La tendresse, c'est la tentative de créer un espace artificiel où l'autre doit être traité comme enfant.
Mon besoin de sympathie, d'accueil, de tendresse et de cordialité trouve sa limite dans mon invincible horreur de toute bassesse, et je trouve bassesse tout ce qui entame ou même effleure le sentiment de la dignité morale.
La tendresse, c'est l'équilibre des gestes, des mots qui sont à la mesure des sentiments.
L'éloignement est le miroir magique où l'on aperçoit magnifiquement précisées toutes les pensées qui s'agitent confusément autour de ce qu'on aime. La tendresse n'a plus de diplomaties. Elle parle plus fortement, car il faut que la voix porte plus loin.
Le cœur d'une mère est une source de tendresse qui se renouvelle continuellement sans jamais s'épuiser.
J'aurais besoin du soleil de la tendresse, de la bénédiction de la vie partagée, de l'appui d'une âme sœur buvant l'inspiration aux mêmes sources, cherchant le même idéal. Le stoïcisme me fait de pierre ; la sympathie me rendrait vivant. Mon cœur se cuirasse et s'arrête, il se remettrait à battre.
Le cœur ne connait pas toutes ses tendresses ; c'est le malheur de la patrie qui nous révèle combien elle nous est chère.
La tendresse est porteuse d'élans de bienveillance, elle vibre d'une intensité de l'attention et d'une écoute qui touchent au plus profond celui ou celle qui va la recevoir. Dans un couple, c'est un des ciments les plus précieux pour maintenir deux êtres ensemble dans la durée.
Les femmes qui ont été abandonnées et qui souffrent d'un chagrin d'amour ont besoin, pour les apaiser, d'une certaine forme virile de la tendresse : où trouver cette tendresse mieux que chez un père ?
La fidélité de la tendresse n'est jamais bavarde, et les lèvres n'ont pas besoin de parler pour que le cœur se rappelle.
Souvent, que de tendresse de cœur chez les violents d'esprit !
La tendresse, c'est une parole ou un silence devenu offrande.
Le respect est le parfum des vraies tendresses.
Il y a plusieurs causes faciles à déterminer dans l'excessive tendresse que nous portons d'ordinaire à nos enfants, mais la première en date c'est qu'ils fixent durablement dans leur chair et leur âme un de nos éclairs d'amour.
On ne fait guère de raccommodements en amour sans que la tendresse en redouble.
Être amoureux, se perdre dans une tendresse commune, et n'avoir rien à demander aux autres. Quand la passion est dans son vif, on peut s'absorber au point d'oublier le monde entier et de n'avoir plus pour centre et pour circonférence que l'être aimé.
Je ne suis pas femme à me contenter d'une demi-tendresse, ni d'une demi-confiance ; je veux tout ou rien.
Quand la tendresse se mêle au désir, l'amour a presque la douceur de l'amitié.
Le plus court chemin du plaisir au bonheur passe par la tendresse.
La tendresse supporte mal l'absence.
La tendresse fraternelle est l'un des sentiments les plus doux, les plus élevés qu'il nous soit donné d'éprouver.
Vivez, aimez, c'est la sagesse : hors le plaisir et la tendresse, tout est mensonge et vanité !
Je suis un affamé de tendresse et d'amour.
Le sentiment s'alimente surtout de souvenirs, et la tendresse est proportionnelle au nombre des points par lesquels deux âmes n'en font qu'une, et confondent leur vie passée et présente. Plus il y a de points froids, moins il y a d'union.
La tendresse s'appuie sur ce que j'appelle l'« écoute active », une écoute qui ne s'arrête pas aux faits mais qui permet à celui qui parle de dire son ressenti, d'oser s'exprimer sur ce qu'il éprouve sans se sentir critiqué ou culpabilisé.
La tendresse est une qualité de la relation, faite d'abord de présence, une présence réelle, proche, attentionnée, tournée vers l'autre. La tendresse va se dire avec des gestes affectueux, spontanés, des câlins non envahissants, des mots doux qui s'appuient sur un vécu réel, des mots liés à l'ici et maintenant d'une situation.
La tendresse est l'une des rares choses sur terre qui s'agrandit en se partageant.
La tendresse permet à la sexualité de se vivre avec plus de sensualité et de confiance.
Le tout ou rien demeure la loi du cœur féminin, qui veut l'absolu dans la tendresse, et préfère refuser tout s'il ne peut pas tout donner.
L'amour d'une femme pour un homme doit ressembler à la tendresse d'une mère pour son enfant.
La tendresse d'une mère pour son enfant commence à l'instant même où son enfant voit le jour. Mais à mesure que l'enfant grandit, la mère s'attache à lui par tous les liens qui peuvent unir une âme à une autre. Elle l'aime pour les grâces qu'il a réellement, et pour celles qu'elle lui suppose ; elle l'aime pour le bonheur qu'il lui donne, et pour les soins et pour les peines qu'il lui a coûtés ; elle l'aime quelquefois pour ses défauts, ou pour ses souffrances ; elle aime en lui l'image vivante et embellie du père de famille ; elle l'aime comme la consolation et la gloire de son avenir.
Les vagues de l'Océan sont moins inconstantes et les teintes du soir moins incertaines que la tendresse d'une femme.
La générosité de l'homme donne la mesure de sa tendresse.
Une femme veut être à la fois aimée et protégée, c'est pour cela qu'elle cherche la tendresse et la force.
Il n'y a que la tendresse qui puisse égaler le respect.
L'enthousiasme de la tendresse vit surtout de prestiges et de difficultés.
Il n'est plus de feu pour me faire croire à la tendresse.
La tendresse des enfants pour leurs parents est la plus naturelle de toutes les vertus, le devoir le plus saint, mais peut-être n'est-ce qu'un devoir, alors que la tendresse des parents pour leurs enfants est quelque chose de plus grand, c'est un sentiment.
Qui refuse sa tendresse n'est pas digne de recevoir la tendresse des autres.
Un effort de tendresse ne rallume pas plus un amour éteint que l'embaumement ne rend la vie à un corps inanimé, mais il sert à en conserver les formes.
Tendresse maternelle, toujours se renouvelle?