Les citations de Paul Verlaine.

1 - Qui est Paul-Marie Verlaine ?

Photo / portrait de Paul Verlaine Biographie courte : Critique littéraire, nouvelliste, écrivain et poète français né le 30 mars 1844 à Metz en Moselle, Paul Verlaine est mort à 51 ans le 8 janvier 1896 à Paris.

La famille de Verlaine :

Fils de Nicolas Auguste Verlaine (1798-1865), officier du génie, et d'Élisa Stéphanie Julie Josèphe Dehée (1809-1886), issue d'une famille de cultivateurs, de leur union célébrée le 31 décembre 1831 à l'hôtel de ville d'Arras naît Paul-Marie Verlaine le 30 avril 1844 à Metz. Fils unique du couple, Paul est baptisé en l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Metz.

Etudes et formation :

A 7ans, le jeune Paul est élève d'une petite institution de la rue Hélène de 1951 à 1953. Puis il passe 9 ans en pension à l'Institution Landry de 1853 à 1862, et suit les cours du Lycée Condorcet (à l'époque Lycée Impérial Bonaparte). Adolescent difficile, il obtient finalement son baccalauréat le 16 août 1862. En octobre de la même année, il s'inscrit à la faculté de Droit en vue de l'examen d'entrée au ministère des Finances. Il suit quelques cours, mais délaisse rapidement les bancs de l'Université pour les cafés du quartier latin, et les cercles littéraires parisiens. En 1862, Paul Verlaine entre à la compagnie d'assurances l'Aigle rue Laffitte, puis son père le fait entrer à l'administration de l'Hôtel de ville de Paris où il occupe un poste subalterne d'expéditionnaire.

Début de sa carrière :

Les premiers vers connus de Paul-Marie Verlaine, alors âgé de 14 ans, est un poème intitulé La mort envoyé à Victor Hugo le 12 décembre 1858. Verlaine publie à compte d'auteur son premier recueil, les Poèmes saturniens, en 1866, à 22 ans, un recueil de poésie emblématique de la littérature française.

Verlaine et la prison :

En 1871, sa rencontre avec Arthur Rimbaud bouleverse sa vie, il sacrifie son couple et s'enfuit avec lui en Angleterre, puis en Belgique. Au cours de ses voyages, il compose Romances sans paroles et l'envoie à son éditeur, Edmond Lepelletier, le 19 mai 1873. En juillet 1873, à Bruxelles, suite à une violente dispute entre les deux amants alcoolisés, Verlaine avec son revolver tire sur Rimbaud. L'un, Arthur, est blessé légèrement au poignet ; l'autre, Paul, est condamné à vingt-quatre mois de prison le 8 août 1873 pour pédérastie par le Tribunal de première instance du Brabant Wallon, même si Rimbaud a retiré sa plainte. Enfermé aux Petits Carmes, prison de Bruxelles, puis transféré dans la prison de Mons le 25 octobre 1873, il reçoit les premiers exemplaires de son recueil Romances sans paroles fin mars 1874. Libéré le 16 janvier 1875, il rentre en France et sombre à nouveau dans l'alcoolisme.

Le Prince des Poètes :

En 1880, il publie Sagesse, son cinquième recueil poétique écrit entre 1873 et 1880. Poète symboliste dont les vers sont plus près de la musique que de la littérature, Paul Verlaine a exprimé les commandements de son art dans Jadis et Naguère publié en 1884. Le recueil rassemble des poèmes écrits une décennie plus tôt et que couronne le célèbre Art poétique, publié en revue dès 1882, qui revendique un art « sans rien en lui qui pèse ou qui pose ». Il est alors reconnu comme un maître et un précurseur par les poètes partisans du symbolisme ou du décadentisme. En 1894, il est désigné comme « Prince des Poètes. »

Verlaine, et son mariage :

Le 11 août 1870, en l'église Notre-Dame de Clignancourt, il épouse Mathilde Mauté, parfois appelée Mauté de Fleurville (1853-1914). Elle est la fille de Théodore Mauté (1805-1887), rentier, et d'Antoinette-Flore Chariat, musicienne (1823-1883). Mathilde et Paul auront un enfant : Georges Verlaine (1871-1926). Leur divorce sera prononcé le 9 février 1885.

Décès et inhumation :

Le 8 janvier 1896, Verlaine meurt d'une pneumonie aiguë, à 51 ans, au 39 rue Descartes, dans le Ve arrondissement de Paris. Ses obsèques, réglées par le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, ont lieu le 10 janvier 1896 en l'église Saint-Étienne-du-Mont. Paul Verlaine repose au cimetière des Batignolles à Paris.

