Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Denys Caton (2)

Les citations célèbres de Denys Caton :

N'entrez pas en discussion avec les grands parleurs : la parole est donnée à tous, la sagesse au petit nombre.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Quand vous donnez des conseils à quelqu'un et qu'il les repousse, s'il est votre ami, ne renoncez point à la tâche que vous avez entreprise.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Ne croyez pas légèrement les plaintes que porte votre épouse contre vos serviteurs ; car souvent une femme déteste celui que son mari aime.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Veillez toujours le plus qu'il vous est possible, et ne vous livrez point trop au sommeil ; car un repos trop prolongé fournit des aliments aux vices.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Persuadez-vous bien que la première des vertus est de retenir sa langue : personne n'approche plus de la Divinité que celui qui sait se taire à propos.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Ne vous mettez jamais en contradiction avec vous-même. Qui n'est pas d'accord avec soi ne peut l'être avec personne.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Si vous examinez la vie et les mœurs des autres hommes, souvenez-vous, même en les censurant, que personne sur la terre n'est exempt de reproche.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Quelque prix que vous attachiez à une chose, renoncez-y si elle peut nuire. Il faut, dans l'occasion, préférer l'utilité aux richesses.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Montrez-vous sévère ou indulgent selon que le cas l'exige. Le sage, sans crainte de blâme, agit selon les circonstances.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1 - IIIe s.

Lorsqu'on a sujet de se plaindre d'un ami, il faut s'en détacher peu-à-peu , et dénouer plutôt que rompre les liens de l'amitié.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXV - IIIe s.

Bien que tu sois dans l'opulence, à cultiver les arts donne ton premier soin. De la fortune un jour si tu sens l'inconstance, l'art te reste, et jamais ne te manque au besoin.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XIX - IIIe s.

Pense dans l'opulence à jouir de la vie, ne te refusant rien pour la santé du corps : Le riche a des écus, mais, par la maladie, il perd le plus grand des trésors.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, V - IIIe s.

Lorsqu'on parle à ton avantage, sache alors te juger toi-même à la rigueur : Au sentiment d'autrui n'en crois pas davantage, qu'au témoignage de ton cœur.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XIV - IIIe s.

Reçois les bons conseils qu'un serviteur te donne sans t'armer contre lui d'une sotte fierté, et ne méprise dans personne les avis dont tu peux sentir l'utilité.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, V - IIIe s.

Par un faux esprit de critique, des actions d'autrui ne sois point le censeur, de peur qu'à ton exemple un autre satirique, ne t'accable à ton tour en raillant le railleur.

Denys Caton - Les distiques, Livre III, VII - IIIe s.

Viens offrir à ton Dieu l'encens et la prière ; laisse pour le travail croître les animaux, et ne crois pas du Ciel apaiser la colère, en versant le sang des taureaux.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXXVIII - IIIe s.

Si tu veux conserver une vigueur parfaite, tu dois user de tout avec sobriété, le plus souvent faire diète, peu donner aux plaisirs, beaucoup à la santé.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XXVIII - IIIe s.

Évite avec soin la paresse qui d'une vie heureuse épuise les trésors : Il n'est pas de poison pareil à la mollesse ; l'oisiveté de l'âme est la perte du corps.

Denys Caton - Les distiques, Livre 3, V - IIIe s.

Veille autant que tu peux ; et fuyant la mollesse, des douceurs du repos n'use que sobrement ; car le trop long sommeil engendre la paresse, qui sert au vice d'aliment.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, II - IIIe s.

Si quelqu'un pèche en ta présence, reprends-le ouvertement, bien loin de le flatter : On pourrait croire à ton silence que tu souffres un mal que tu veux imiter.

Denys Caton - Les distiques, Livre 3, IX - IIIe s.

Cherche dans une femme un esprit sociable, et ne l'épouse pas pour de vils intérêts ; ou si, d'humeur insupportable, elle veut te quitter, ne la retiens jamais.

Denys Caton - Les distiques, Livre 3, XII - IIIe s.

Ne dissimule point le bien qu'on t'a su faire ; en public nommes-en l'auteur : Celui que tu feras, sois habile à le taire ; fais sentir le bienfait, cache le bienfaiteur.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XV - IIIe s.

