Les citations célèbres de Laurence Sterne.

1 - Notre citation favorite de Laurence Sterne :

Photo / portrait de Laurence Sterne L'amitié est le baume de la vie, sans l'amitié la vie n'est qu'un lourd fardeau indigne d'être porté. Je suis malheureux. Ta mère et toi êtes loin de moi, qui peut compenser cet abandon ? La vie est trop courte pour la dépenser en de longues absences. Ma chère fille, ô toi la bien-aimée de mon cœur, j'ai besoin de te voir ! Je t'aime bien tendrement, a écrit Laurence Sterne. (Extrait de : Les lettres de Sterne à sa fille Lydia, ouvrage publié en 1803.) Autre citation de Laurence Sterne : On fait usage des mots arts et sciences sans saisir avec précision leur différence. Je crois que la science est la connaissance de l'universalité, l'abstraction de la sagesse ; que l'art est la pratique de la science. La science est la raison, et l'art en est le mécanisme. La science est le théorème ; et l'art le problème. Mais, direz-vous, la poésie est un art, et il n'est pas mécanique. La poésie n'est ni un art ni une science : elle ne s'apprend pas ; la poésie c'est un souffle du créateur sur notre âme, c'est une inspiration, c'est enfin le génie. (Extrait de : Les pensées diverses, ouvrage publié en 1803.)
Thèmes en rapport : #amitié #fardeau #abandon #absences #arts #poésie

2 - Les pensées et citations célèbres de Laurence Sterne :

La sympathie est l'aimant de la vie.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La fraude et les vices s'accroissent en raison des impôts.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'avarice est le vêtement le plus voisin de l'âme, c'est le dernier vice qu'elle dépouille.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La paix et la bienveillance sont les sentinelles avancées de la religion.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La censure est la taxe que l'envie met sur le mérite.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La plus vraie piété est la plus secrète.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Un original est un monstre qu'on admire plus qu'on ne l'estime.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La potence, ainsi que l'arbre défendu du paradis terrestre, donne la mort et la science.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

On peut comparer le vin aux amis : le nouveau est potable ; le vieux est généreux, mais il a du marc.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le désir est une passion dans la jeunesse et un vice dans la vieillesse : quand il sollicite, il est pardonnable ; quand on le sollicite, il est vil.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La nécessité de paraître quelqu'un, pour le devenir, ruine et perd le monde.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Nous et nos enfants sommes nés pour mourir, mais aucun de nous est né pour être esclave.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La moitié des hommes traite l'autre moitié comme des bêtes, et s'efforce de les rendre tels.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Heureux l'homme qui a navigué sans dangers toute sa vie, et franchi tous les écueils.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La méchanceté est une brutalité dépourvue de principes suggérée par le démon.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'amour est grand, trois fois grand est son pouvoir pour renouer ce qui a été brisé.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les reproches de l'homme miséricordieux sont doux et tranquilles ; peu semblables aux efforts que fait sur lui l'homme orgueilleux et inexorable, efforts qui humilient encore plus ceux auxquels il pardonne, ces reproches, dis-je, sont calmes et courtois comme le génie qui veille sur son caractère.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le sentiment de la douleur d'avoir commis une offense est doux dans un cœur qui ne veut plus la commettre.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La moitié douce et tranquille du genre humain est ordinairement outragée par l'autre ; mais dans cette fatalité, il lui reste un précieux avantage ; elle pardonne : quel que soit le ressentiment de l'injure qu'on fait à l'homme de paix, l'orgueil ne surveille pas de si près le pardon qu'il accorde, que dans le cœur de l'homme superbe.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le bonheur de l'homme ne consiste pas dans les biens qu'il possède, mais dans ceux qu'il donne.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La pauvreté manque de quelque chose, l'avarice manque de tout.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Une injure à laquelle on ne répond pas expire et s'éteint dans un remords volontaire.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Une bonne comparaison doit être aussi courte et aussi concise que la déclaration d'amour d'un roi.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Quand le malheur est suspendu sur ma tête, je m'écrie : Dieu, préserve m'en ! Quand il me frappe : Dieu soit loué !

