Les femmes sont propres à tout.
On aime souvent dans une femme le souvenir d'un amour qu'elle n'inspire pas.
Plus on croit connaître les femmes, mieux on est prêt à être leur dupe, car elles ont chacune une manière différente d'être femme et c'est ordinairement la femme qu'elle n'est pas que nous voyons en elle.
Ce qui fait principalement le malheur des femmes, c'est qu'elles ont le goût du bonheur dans l'amour, et que nous n'avons pas les moyens de le leur donner.
Entre femmes, pas de quartier !
Il y a chez les femmes on ne sait quoi d'intolérable, qui fait que nous ne pouvons pas nous passer d'elles.
Les femmes aiment qu'on leur parle le langage de l'amour, même si ce n'est qu'avec la voix du désir.
Tout est vrai des femmes, même ce qu'elles disent d'elles-mêmes.
Sexe de la femme, oreille des sens.
Il disait : « Je ne l'ai jamais assez aimée pour pouvoir agréablement la haïr. »
Les femmes ignorent sincèrement ce qu'elles ont oublié.
Quand on dit à une femme qu'on l'a beaucoup aimée, c'est lui dire qu'on ne l'aime plus assez pour l'aimer encore.
En sentiment, les femmes font volontiers chambre à part.
Nous appelons les « dernières faveurs » d'une femme ce qu'en premier nous souhaitons d'elle.
On ne sait aimer qu'à l'âge où l'on n'a plus guère chance qu'on vous aime.
Qu'il y a loin de se connaître en femmes à connaître les femmes !
La vanité se mêle à tout, même à l'amour : On est vain d'aimer et d'être aimé.
Les femmes gardent secret tout ce qu'elles savent d'elles-mêmes : Mais elles sont moins discrètes sur ce qu'elles ont appris d'autrui.
Les femmes pleurent plus facilement que les hommes, et se souviennent plus longtemps qu'eux de ce qui les a fait pleurer.
Il y a des femmes qui non pas le droit d'être laides.
Les femmes détestent les mensonges qu'on leur fait, et on leur pardonne ceux qu'elles se font.
Il est plus facile de dire ses vérités à autrui qu'à soi-même.
Les femmes admettent difficilement que nous ne supportions pas d'elles ce qu'elles ne souffriraient pas de nous.
Ce qu'une femme appelle « travailler à notre bonheur », c'est faire ordinairement tout ce qu'il faut pour le détruire.
Les hommes sont cachottiers, les femmes mystérieuses ; les jeunes filles sont secrètes.
L'amour profite souvent des hasards du désir : On aime autant par rencontre, par occasion, par erreur, que par choix.
La femme que l'on aime le mieux n'est pas toujours celle que l'on aimerait le mieux aimer.
L'amour est un labyrinthe, à l'entrée coule l'onde de la fontaine de Jouvence ; à la sortie stagne l'eau du Léthé.
Les femmes sont rarement aimées comme elles voudraient l'être : C'est-à-dire par un Dieu tout-puissant qui leur donnerait tout et ne leur demanderait rien.
Les femmes ne sont pas méchantes, mais les meilleures sont juste assez bonnes pour que nous ne puissions pas dire qu'elles ne le sont pas.
Les femmes n'aiment pas que nous soyons trop heureux et, quand elles ont tout fait pour que nous ne le soyons pas, elles veulent que nous considérions comme un bonheur de leur devoir de ne l'être point.
Une femme m'a dit : « Nous ne sommes pas faites pour être agréables, nous sommes faites pour être aimées. »
Une femme ne se regarde pas au miroir pour se voir, mais pour voir comment elle est vue.
La vieillesse est, chez les hommes comme chez les femmes, une sorte de décrue des eaux de la vie : Selon les êtres, se découvre en eux un fond de roche, de sable ou de boue.
Les femmes sont capables de tout, les hommes sont capables du reste.
Il est plus aisé de trouver sur les femmes de sages maximes et des traits piquants qu'il n'est facile d'y conformer sa conduite envers elles.
Si tout le mal qu'on a dit des femmes était vrai, elles seraient bien près de la perfection.
Dans toutes les femmes, il y a une femme et dans chacune il y en a plusieurs.
Il n'y a pas de femmes pires que d'autres.
Les hommes savent haïr ; les femmes ne savent que détester : C'est bien pire.
D'un homme, tout est possible ; d'une femme, tout est probable.
L'amour que l'on a pour une femme ne va pas sans un sentiment de respect.
La magie de l'amour est de nous faire voir toutes les femmes en une.
La fidélité est facile aux époux solitaires qui s'en tiennent qu'à eux-mêmes !
La fidélité en amour n'est que la paresse du désir.
Comme il est difficile de savoir pourquoi on a aimé une femme qu'on n'aime plus !
Les hommes se rappellent ; les femmes se souviennent.
L'homme est un fat ! il suffit d'être supporté pour se croire indispensable.
Les femmes se donnent rarement ; le plus souvent, elles s'échangent.
La pudeur n'est qu'un artifice qui confère plus de valeur à l'abandon.
L'homme qui peut jouir de tes beautés secrètes est plus heureux qu'un dieu, car lorsqu'un double attrait unit des forces prêtes, l'amour est un beau jeu.
Heureux celui qui, peut dénouer à l'aise tes cheveux abondants, et qui touche ta joue et ta gorge, et qui baise ton rire sur tes dents.
L'amour est l'hôte de la sagesse.
Ce qu'il y a de mieux à faire en amour, et non le moindre, consiste à se baiser à pleine bouche.
Il est plus aisé de trouver sur les femmes des traits piquants que de sages maximes.
Et quand je songerais un peu aussi à moi, est-ce qu'on est égoïste pour cela ?
C'est bête la vie, et il faut mourir ; mais c'est plus fort que moi, j'aime vivre.
Il y a dans la vie l'heure de la flamme et l'heure de la cendre.
Une femme est capable de bien des choses pourvu qu'elle se les puisse justifier à elle-même et, pour cela, une femme a, dans l'esprit, des ressources infinies.
Pour les imaginations fortes, l'absence n'existe presque pas. Elle n'est qu'une présence silencieuse.