L'amour, c'est l'oubli de soi.
René Barjavel - Œuvre : La faim du tigre (1966)
Amour : ce qui demeure quand on a oublié toutes les raisons d'aimer.
Le pur amour désintéressé est l'oubli de soi.
Les déceptions de l'amitié se guérissent par l'indifférence ; celles de l'amour par l'oubli.
L'amour naît de rien et meurt de tout ; on s'aime sans raison, on s'oublie sans motif.
La peine d'amour est dans la méditation, le repos se trouve dans l'oubli.
L'amour véritable se reconnaît à deux signes authentiques, la constance et l'oubli de soi.
La femme qui a cessé d'aimer un homme et qui en aime un autre, oublie si bien son premier amour qu'elle est très étonnée que l'on se souvienne de ce qu'elle a oublié.
L'amour suppose l'oubli de soi-même, et la recherche du bonheur de l'autre.
L'amour, ce transport des sens, cette ivresse, cet oubli de tous les intérêts, je ne l'ai plus.
Un amour a beau s'oublier, il peut déterminer la forme de l'amour qui le suivra.
On oublie aisément un amour qui fait peur, en faveur d'un amour qui flatte.
La reconnaissance va quelquefois plus loin que l'amour, elle rougit de ses oublis.
Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.
L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.
La passion s'augmente par les retours qu'on fait sur soi : L'oubli est la seule sûreté qu'on puisse prendre contre l'amour.
Tout change, tout vieillit, tout périt, tout s'oublie ; mais qui peut oublier ses premières amours ?
En moi rien ne s'éteint ni s'oublie ; mon amour se nourrit de ton amour.
Les amours meurent par le dégoût, et l'oubli les enterre.
Aimer remplace presque penser ; l'amour est un ardent oubli du reste.