Ses principales oeuvres :

Poèmes saturniens (1866), Fêtes galantes (1869), Romances sans paroles (1874), et Sagesse, un recueil poétique publié en 1880. (Paul Verlaine sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 62 citations et pensées de Paul Verlaine :

Moi mort ou non, voici mon testament : Crains Dieu, ne hais personne, et porte bien ton nom.

Paul Verlaine - À George Verlaine, Amour (1888)

Ô la femme à l'amour câlin et réchauffant, et qui parfois vous baise au front, comme un enfant !

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Vœu (1866)

L'amour, c'est une phrase sous un mot.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Amoureuse du diable (1884)

Que ton vers soit la bonne aventure, et tout le reste est littérature !

Paul Verlaine - Jadis et naguère, L'art poétique (1884)

Il est grave : il est maire et père de famille.

Paul Verlaine - Monsieur Prudhomme (1866)

L'enfant se fait homme ou devient jeune fille et cependant que croît sa chair pleine de grâce, son âme se répand par-delà la famille, et cherche une âme soeur, une chair qu'il enlace.

Paul Verlaine - L'amour de la patrie, Bonheur (1891)

Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations.

Paul Verlaine - Fragments (1844-1896)

Je suis riche de tes beaux yeux.

Paul Verlaine - Je suis plus pauvre que jamais (1891)

Tes yeux sont les plus beaux du monde, et de ton sein je suis avide.

Paul Verlaine - Chanson pour elle (1891)

Chute des reins, chute du rêve enfantin d'être sage.

Paul Verlaine - Femmes, Partie carrée (1890)

Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Nevermore 2 (1866)

L'étreinte jalouse et le spasme obsesseur ne valent pas un long baiser.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Lassitude (1866)

Mets ton front sur mon front et ta main dans ma main, et fais-moi des serments que tu rompras demain.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Lassitude (1866)

Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone. Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure ; et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Chanson d'automne (1866)

Ce qu'il nous faut à nous, poètes, c'est l'étude sans trêve, c'est l'effort inouï, le combat non pareil, c'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève lentement, lentement, l'œuvre, ainsi qu'un soleil !

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Épilogue (1866)

Ô triste, triste était mon âme à cause, à cause d'une femme. Je ne me suis pas consolé bien que mon coeur s'en soit allé. Bien que mon coeur, bien que mon âme eussent fui loin de cette femme.

Paul Verlaine - Ô triste, triste était mon âme (1874)

Unissons dans nos deux misères le pardon qu'on nous refusait, et je t'étreins et tu me serres et zut au monde qui jasait !

Paul Verlaine - Compagne savoureuse et bonne (1891)

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête toute sonore encore de vos derniers baisers ; laissez-la s'apaiser de la bonne tempête, et que je dorme un peu puisque vous reposez.

Paul Verlaine - Green, Romances sans paroles (1874)

Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon cœur d'une langueur monotone.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Chanson d'automne (1866)

Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure ; et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte, deçà delà, pareil à la feuille morte.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Chanson d'automne (1866)

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Mon rêve familier (1866)

Ami, retiens ce point : on est le Diable, on ne le devient point.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Don Juan pipé (1884)

La chair est sainte ! il faut qu'on la vénère ; c'est notre fille et notre mère, et c'est la fleur du jardin d'ici-bas ! malheur à ceux qui ne l'adorent pas !

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Don Juan pipé (1884)

Tout est pour le mieux : tiens, prends, et bois à ma santé, bon vieux.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Don Juan pipé (1884)

L'amour est un dans tous et tous dans un.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Don Juan pipé (1884)

Femmes, aimez vos maris !

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Don Juan pipé (1884)

L'amour, c'est un peu de plaisir fin, beaucoup de joie, selon le plus ou moins de moyens qu'il emploie.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Amoureuse du diable (1884)

Ah, si je bois c'est pour me soûler, non pour boire !

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Amoureuse du diable (1884)

Que l'ivrogne est une forme du gourmand ? Alors l'instinct qui vous dit ça, ment plaisamment.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Amoureuse du diable (1884)

Millions en billets de mille qu'on liasse, ne pèsent pas beaucoup et tiennent peu de place.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Amoureuse du diable (1884)

Elle ne savait pas que l'enfer, c'est l'absence.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, Amoureuse du diable (1884)

De la musique avant toute chose.