La première vertu de l'homme raisonnable, est de mettre à sa langue un frein judicieux : Il n'est rien de plus estimable, l'homme qui sait se taire est presque égal aux Dieux.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, III - IIIe s.

Pense sans t'effrayer à cette dernière heure, où tu dois terminer ton cours : Trembler de crainte qu'on ne meure, c'est renoncer à vivre et mourir tous les jours.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXI - IIIe s.

Une peine d'esprit, un sujet de tristesse, t'oblige à rechercher un salutaire avis : Pense qu'aux maux de cette espèce, les médecins sont les meilleurs amis.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XIII - IIIe s.

L'oisiveté est la mère de tous les vices.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, II - IIIe s.

Fuis tant que tu pourras la dépense inutile ; contente-toi de peu, lorsqu'il faut ménager : Plus le fleuve est petit, plus la barque fragile, vogue sur l'onde sans danger.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, VI - IIIe s.

Lorsque quelqu'un te jure une amitié fidèle, portant la haine dans le cœur, ne le rebute point ; montre-lui même zèle : L'artifice est permis pour tromper le trompeur.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXVI - IIIe s.

Oblige promptement dès que tu peux le faire, sans promettre deux fois un bienfait trop vanté ; on passe pour vain d'ordinaire, en faisant trop valoir sa générosité.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXV - IIIe s.

Contre la pauvreté le plus sûr des remèdes, est d'user sobrement du bien qu'on t'a laissé : Pour garder ce que tu possèdes, pense à tous les besoins dont l'homme est menacé.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXIV - IIIe s.

Si tes bienfaits et tes services, n'ont pu te procurer un ami comme il faut : Ne t'en prends point au Ciel l'accusant d'injustices, et ne blâme que ton défaut.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXIII - IIIe s.

Tu vois que la nature au jour de ta naissance, t'a mis au monde pauvre et dans la nudité : Souffre donc sans impatience, les rigueurs de la pauvreté.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXII - IIIe s.

Le présent qu'un ami t'offre en son indigence, quelque petit qu'il soit, reçois-le avec bonté ; et pour premier effet de ta reconnaissance, vante sa libéralité.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XX - IIIe s.

La vie étant fragile et peu sûre à tout âge, quelque bonne santé dont tu puisses jouir, ne compte point sur l'héritage, qu'à la mort d'un parent tu pourrais obtenir.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XIX - IIIe s.

Quand pour toi la fortune est la plus libérale, redoute en ses faveurs quelque revers fatal : Elle change souvent, et sa course inégale commençant bien, peut finir mal.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XVIII - IIIe s.

Ne t'inquiète point lorsque tu verras dire, quelque chose en secret à l'oreille d'autrui : Celui dont la conduite offre le plus à rire, croit toujours qu'on parle de lui.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XVII - IIIe s.

Lorsque ton souvenir rappelle en ta vieillesse, des faits que tu veux raconter, pense à ce que tu fis dans ta jeunesse, et du bien et du mal tâche de profiter.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XVI - IIIe s.

Ce qu'on t'aura promis d'un air de certitude, ne vas pas le promettre avant de l'obtenir : Combien dans leur parole ont peu d'exactitude ! beaucoup savent promettre, et peu savent tenir.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XIII - IIIe s.

Ne prends point part aux bruits que sème le vulgaire, de crainte de passer pour en être l'auteur : On ne risque rien à se taire, et souvent pour parler on cause son malheur.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XII - IIIe s.

Aime-toi le premier, ton amitié féconde peut se prêter ensuite en faveur d'un égal ; mais pour faire du bien, fais tel choix de ton monde, qu'il ne t'en arrive aucun mal.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XI - IIIe s.

Avec un grand parleur n'entre point en matière, pour l'emporter sur lui tu perdrais ton repos : Tous ont pour la parole un talent ordinaire, mais peu pour parler à propos.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, X - IIIe s.

Ne sois pas trop crédule à tout ce que déclame contre tes serviteurs une épouse en courroux : On déplaît souvent à la femme pour avoir le malheur de trop plaire à l'époux.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, VIII - IIIe s.

