Les citations de Germaine de Staël.

1 — Qui est Germaine de Staël ?

Photo de Germaine de Staël Biographie courte : Écrivaine, romancière, épistolière, essayiste et philosophe française née le 22 avril 1766 à Paris, Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël, est décédée le 14 juillet 1817 dans sa ville natale. Fille de Suzanne Curchod, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres qui fréquentent assidûment le salon de sa mère. Grâce à la publication de De l'Allemagne (1813), elle popularise en France les œuvres des auteurs de langue allemande jusqu'alors relativement méconnues. Elle ouvre ainsi la voie au romantisme français, directement inspiré des premiers romantiques allemands et anglais. Atteinte d'une maladie de poitrine incurable, Madame de Staël succombe à l'aube du 14 juillet et repose au château familial de Coppet, situé en Suisse. Ses principales œuvres : Journal de jeunesse (1785), Sophie ou les sentiments secrets (1790), De l'influence des passions sur le bonheur (1796), Delphine (1802), Corinne ou l'Italie (1807), Sapho (1811), les Réflexions sur le suicide (1813), et De l'Allemagne, un essai littéraire et philosophique publié en 1813. (Source : Wikipédia)

2 — Les 136 pensées et citations de Germaine de Staël :

Les habitudes, les souvenirs, les circonstances créent autour de nous je ne sais quel enlacement que la passion même ne peut détruire. Brisé pour un moment, il se reformerait, et le lierre viendrait à bout du chêne.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

De tous les malheurs de l'amour il n'en est qu'un contre lequel la force de l'âme puisse se briser, c'est la mort de l'être qu'on aime et dont on est aimé.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

On rencontre dans la femme un être égal par l'esprit, une compagne de la vie, heureuse de consacrer ses facultés, ses jours, ses sentiments, à compléter une autre existence.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Le despote se regarde comme l'instrument des décrets du ciel.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Les despotes font toujours plus peur par ce qu'ils cachent que par ce qu'ils laissent voir.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

On n'a point recours au despotisme quand on a pour soi l'opinion.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

Il est des femmes si charmantes qu'un ange qui serait descendu sur la terre n'aurait pu choisir d'autres figures pour donner aux mortels l'idée des vertus célestes.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Qui a trop confiance en soi commet des fautes, mais qui a trop de défiance en commet aussi.

Germaine de Staël - Pensées détachées, 85.

La musique exprime les situations et les paroles les développent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Comprendre, c'est pardonner.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La grande préoccupation de l'amour est d'arriver à la possession de la personne aimée, celle du mariage est de consolider et de maintenir la possession obtenue.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Pour connaître le devoir il faut en appeler à sa conscience et à la religion.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'ordre dans une maison doit être comme les machines de l'Opéra, dont le jeu produit un grand effet, mais dont il faut que les cordes soient cachées.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'amour, c'est toi seule qui l'éprouves, c'est toi seule qui l'inspires.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'universalité des connaissances est nécessaire pour être supérieur dans une partie quelconque.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Les vertus qui ne diffèrent pas des vices aux yeux des hommes sont les plus difficiles à pratiquer !

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Quand on ne sait pas hurler avec les loups, il ne faut pas vivre avec eux.

Germaine de Staël - Les réflexions sur la vie (1813)

Le fanatisme religieux est l'ennemi des arts aussi bien que de la philosophie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il faut que l'amour-propre s'accoutume à faire crédit à la louange.

Germaine de Staël - Dix années d'exil (1811)

L'enthousiasme en tout genre est ridicule pour qui ne l'éprouve pas.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une nation n'a de caractère que lorsqu'elle est libre.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Un homme doit savoir braver l'opinion ; une femme s'y soumettre.

Germaine de Staël - Delphine, épigraphe (1802)

On cesse d'aimer, mais on ne cesse pas de vivre.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour-propre est ce qu'il y a au monde de plus inflexible.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Plus on aime, moins on se fie au sentiment que l'on inspire ; et quelle que soit la cause qui nous assure la présence de l'objet qui nous est cher, on l'accepte toujours avec joie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Cette vie n'a quelque prix que si elle sert à l'éducation morale de notre cœur.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

L'infini fait autant de peur à notre vue qu'il plaît à notre âme.

Germaine de Staël - Dix années d'exil (1811)

L'enthousiasme que l'amour nous inspire est comme un nouveau principe de vie.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

Une âme bien née n'a qu'un seul principe à observer dans le monde : faire toujours du bien aux autres et jamais de mal.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

Plus les hommes sont médiocres, plus ils repoussent loin d'eux la raison éclairée.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La conversation doit être comme les jeux où l'on jette la carte chacun à son tour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'amour-propre, si susceptible pour lui-même, ne devine presque jamais la susceptibilité des autres.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand l'amour sur un coeur ne peut rien, malheur à l'union dont il est le lien !

Germaine de Staël - Jane Gray (1790)

Le bonheur d'un jour est aussi difficile que la destinée de la vie entière.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du cœur.

Germaine de Staël - Les lettres sur Les écrits de J.-J. Rousseau (1814)

La littérature ne puise ses beautés durables que dans la morale la plus délicate.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Ce qui caractérise la véritable dignité morale de l'homme, c'est le dévouement.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Tout comprendre rend très indulgent, et sentir profondément inspire une grande bonté.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La divinité seule peut faire renaître une fleur quand le vent l'a flétrie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il est beau d'aimer par le cœur et par la pensée !

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La force de l'âme, c'est la vertu.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Il est si aisé d'être bon pour ses enfants qu'on ne doit pas en faire un grand mérite.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La sensibilité dans le mariage est un devoir, dans toute autre relation, la vertu peut suffire.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La morale doit être considérée dans l'homme, comme une inclination, comme une affection dont le principe est dans notre être, et que notre jugement doit diriger.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Rien n'est une excuse pour agir contre ses principes.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

Quand l'infortune est générale dans un pays, l'égoïsme est universel.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Les hommes qui n'inspirent aucun genre de respect aux femmes détruisent l'amour.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La pureté de l'âme et de la conduite est la première gloire d'une femme.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La vraie supériorité consiste dans la force de l'âme.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Dans le monde on a beaucoup de connaissances, et peu d'amis.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il faut pardonner d'avoir déchiré un cœur, les hommes ne savent pas le mal qu'ils font, et la société leur persuade que c'est un jeu de remplir une âme de bonheur, et d'y faire ensuite succéder le désespoir.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il y a dans le pouvoir sans bornes une sorte de vertige qui saisit le génie comme la sottise, et les perd également l'un et l'autre.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

Tout s'apaisera pour vous dans la vie, si vous restez toujours religieusement bon. Par degré, l'âme s'élève jusqu'à sentir son Dieu près d'elle comme un ami. Mon fils, il faut prier comme on aime, en mêlant la prière à toutes nos pensées ; il faut prier, car alors, on n'est plus seul.

Germaine de Staël - La douleur (1810)

Quand l'exagération est aperçue, on ne tient plus compte même du vrai.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Un homme qui sait quatre langues vaut quatre hommes.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le pâle avenir n'est plus pour moi que le spectre du passé.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand on aime, et qu'on ne se croit pas aimé, on se blesse de tout, et chaque instant de la vie est une douleur et presque une humiliation.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il n'y a guère d'autres maladies dans la jeunesse que les désappointements en amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La raison est la faculté qui juge toutes les autres.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Le bonheur de l'homme est dans le repos de sa conscience.

Germaine de Staël - La littérature (1799)
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3 — Autre œuvre de Madame de Staël :

De l'influence des passions (1796) »

4 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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