cuisse de Jupiter (1976)

La vie rêvée des grands rêveurs (menteurs) m'agace. Leurs tartarinades me mettent au supplice. J'ai envie de les prendre par les épaules, de les conduire devant une glace et de leur dire : — Soyez enfin lucides et raisonnables. Vous avez tout raté ou vous n'avez rien fait. Si vous ne modifiez pas votre comportement, si vous continuez à vous raconter des histoires, vous n'arriverez jamais à rien !

Philippe Bouvard - Douze mois et moi (1977)

Chaque être porte en lui sa réserve de charme dont il use, comme les avions de chasse d'un rideau de fumée, pour protéger ce qu'il ne veut pas qu'on voie.

Philippe Bouvard - Douze mois et moi (1977)

J'ignore ce que l'avenir me réserve, mais j'aurais mauvaise grâce à me plaindre du passé. Et même d'un présent qui n'a rien changé à mon rythme de vie et de travail, à mes ambitions, à mes amours, à mes enthousiasmes, bref à mon tonus. La belle vie, je la connais puisque ce que l'existence m'a apporté avant soixante-dix-ans, elle ne me l'a pas confisqué après.

Philippe Bouvard - La belle vie après 70 ans (2002)

Aujourd'hui les taxes d'Etat sont telles que les épiciers, les bouchers et les marchands de primeurs ont perdu toutes leurs qualités de cœur. Ils existent deux méthodes essentielles : la tricherie sur le poids et la tricherie sur le prix.

Philippe Bouvard - Madame n'est pas servie (1965)

Aujourd'hui, on ne peut avoir vraiment bonne conscience que dans le malheur. Chaque fois qu'on éprouve un peu de bien-être, on a l'air d'insulter quelqu'un qui est moins bien loti que vous. Chaque fois qu'on mange de bon appétit, on vient vous parler de la famine dans le monde. Quand on est jeune, les vieux vous regardent de travers. Quand on est vieux, les jeunes rient de vous. Le seul confort est donc dans l'au-delà.

Philippe Bouvard - Impair et passe (1975)

Si l'on veut garder intacte sa gentillesse, il faut expectorer au moins une grosse méchanceté par jour.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

On a souvent voulu voir dans ma taille la raison de mon agressivité. On se trompe. S'il y a des gens plus grands que moi, il y en a aussi de plus petits. Les plus grands, je ferme les yeux pour ne pas les voir. Les petits, je les toise.

Philippe Bouvard - Et si je disais tout (1977)

Le jeu n'est-il pas la dernière source du rêve ? Chaque possédé du démon revit à son compte personnel l'histoire de Perrette et de son pot au lait. On s'approche de la table du casino pour gagner une Bentley, et l'on dissipe jusqu'à l'essence qu'on devait mettre dans sa 4 CV.

Philippe Bouvard - En pièces détachées (1977)

Mariage : Parce qu'il est la cause principale du divorce, on ne passera pas davantage d'alliances au doigt sans devoir brandir de plus belle les manches à balai et les rouleaux à pâtisserie.

Philippe Bouvard - On s'en souviendra ! (2021)

Gestion de crise : Enseigné naguère à l'Ena, cet ensemble de dénis définitifs et de promesses sans lendemain vise à apaiser les colères populaires.

Philippe Bouvard - On s'en souviendra ! (2021)

Gendarme (Peur du). Pas seulement le commencement de la sagesse mais aussi la fin de la conscience tranquille.

Philippe Bouvard - On s'en souviendra ! (2021)

La liberté, c'est le droit de faire tout ce qui ne rappelle pas aux autres qu'ils ne sont pas libres eux-mêmes.

Philippe Bouvard - Et si je disais tout (1977)

Pour bénéficier d'une accélération de notoriété à bord d'un convoi de m'as-tu vu, toutes les directions sont bonnes à condition qu'elles mènent vers un abus, vers un scandale ou vers un problème, de préférence insoluble.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

Le propre du moraliste est de tenir pour sale tout ce qu'il n'a jamais osé faire.

Philippe Bouvard - Le journal de Bouvard (1997-2000)

Le droit de réponse est le plus précieux avantage acquis des politiciens : il leur permet de nier gratuitement les propos qu'ils ont fait paraître, sans bourse délier, la veille.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

À certains moments de ma vie, j'avais l'impression d'être déjà mort. À certains instants de ma mort, j'ai l'impression d'être encore vivant. Surtout lorsque me visitent, avec des périodicités différentes, les souvenirs et la famille. Je plains les voisins d'éternité que personne ne vient plus voir sous prétexte qu'il n'y a rien à voir. Moins pour l'abandon des proches qui se sont éloignés, parfois en disparaissant à leur tour, que parce que cette solitude complète les prive de toute notion du temps.

Philippe Bouvard - Ma vie d'avant, ma vie d'après (2011)

La grande trouvaille d'une société française condamnée au chômage par le triple effet de la crise de l'énergie, du progrès technique et d'une prospective déficiente : Culpabiliser ceux qui réussissent pour donner bonne conscience aux ratés.

Philippe Bouvard - Douze mois et moi (1977)

Les signes de crise que nous apporte chaque jour l'actualité ne doivent pas nous faire oublier les marques de confiance qu'elle nous prodigue non moins quotidiennement. À ceci près que ce ne sont pas les rubriques économiques ou sociales qui nous fournissent le plus de raisons d'espérer, mais les rubriques de faits divers.

Philippe Bouvard - En pièces détachées (1977)

Un jeune qui nettoie les parebrises des automobiles arrêtées devant un feu rouge fait de sympathiques débuts dans la vie active. Un vieux qui accomplit des gestes identiques rend public un constat d'échec.