Cède lorsqu'il convient d'user de complaisance, sache aussi te montrer ferme en tes sentiments : C'est un effet de la prudence de changer quand il faut s'accoutumer au temps.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, VII - IIIe s.

Si tu veux observer la conduite des hommes déréglés, soumis à leurs sens : Avant de les blâmer, pense à ce que nous sommes ; pense qu'il n'en est point qui vivent innocents.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, V - IIIe s.

D'esprit toujours égal, jamais ne t'abandonne à dire ou faire rien qui soit contraire à toi : Un homme ne saurait s'entendre avec personne qui n'est pas d'accord avec soi.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, IV - IIIe s.

Aux objets les plus chers, lorsqu'ils peuvent te nuire, renonce avec facilité : L'amour même des biens, pour ne pas nous séduire, doit céder à son tour à notre utilité.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, VI - IIIe s.

Montre-toi vivement sensible aux bons offices, que dans l'occasion quelqu'un t'aura rendus, et n'imite pas ceux près de qui les services, et les plus grands soins sont perdus.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XLII - IIIe s.

Ne vas pas en public censurer la conduite, d'un homme qui longtemps fut un de tes amis ; bien qu'il ait changé dans la suite, pense toujours aux nœuds qui vous avaient unis.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XLI - IIIe s.

Respecte un sentiment reçu de tout le monde, ne sois pas seul de ton avis : Un esprit orgueilleux, qui dans son sens abonde, méprisant le public, attire ses mépris.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XXIX - IIIe s.

N'étant point assuré du temps que tu dois vivre, envisage de près le moment du trépas : Comme tu vois ton ombre attachée à te suivre, la mort te suit à chaque pas.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXXVII - IIIe s.

Si la perte des biens te met dans la détresse, en ton affliction sois sage et retenu ; mais montre une juste allégresse, si tu vois par hasard grossir ton revenu.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXXV - IIIe s.

Fais de tes revenus un honorable usage ; de l'infâme avarice abhorre les liens : De ton or quel est l'avantage, lorsque tu restes pauvre au milieu de tes biens ?

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XVI - IIIe s.

Te voyant opulent dans l'extrême vieillesse, qui t'annonce un trépas prochain, à tes meilleurs amis fais part de ta richesse ; et jouis de la vie en attendant la fin.

Denys Caton - Les distiques, Livre 3, IX - IIIe s.

Si tu veux vivre heureux, méprise l'opulence, garde-toi de courir après l'or et l'argent : Au sein même de l'abondance l'avare des mortels est le plus indigent.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, I - IIIe s.

N'use jamais de sortilège pour percer les secrets de la Divinité : Celui, dont dépend l'homme, use du privilège de disposer de lui sans qu'il soit consulté.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XII - IIIe s.

Tâche en tout de tendre à l'utile ; prends garde que l'erreur n'y glisse son venin : Si le travail est difficile, soutiens-le par l'espoir d'un salaire certain.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, VII - IIIe s.

Ne t'abandonne point à la funeste envie de savoir le moment décisif de ton sort : Quiconque s'accoutume à mépriser la vie, voit sans crainte approcher la mort.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXII - IIIe s.

N'aime l'argent que pour l'usage, et de son vain éclat ne sois jamais épris : À ce trait on connaît le sage, qui pour le métal seul ne sent que du mépris.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, IV - IIIe s.

Entre tous les défauts les plus dignes de blâme, évite l'avarice et fuis la volupté : Un homme passe pour infâme, sur ces vices honteux sitôt qu'il est noté.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XIX - IIIe s.

Ne soutiens jamais par colère quelque fait que ce soit, surtout s'il est douteux : La raison vainement t'offrira sa lumière, lorsque la passion te fermera les yeux.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, IV - IIIe s.

Tu crois devoir donner quelque avis salutaire, qu'un indocile ami ne veut pas recevoir. Ne te rebute point ; et d'un amour sincère, montre-lui toujours son devoir.

Denys Caton - Les distiques, Livre 1, IX - IIIe s.

Des grands parleurs surtout prends de la défiance ; qui parle beaucoup dit peu de vérité.

Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XX - IIIe s.

Les femmes qui soignent beaucoup leur toilette soignent peu la vertu.

Denys Caton - Les distiques, Livre 4, V - IIIe s.

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