Les citations célèbres de Jean-Benjamin de Laborde :
La tempérance est le milieu entre la privation et l'excès de la volupté.
Quand on n'est pas sans reproche, on s'abuse par des sophismes.
Beaucoup de gens ont assez d'esprit pour bien parler, mais peu en ont assez pour se taire à propos.
Où la colère a semé, c'est le repentir qui recueille.
L'égoïsme est l'ennemi du bonheur, il défend d'aimer et d'admirer.
Une mère ne regrette jamais les soins ni les peines que son enfant lui a coûtés.
La solitude apaise les mouvements impétueux de l'âme que le désordre du monde a fait éclater.
Ne pas écrire correctement, c'est dévoiler le peu d'éducation qu'on a reçu.
Les hommes pardonnent plus facilement de grands torts que l'offense faite à leur amour-propre.
L'amour-propre est si subtil, que souvent il se glisse dans l'éloge même que nous faisons d'autrui.
Si rien ne surpasse les joies de l'amour maternel, rien aussi ne surpasse ses douleurs.
L'amour propre égare bien souvent ceux qui ont le moins besoin d'augmenter leur réputation.
Quel honnête homme en place n'a pas été blâmé ? quel scélérat n'a pas été loué ?
Avouer qu'on s'est trompé c'est déclarer qu'on est plus sage aujourd'hui qu'on ne l'était hier.
Ôtez du monde l'amour-propre et l'intérêt, vous en ôterez presque tous les vices.
Le dégoût ôte ce que la fortune donne.
Qui se plonge dans le superflu, pleure un jour le nécessaire.
Les esprits forts sont, en fait de religion, ce que sont les beaux esprits en fait de littérature.
On peut quelquefois compter sur la discrétion d'un traître, jamais sur celle d'un étourdi.
Les confidences sont quelquefois des artifices dont on se sert pour sonder les replis du cœur.
La sagesse distingue le bien, la vertu le pratique.
Mieux vaut diminuer ce qui nous nuit qu'augmenter ce qui nous est avantageux.
Le mérite a besoin du voile de la modestie pour conserver son éclat.
La modestie fait des vols à l'esprit, mais le cœur le dédommage de ses pertes.
Quand nos amis sont associés à notre gloire, la modestie ne nous est plus permise.
La modestie est une vertu qui tient lieu de mérite à ceux qui la possèdent.
Nous pardonnons souvent à ceux qui nous ennuient, mais jamais à ceux que nous ennuyons.
La plupart des vieillards ressemblent aux vieilles chroniques, elles instruisent, mais ennuient.
On ne s'ennuie jamais autant qu'avec les personnes à qui on ne peut pas le dire.
Le crime fait des esclaves, la vertu n'a que des sujets.