Paul Verlaine - Jadis et naguère, L'art poétique (1884)

Que mon amour dût cesser ? Il ne peut que s'éterniser.

Paul Verlaine - Tu fus une grande amoureuse (1893)

Je pardonne, mon Dieu, pardonnez-moi.

Paul Verlaine - La vie est bien sévère (1891)

À vingt ans un trouble nouveau, sous le nom d'amoureuses flammes m'a fait trouver belles les femmes : Elles ne m'ont pas trouvé beau.

Paul Verlaine - Je suis venu, calme orphelin (1880)

La vie humble, aux travaux ennuyeux et faciles, est une œuvre de choix qui veut beaucoup d'amour.

Paul Verlaine - Sagesse, I, 8 (1880)

Pauvres gens ! l'art n'est pas d'éparpiller son âme.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Épilogue (1866)

Qu'il bruit avec un murmure charmant le premier oui qui sort des lèvres bien-aimées !

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, Nevermore (1866)

Le rire est ridicule autant que décevant.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens, prologue (1866)

Rien n'est meilleur à l'âme que de faire une âme moins triste !

Paul Verlaine - Écouter la chanson bien douce (1880)

Votre âme est un paysage choisi que vont charmant masques et bergamasques jouant du luth et dansant et quasi tristes sous leurs déguisements fantasques.

Paul Verlaine - Clair de lune, Fêtes galantes (1869)

Rêvons, c'est l'heure.

Paul Verlaine - L'heure exquise, La bonne chanson (1872)

Prends l'éloquence et tords-lui son cou !

Paul Verlaine - Jadis et naguère, L'art poétique (1884)

Toi mon dernier, mon seul témoin, viens çà, chère, que je te baise, que je t'embrasse long et fort, mon coeur près de ton coeur bat d'aise.

Paul Verlaine - Compagne savoureuse et bonne (1891)

Qu'importe ton passé, ma belle, et qu'importe, parbleu ! le mien : Je t'aime d'un amour fidèle et tu ne m'as fait que du bien.

Paul Verlaine - Compagne savoureuse et bonne (1891)

Sans doute tu ne m'aimes pas comme je t'aime, je sais combien tu me trompas jusqu'à l'extrême.

Paul Verlaine - Je suis plus pauvre que jamais (1891)

J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions, non pas nos torts, il n'en est en amour.

Paul Verlaine - Ballade en rêve (1888)

Vivent nous et vive l'amour !

Paul Verlaine - Tu n'es pas du tout vertueuse (1891)

Ô tes baisers épatants ! sois-moi fidèle si possible et surtout si cela te plaît.

Paul Verlaine - Tu n'es pas du tout vertueuse (1891)

Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles qui font souvent le bien et peuvent tout le mal.

Paul Verlaine - Sagesse (1880)

Si ces hiers allaient manger nos beaux demains ?

Paul Verlaine - Les faux beaux jours (1881)

Use de moi, je suis ta chose ; mon amour va, ton humble esclave.

Paul Verlaine - Tu fus une grande amoureuse (1893)

Plongé dans ce bonheur suprême de me dire encore et toujours, en dépit des mornes retours, que je vous aime, que je t'aime !

Paul Verlaine - J'ai presque peur, en vérité (1870)

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches, et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.

Paul Verlaine - Green, Romances sans paroles (1874)

Baiser ! Rose trémière au jardin des caresses !

Paul Verlaine - Il bacio, Poèmes saturniens (1866)

J'ai peur d'un baiser comme d'une abeille, je souffre et je veille, sans me reposer, j'ai peur d'un baiser.

Paul Verlaine - À poor young Shepherd (1874)

J'aime ton sourire qui m'accueille si gentiment !

Paul Verlaine - Pour E...

Le Dieu d'amour veut qu'on ait de l'haleine, il a raison !

Paul Verlaine - La dernière fête galante (1869)

L'amour est infatigable ! Il est ardent comme un diable, comme un ange il est aimable.

Paul Verlaine - Prologue (1896)

Tout est au mieux dans ce monde pire !

Paul Verlaine - Conseil falot (1884)

L'amour de la Patrie est le premier amour, et le dernier amour après l'amour de Dieu.

Paul Verlaine - L'amour de la patrie, Bonheur (1891)

C'est bien la pire peine de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon cœur a tant de peine !

Paul Verlaine - Il pleure dans mon cœur (1874)

3 - La poésie de Paul Verlaine :

Quelques poèmes à relire ou à découvrir »

4 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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