Les citations de Laurence Sterne.

1 - Qui est Laurence Sterne ?

Photo / portrait de Laurence Sterne Biographie courte : Écrivain, romancier et ecclésiastique britannique né le 24 novembre 1713 à Clonmel, dans le comté de Tipperary en Irlande, Laurence Sterne est décédé le 18 mars 1768 à Londres.

La famille de Sterne :

Fils de Roger Sterne (1692-1731), simple enseigne dans l'armée de Flandre, et d'Agnès Nuttal Hébert (1690-1773), d'origine irlandaise, veuve d'un capitaine nommé Hébert, de leur union célébrée le 25 septembre 1711 naît Laurence Sterne le 24 novembre 1713 à Clonmel, dans le comté de Tipperary en Irlande.

Etudes et formation :

Élevé d'abord parmi les soldats, en 1724, à l'âge de 10 ans, Sterne est envoyé à l'école en Angleterre, à Hipperholme, près d'Halifax. Il y reste jusqu'à la fin de l'année 1732, et ne revoit plus jamais son père. En juillet 1733, âgé de 20 ans, il fréquente le Jesus College de Cambridge, grâce à une des bourses que son arrière-grand-père, Richard Sterne, alors archevêque d'York, avait fondées. Il obtient le grade de Bachelor of Arts (licence) en janvier 1737 et reviendra en 1740 pour recevoir le titre de Master of Arts (maîtrise). Se tournant vers une carrière ecclésiastique, il est ordonné diacre en 1737. Le 20 août 1738, Laurence Sterne devient vicaire de Sutton-on-the-Forest, au nord de York.

Début de sa carrière :

Le 17 avril 1747, jour du vendredi saint, il prononce un sermon de charité, qu'il publie ensuite sous le litre de The Case of Elijah, et ce, sous le pseudonyme de Yorick. Puis, en 1750, paraît The Abuses of Conscience. Les abus de conscience sont des exposés dans un sermon, prêché dans l'église cathédrale de Saint-Pierre, à York, le dimanche 29 juillet 1750.

Sterne, et la célébrité :

À quarante-six ans, vers le mois de janvier 1759, lorsque sa maladie de poitrine ne lui laisse pas dix années à vivre, Sterne prend sa plume pour écrire l'ouvrage extraordinaire qui va lui procurer de son vivant une célébrité sans exemple, et lui conserver après sa mort, parmi les prosateurs anglais, une place au premier rang. Imprimés aux frais de l'auteur, les deux premiers volumes de son roman Vie et Opinions de Tristram Shandy paraissent à York en décembre 1759 ; édition miniature : deux petits volumes de poche, dont deux cents exemplaires sont vendus en deux jours. Sterne accède subitement à la célébrité. A la fin de février 1760, Sterne part pour Londres, où son livre et la renommée l'ont précédé. Tout le monde veut le voir, il est partout invité à dîner. Le baron Fauconberg le récompense en le nommant à l’importante cure de Coxwold, dans le nord du Yorkshire. L'éditeur Dodsley lui offre 650 livres pour une seconde édition et deux volumes de plus. Laurence Sterne publie les volumes III et IV en 1761, puis les volumes V et VI en 1762. En 1765, les volumes VII et VIII, et le dernier volume IX en 1767. Au cours de l'année 1768, quelques mois avant sa mort, paraît les deux premiers tomes du Voyage sentimental à travers la France et l'Italie, un roman qui restera inachevé. Laurence Sterne fait partie, avec l'auteur de Don Quichotte, Miguel de Cervantes et l'écrivain français François Rabelais, des fondateurs du roman moderne.

Sterne, et son mariage :

Amoureux depuis deux ans d'une jeune femme qu'il avait rencontrée dans la société de son cousin d'Elvington, le 30 mars 1741 il épouse Elizabeth Lumley (1714-1773), fille d'un recteur de paroisse. Ils auront deux filles, la première meurt à la naissance, et Lydia Sterne (1747-1780).

Décès et inhumation :

Laurence Sterne meurt le 18 mars 1768 à l'âge de 54 ans de la tuberculose dans son logement de Londres. Il est inhumé au cimetière de l'église Saint-George, située dans la Cité de Westminster, à Londres. Lors de travaux dans le cimetière de Saint-George dans les années 1960, ses restes sont transférés vers le cimetière de Coxwold en 1969.