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Dans le monde, vous êtes sujet aux caprices de chaque extravagant : dans votre bibliothèque, vous soumettez les hommes célèbres aux vôtres.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Il y a eu des femmes célèbres dans toutes les sectes philosophiques, mais rien n'a égalé le mérite des pythagoriciennes : il fallait se taire et garder le secret.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La langue est une arme qui châtie les dépravations sur lesquelles les lois se taisent ; elle retient dans leur devoir ceux que leur conscience n'y renfermerait jamais ; et lorsque le vice est public, il semble que la médisance ne peut pas rester au nombre des prohibitions.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La différence des jugements que nous portons entre la cécité et la mort, dérive de la différente position dans laquelle nous les jugeons : nous préférons la cécité quand nous sommes en compagnie ; la mort est plus heureuse quand nous sommes seuls.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Nous pouvons imiter la divinité dans quelques unes de ces facultés ; mais nous pouvons l'égaler dans celle de la miséricorde : nous ne pouvons pas donner, mais nous pouvons pardonner comme elle.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Quelqu'un s'exprimait fort heureusement, en faisant l'apologie de son épicurisme ; il disait que malheureusement il avait contracté la mauvaise habitude d'être heureux.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

On peut se rendre indigne de la faveur, parce que l'homme a le droit d'en disposer ; mais il n'en est pas ainsi de la charité, car Dieu la commande.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le brillant de l'imagination et le drame des paroles, peuvent fixer quelquefois la morale dans l'esprit ; mais le plus souvent ils rôdent autour de la tête et ne pénètrent pas dans le cœur.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Quand je vois mourir un honnête homme et vivre tant de scélérats, je sens bien emphatiquement la force de ce passage des psaumes : Dieu ne veut pas la mort du pécheur.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Un homme généreux peut être comparé au datif de la grammaire latine, qui n'a point d'articles, et qui ne déclare son cas qu'à la fin de la phrase.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Un esprit chaste, comme une glace pure, est terni par le moindre souffle.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le ton positif et tranchant est une absurdité ; si vous avez raison, il diminue votre triomphe ; si vous avez tort, il ajoute à la honte de votre défaite.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Il y a de la lâcheté, de la férocité à vouloir violenter les opinions par l'invective, les cachots et le fer.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Celui qui fait croître deux épis de blé où il n'en existait qu'un auparavant, est plus utile à l'humanité que les politiques du monde entier réunis.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Un homme est vicieux, ses mœurs sont aussi débordées que ses principes sont erronés, coupable envers le monde entier, il vit couvert d'infamie, et se livre scandaleusement à des crimes que la raison ne peut justifier.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La modestie touche à peine du bout du doigt ce que la libéralité lui présente les mains ouvertes.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

La providence a sûrement donné la mauvaise humeur aux vieillards et aux malades, par compassion pour les amis et les parents qui doivent leur survivre : il était naturel qu'elle cherchât à diminuer le regret de leur perte.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Liberté, tu seras toujours douce, et le pain le plus amer te devra une agréable saveur.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les amoureux s'expriment fort bien quand ils parlent d'échanger leurs cœurs. La passion enchanteresse de l'amour dénature effectivement le caractère des deux sexes. Elle donne de l'esprit à la bergère, de la douceur au berger ; elle échange enfin entre eux le courage et la timidité.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Le courage et la modestie sont les deux vertus les moins équivoques, parce que l'hypocrisie ne saurait les imiter.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

Les honneurs et les richesses n'apportent aucun autre avantage à l'homme que celui de bien faire avec elles pendant sa vie.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)

L'homme investi de mauvais exemples est bien souvent un être vicieux.

Laurence Sterne - Les maximes, pensées et lettres (1768)
« Les citations précédentes

3 - La liste des auteurs célèbres :

Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
Top