Les citations de Louis Aragon.

1 - Qui est Louis Aragon ?

Photo / portrait de Louis Aragon Biographie courte : Résistant, journaliste, essayiste, romancier et poète français né le 3 octobre 1897 à Paris, Louis Aragon est mort le 24 décembre 1982 à 85 ans dans sa ville natale. Aragon est l'un des auteurs français les plus célèbres du XXe siècle, connu pour sa participation au dadaïsme parisien et au surréalisme, aux côtés de ses amis poètes Paul Éluard, Robert Desnos, André Breton ou Raymond Queneau, il est également célèbre pour avoir chanté son amour pour sa muse, Elsa Triolet, notamment dans les recueils Cantique à Elsa (1941), Les Yeux d'Elsa (1942), Elsa (1959) et Le Fou d'Elsa publié en 1963. Louis Aragon meurt le 24 décembre 1982 à son domicile de la rue de Varenne, dans le 7e arrondissement, il est inhumé dans le parc du Moulin de Villeneuve, dans sa propriété de Saint-Arnoult-en-Yvelines, aux côtés d'Elsa. Ses principales œuvres : Les Aventures de Télémaque (1922), Le Paysan de Paris (1926), le Traité du style (1928), Persécuté persécuteur (1931), Hourra l'Oural (1934), Les Cloches de Bâle (1934), Les beaux quartiers (1936, Prix Renaudot), Les Yeux d'Elsa (1942), La Diane française (1944), Aurélien (1944), Les Yeux et la Mémoire (1954), Le Roman inachevé (1956), Elsa (1959), Les Poètes (1960), et Le Fou d'Elsa publié en 1963. (Louis Aragon sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 74 citations et pensées de Louis Aragon :

De la femme vient la lumière, et le soir comme le matin, autour d'elle tout s'organise.

- Le roman inachevé (1956)

Nous étions faits pour être libres, nous étions faits pour être heureux, le monde l'est lui pour y vivre, et tout le reste est de l'hébreu.

- Elsa (1959)

Il n'y a qu'une chose au monde qui compte, c'est l'amour.

- Les beaux quartiers (1936)

Le divin se recueille au fond d'une caresse.

- Le paysan de Paris (1926)

Mon amour, je t'attendrai sans fin, demain comme toujours.

- Les beaux quartiers (1936)

Il faut avoir été cocu pour avoir le droit de parler de l'amour.

- Théâtre, Roman (1974)

L'amour, c'est d'abord sortir de soi-même.

- J'abats mon jeu (1959)

Ce qu'il y a d'agréable dans l'amour, c'est qu'on dort si bien après.

- Le libertinage (1924)

L'amour n'a de prétention que d'éclairer son objet.

- J'abats mon jeu (1959)

La critique, c'est le bagne à perpétuité : Pas de repos pour un critique.

- Le traité du style (1928)

Je vis dans des conditions qui me sont données, est-ce que j'ai choisi la forme de mon nez, la force de mon poing ? Quand vous lisez ce que j'écris, ne l'oubliez pas, la vie est un langage, l'écriture un tout autre. Leurs grammaires ne sont pas interchangeables. Verbes irréguliers.

- Le traité du style (1928)

Le monde à bas, je le bâtis plus beau.

- Feu de joie, Au sans pareil (1919)

Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard.

- Il n'y a pas d'amour heureux (1944)

Il y a toujours un rêve qui veille.

- Les yeux d'Elsa (1942)

J'ai déchiré des pages et des pages, dans le miroir, j'ai brisé mon visage.

- Le roman inachevé (1956)

Ceux qui survivent, qu'on le veuille ou non, ils ont raison de vous.

- Théâtre, Roman (1974)

Le propre du génie est de fournir des idées aux crétins une vingtaine d'années plus tard.

- Le traité du style (1928)

À toute erreur des sens correspondent d'étranges fleurs de raison.

- Le paysan de Paris (1926)

Comprendre, c'est encore une façon de parler.

- Théâtre, Roman (1974)

Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire.

- Les yeux d'Elsa (1942)

Il n'y a pas d'amour heureux, mais c'est notre amour à tous les deux.

- Il n'y a pas d'amour heureux (1944)

La rose naît du mal qu'a le rosier, mais elle est rose.

- Le roman inachevé (1956)

Qui a le goût de l'absolu renonce par là au bonheur.

- Aurélien (1944)

Rien n'est jamais acquis à l'homme ; ni sa force ni sa faiblesse ni son cœur.

- Il n'y a pas d'amour heureux (1944)

Si vous écrivez, suivant une méthode surréaliste, de tristes imbécillités, ce sont de tristes imbécillités.

- Le traité du style (1928)

Bien écrire, c'est comme marcher droit.

- Le traité du style (1928)

Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps.

- Le roman inachevé (1956)

Je chante pour passer le temps petit qu'il me reste de vivre comme on dessine sur le givre, comme on se fait le cœur content.

- Le roman inachevé (1956)

La beauté du diable... on voudrait bien nous faire prendre la jeunesse pour le diable, c'est rassurant pour ceux que leurs miroirs attristent.

- J'abats mon jeu (1959)

Un soir d'aubépines en fleurs aux confins des parfums et de la nuit, un soir profond comme la terre de se taire, un soir si beau que je vais croire jusqu'au bout, dormir du sommeil de tes bras, dans le pays sans nom sans éveil et sans rêves, le lieu de nous où toutes choses se dénoue.

- Les chambres, Poème du temps qui ne passe pas (1969)

Je n'ai jamais écrit mes romans, je les ai lus. Tout ce qu'on en dit, en a dit, en dirait, sans cette connaissance préalable du fait, ne peut être que vue à priori, jugement mécanique, ignorance de l'essentiel. Comprenez-moi bien : je n'ai jamais su qui était l'assassin.

- Je n'ai jamais appris à écrire ou les incipit (1969)

Ce qu'il m'aura fallu de temps pour tout comprendre ; je vois souvent mon ignorance en d'autres yeux ; je reconnais ma nuit, je reconnais ma cendre ; ce qu'à la fin, j'ai su lui faire entendre : comment ce que je sais le dire de mon mieux.

- Le roman inachevé (1956)

Moi j'ai tout donné mes illusions, et ma vie et mes hontes. Pour vous épargner la dérision, de n'être au bout du compte, que ce qu'à la fin nous aurons été.

- Le roman inachevé (1956)

Le roman s'achève de lui-même, j'ai déchiré ma vie et mon poème.

- Le roman inachevé (1956)

Il n'est plus de chemin privé, si l'histoire un jour y chemine.

- Le roman inachevé (1956)

Que ce soit dimanche ou lundi, soir ou matin minuit midi, dans l'enfer ou le paradis, les amours aux amours ressemblent.

- Vers à danser, Nous dormirons ensemble (1963)

J'ai trop respecté ton chagrin, le silence a le poids des larmes.

- Le domaine privé, Le mot (1945)

Il y a des livres qui ferment un monde : ils sont un point final ; on les laisse ou on s'en va.

- Les cloches de Bâle (1934)

La femme des temps moderne est née, et c'est elle que je chante.

- Les cloches de Bâle (1934)

C'est à la poésie que tend l'homme ; il n'y a de poésie que du concret.

- Le paysan de Paris (1926)

3 - Les rubriques à découvrir :

3.1 - Les citations de Jean Ferrat qui chante Aragon.
3.2 - Le poème Il n'y a pas d'amour heureux d'Aragon.

4 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top