Philippe Bouvard - Un homme libre (1995)

Le contentement de soi serait plus sympathique s'il n'allait pas de pair avec un mécontentement chronique à l'égard d'autrui.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

Il y a des couples qui divorcent et qui se remarient après ! Parfois un remords les étreint.

Philippe Bouvard - Madame n'est pas servie (1965)

Si le sommeil ne séparait pas momentanément les couples, il y aurait deux fois plus de divorcés.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

J'ai divorcé de mon premier mari, celui dont tu disais : « Comment peux-tu aimer ce pauvre type ? » Tu disais même « cet imbécile » J'aurais dû te croire ! Je te dis cela pour te rassurer sur mon sort. Je lui ai échappé. Voilà.

Philippe Bouvard - Et si je disais tout (1977)

Les retraités épanouis : Ceux qui ont trouvé enfin dans la liberté de ne rien faire la joie de vivre que les contraintes des années de labeur leur avaient refusée. Ils voyagent énormément, visitent leurs parents en province, lisent, vont au cinéma et au théâtre. Si la retraite n'existait pas, il faudrait l'inventer, rien que pour eux.

Philippe Bouvard - En pièces détachées (1977)

Les généraux ont cessé d'aller goûter la soupe depuis que les politiciens en ont fait leur plat préféré.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

Le comble de la suffisance intellectuelle est de croire qu'on peut apprendre quelque chose en s'écoutant monologuer.

Philippe Bouvard - Maximes au minimum (1984)

Les difficultés économiques et l'alourdissement des charges sociales ont instauré une société de débauche.

Philippe Bouvard - Quand j'ai commencé à broder... (2019)

On ne lâche pas de jeunes couples comme des pigeons voyageurs. Le départ dans l'existence de deux êtres qui viennent de se jurer une fidélité éternelle ne saurait rappeler celui des trains de banlieue aux heures de pointe.

Philippe Bouvard - En pièces détachées (1977)

J'aime le paradoxe parce qu'il permet de dire tout, son contraire et n'importe quoi.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

Il y a aujourd'hui trop de guerres au pluriel pour qu'on ne regrette pas les combats singuliers.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

La paperasserie et un encadrement de tous les instants en arrivent à gâcher le plaisir d'acheter du consommateur.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

Il n'y a pas plus méchant dans la vie privée qu'un professionnel de la gentillesse.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

Dommage qu'au lieu d'aller laver les insultes sur le pré on n'y sèche plus que le linge.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

Il est plus aisé de répondre aux questions des autres qu'à celles qu'on se pose à soi-même.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

Anniversaire : Le plus désolant n'est pas d'avoir l'âge qu'on annonce mais de penser qu'on n'aura plus jamais moins et qu'à partir d'un certain âge on dit n'importe quoi sur l'âge.

Philippe Bouvard - Bouvard de A à Z (2014)

Le savoir nourrit l'imagination, l'érudition la stérilise.

Philippe Bouvard - Maximes au minimum (1984)

Les impôts ont été inventés pour que tout le monde n'ait pas envie de réussir.

Philippe Bouvard - Maximes au minimum (1984)

Quand on prend la parole, il faut bouger la tête pour remuer les idées.

Philippe Bouvard - Quand j'ai commencé à broder... (2019)

Je ne prends ni la politique ni les politiciens au sérieux et je trouve qu'il y a un tas de moyens beaucoup plus loyaux de s'enrichir — ou tout simplement de vivre — sur le dos d'une collectivité.

Philippe Bouvard - Les carnets mondains (1962)

Employer des gens qui ne sont plus dans le coup est encore plus grave que de ne plus l'être soi-même.

Philippe Bouvard - La cuisse de Jupiter (1976)

Qui estime être digne d'une récompense doit faire valoir ses droits.

Philippe Bouvard - La belle vie après 70 ans (2002)

Savoir-vivre : Hypocrisie déterminée en fonction de chaque circonstance de la vie quotidienne. Vers la fin se prononce savoir-mourir.

Philippe Bouvard - Bouvard de A à Z (2014)

La mort m'arrange quand elle permet de se tirer de situations sans issue. Elle me dérange dès lors qu'elle frappe des individus en bonne santé ou qui ne se méfiaient pas d'elle.

Philippe Bouvard - Quand j'ai commencé à broder... (2019)

Certes, nous sommes tous des condamnés à mort, mais l'être par Dieu et non par les hommes permet d'être chouchouté jusqu'au dernier soupir.

Philippe Bouvard - Je suis mort, et alors ? (2009)

Tout le drame du joueur est là : Quand il perd, c'est le désastre, et quand il gagne, l'argent qui lui brûle les mains disparaît en quelques instants dans les poches malhonnêtes ou dans des achats inutiles. D'un côté, il peut perdre le nécessaire, de l'autre, il n'est même pas capable d'acheter le superflu.

Philippe Bouvard - Tout sur le jeu (2008)

Pour préserver l'essentiel, il faut savoir renoncer à un certain superflu.

Philippe Bouvard - Quand j'ai commencé à broder... (2019)

Les difficultés économiques et l'alourdissement des charges sociales ont instauré une société de débauche. On ne se félicite plus d'avoir engagé. On se glorifie de limiter ou d'alléger le tableau des effectifs. Le mot « emploi » est devenu le plus hypocrite de la langue française.

Philippe Bouvard - Quand j'ai commencé à broder... (2019)

Il faut bien l'avouer : Chaque départ à la retraite, chaque démission, chaque décès est désormais ressenti comme une aubaine par ceux qui ont la lourde charge de diriger une entreprise. Tel patron qui n'engagera plus un grouillot ou une arpète est prêt à investir l'équivalent d'un siècle de salaire de cadre supérieur dans l'achat d'une machine qui fera le travail d'un cadre très moyen.

Philippe Bouvard - Quand j'ai commencé à broder... (2019)
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