Ses principales oeuvres :

Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme (1759), et le Voyage sentimental à travers la France et l'Italie, qui parut en 1768. (Laurence Sterne sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 86 citations et pensées de Laurence Sterne :

Les femmes ont une rhétorique surnaturelle à laquelle il est impossible de résister.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

À mesure que notre famille s'accroît, nos affections augmentent, et avec elles se multiplient les soins et les soucis que nous donne l'établissement de nos enfants. Ces soins nous assaillent si secrètement, ils s'emparent de nous si longtemps, que nous sommes surpris par des cheveux blancs, avant que d'avoir trouvé le loisir de réfléchir sur le temps qui s'est écoulé, les actions qui en ont rempli la durée, et le dessein pour lequel Dieu nous a envoyés dans ce monde.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le bonheur est un acquiescement tranquille à une douce illusion.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'éducation des enfants pauvres est la pierre fondamentale de toute espèce de charité.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Ceux qui parlent sans cesse de leur santé ressemblent aux avares qui entassent toujours de l'argent sans avoir jamais l'esprit d'en jouir.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

N'excitez pas l'envie, et l'on ne s'apercevra point que vous ne méritez souvent que de la pitié.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le respect pour nous-même, voilà la morale : la déférence pour les autres, voilà les manières.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La gentillesse est une vivacité aimable qui nous vient de Dieu.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Je ne suspecterai jamais la sincérité de mes amis, ils seront toujours mes vrais juges.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme né de la femme est un être de peu de jours, pleins de trouble : il pousse comme une fleur, et il est moissonné comme elle ; il vole comme une ombre, et passe comme elle.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme est un être de peu de jours, il vole et s'échappe comme une ombre ; tandis que sa vie tombe comme les feuilles, d'autres bourgeons le remplacent, s'épanouissent, et tombent à leur tour emportés par le vent.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les procureurs sont aux avocats ce que les apothicaires sont aux médecins ; mais les premiers ne commercent pas par scrupules.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La récompense est inséparable de la bonne action.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Une infidélité est le seul crime que l'homme outragé ne puisse pardonner.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La femme est un animal timide, mais les animaux de ce caractère sont plus dangereux que ceux que la nature a doués d'un courage supérieur. Je vous conseille donc, sans parler de mille autres raisons, de faire en sorte de n'avoir jamais de femme pour ennemie.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Depuis une vingtaine d'années, je me demande souvent à quoi peut aboutir cet esprit d'idolâtrie qui me ramène toujours aux pieds des femmes, et comment je puis m'inquiéter de savoir si, après avoir eu dans mon jeune temps une jeune fille pour aplatir mon oreiller, je ne pourrais pas en trouver une dans mes vieux jours pour me donner mes pantoufles.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

On ne peut avoir pour toutes les femmes les mêmes égards, mais d'un autre côté, on ne peut pas les négliger toutes pour une seule, car il est rare que l'affection d'une seule puisse dédommager de l'inimitié des autres.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les femmes exigent au moins des égards. Elles les regardent comme un droit dont les sociétés polies ont qualifié leur sexe, et quand on les en prive, elles ont raison de s'en plaindre, et elles le font : il n'en est aucune qui ne soit disposée à se venger, ce qui prouve qu'elles ne veulent nullement être méprisées.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La vie est trop courte, quand on s'aime, pour la dépenser en de longues absences.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Un pardon accordé trop facilement occasionne la répétition d'une faute.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme est une créature de peu de jours, et ses jours sont remplis de trouble et d'amertumes.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La solitude est la mère de la sagesse.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Un cœur bon en réclame toujours un second, il languit et se dessèche, s'il en est abandonné.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La meilleure façon d'augmenter son bonheur est de le communiquer aux autres.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme miséricordieux a toujours une larme de tendresse prête à couler sur l'infortuné.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'espérance abrège et adoucit toutes les peines.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme, dans sa jeunesse, est une cire molle dont il faut écarter avec soin le sceau de l'ignorance.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Une bonne conscience est pour l'homme ce qu'est le berceau pour l'enfant.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

J'admire la philosophie de celui qui pardonne, mais j'aime le caractère de celui qui sent.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les franc-penseurs sont généralement ceux qui ne pensent jamais.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Il ne faut dire son secret qu'à un homme sobre.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les hommes sont comme les plantes : les unes aiment le soleil, et les autres l'ombre.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les bons écrits sont comparables au vin : le bon sens en est la force, et l'esprit la saveur.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le savoir est le dictionnaire des sciences, mais le bon sens est leur grammaire.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme sobre, quand il s'est enivré, a la même stupidité que l'ivrogne, quand il est sobre.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

On voit souvent le vice marcher en avant, tandis que le mérite modeste chemine derrière.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'impôt n'est juste qu'autant que la nation consent à s'y soumettre.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le mensonge est la plus insupportable poltronnerie : c'est craindre les hommes et braver Dieu.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Ne faites point de votre testament un dernier acte de vengeance.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La tolérance est la mère de la paix.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)
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