Les citations de Pauline de Meulan.

1 - Qui est Pauline de Meulan ?

Photo / portrait de Pauline de Meulan Biographie courte : Écrivaine, autrice de littérature pour la jeunesse et journaliste française née le 2 novembre 1773 à Paris, Elizabeth-Charlotte-Pauline de Meulan, dite « Mme Guizot », est décédée le 1er août 1827 à Saint-Ouen-le-Pin à 53 ans dans le Calvados.

Fille aînée du comte Charles de Meulan (1738-1790), conseiller du roi puis receveur général des Finances de Paris, et de Marguerite de Saint-Chamans (1746-?), issue de la vieille noblesse périgourdine, Pauline de Meulan reçoit une éducation soignée et évolue dans un milieu distingué, sa famille fréquentant notamment des poètes et moralistes comme Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, l'écrivaine et épistolière française Julie de Lespinasse, et le philosophe français Nicolas de Condorcet.

La Révolution et la mort de Charles de Meulan en 1790 plongent la comtesse et ses enfants dans la gêne financière. Avec les encouragements de Jean-Baptiste-Antoine Suard (1732-1817), homme de lettres et académicien français, Pauline commence à écrire pour pourvoir à ses besoins et à ceux de sa famille. En 1799, alors âgée de 26 ans, elle publie son premier roman Les Contradictions ou ce qui peut arriver, suivi de La Chapelle d'Ayton en 1800. En 1801, Suard crée le journal Le Publiciste et l'invite à y écrire, elle contribue également aux Archives littéraires de l'Europe (1804-1808). Pauline de Meulan et François Guizot se rencontrent pour la première fois le 13 avril 1807, ils se marient cinq ans plus tard, le 9 avril 1812 à l'Église de la Madeleine à Paris.

En 1821, elle publie le roman Raoul et Victor ou l'Ecolier, les Nouveaux Contes en 1823, les Lettres de famille sur l'éducation en 1826. Son roman Raoul et Victor ou l'Ecolier obtient un prix de l'Académie française en 1822.

Pauline de Meulan meurt le 1er août 1827 de la tuberculose, elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise. Ses restes sont ensuite transférés au cimetière autour de l'église de Saint-Ouen-le-Pin dans le Calvados afin d'y rejoindre son mari, François Guizot, mort le 12 septembre 1874.

Ses principales œuvres : Les contradictions (1799), Essais de littérature et de morale (1802), La vie des poètes français du siècle de Louis XIV (1813), Raoul et Victor ou L'écolier (1821), Les enfants, contes à l'usage de la jeunesse (1820), Les nouveaux contes (1823), Education domestique (1826), Une famille (posthume, 1828) et Les conseils de morale (posthume, 1828). (Pauline de Meulan sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 31 citations et pensées de Pauline de Meulan :

Quand on croit pouvoir chicaner sur ses devoirs parce qu'ils sont difficiles, il n'y en a pas qu'on ne puisse mettre en question ; car il n'y en a pas un qui, de temps à autre, ne coûte quelque chose à remplir.

Pauline de Meulan - Essais de littérature et de morale (1802)

Mon imagination est calme et mon tempérament actif ; j'ai des désirs vifs et des goûts bornés. Jamais mes fantaisies n'ont passé mes facultés, mais jamais aussi je n'ai hésité à satisfaire ma fantaisie. Incapable de désirer ce que je ne puis avoir, je l'ai toujours été également de me refuser ce qui se trouvait à ma portée.

Pauline de Meulan - Les conseils de morale (1828)

La raison peut-elle comprendre tout ce que le cœur peut sentir ? — La raison humaine a des bornes ; la sensibilité est infinie, et c'est pour cela qu'elle fait le tourment d'un être borné qui n'est pas capable de saisir tout ce qu'il est capable d'aimer, ni de contenir tout ce qu'il a la faculté de sentir.

Pauline de Meulan - Les conseils de morale (1828)

Celui dont les possessions sont bornées en a plus tôt mis ordre à ses affaires ; il ne faut pas beaucoup de temps à l'homme médiocre pour classer le petit nombre d'idées qui lui sont échues en partage !

Pauline de Meulan - Les conseils de morale (1828)

Tous les droits sociaux que nous tenons de notre nature d'hommes nous les tenons en vertu des devoirs qui ont été imposés envers nous à d'autres hommes comme nous. En quelque société que ce soit, le droit suppose le devoir, l'autorité des lois se fonde sur le devoir de les observer.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

L'idée de devoir doit précéder celle de droit comme la cause marche avant l'effet. Il y a des droits parce qu'il y a des devoirs, et non pas des devoirs parce qu'il y a des droits ; de même qu'il y a de la société parce qu'il y a des hommes, et non des hommes parce qu'il y a de la société.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Il nous arrive rarement de penser à deux choses à la fois quand notre droit blessé demande réparation, de nous rappeler toujours notre devoir. Il en résulte que beaucoup de gens se trompent sur leurs droits même, et croient avoir contre les autres un droit égal au dommage qu'ils en ont reçu. Il est clair cependant que si mon voisin brûle ma maison, je n'ai pas le droit pour cela de mettre le feu à la sienne.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Il est beaucoup moins vilain d'être bavarde que d'être rapporteuse.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La curiosité des enfants est rarement frivole, tout est pour eux objet d'instruction.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Pour entrer en société avec les hommes il suffit de les comprendre ; il n'est pas nécessaire de leur ressembler.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La bonne compagnie, qui n'est plus du tout ce qu'on entendait autrefois par ce mot, s'est séparée en deux classes aujourd'hui : l'une sérieuse et occupée, et l'autre oisive et frivole. Se ranger dans cette dernière classe, c'est abdiquer toute prétention à l'utilité en ce monde, c'est renoncer à prendre rang dans l'opinion accessible aujourd'hui à tant de genres de mérite, c'est déclarer enfin qu'on ne porte rien en soi qui vaille la peine d'être employé à autre chose qu'à des amusements sans intérêt.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La liberté est nécessaire à l'éducation de l'enfant, il faut qu'il apprenne à s'en servir. Si vous n'accordez pas à un enfant ce degré de liberté légitime que lui rendent nécessaire sa force et son activité, il les emploiera à vous échapper.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La liberté c'est la vie, c'est l'usage de nous-même. Comme notre vie, notre liberté nous est consacrée, et quiconque la borne nous doit compte du profit qui nous revient de la contrainte à laquelle il nous soumet.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Un homme de volonté à vingt ans ne croit pas à l'impossible, et s'inquiète peu de l'avenir.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Tant que l'enfance conserve sa simplicité naturelle, le moindre plaisir est pour elle une fête.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Il y a tant de jours dans une année employée à faire chaque jour la même chose !

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La santé, la raison et le savoir sont les vrais trésors de l'homme.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Il faut donner à l'indigent valide les moyens de travailler, et non de se passer de travail.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Il n'y a de société qu'entre les intelligences.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

L'estime s'attache à la personne ; elle la relève tout entière, et le moindre mérite acquiert de la valeur chez celui qui en possède un plus grand.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La réserve est le préservatif de la timidité.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

En apprenant à nous obéir, les enfants apprendront à se commander : c'est un grand exercice de la volonté que celui qui nous soumet à la volonté d'un autre.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Les plaisirs sont peu nécessaires quand on a du bonheur, car dans le bonheur tout devient plaisir.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Dans l'étude, ce qu'on a compris reste, et ce qu'on a appris s'oublie avec une singulière facilité.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

L'instruction n'a de ressources véritables que lorsqu'on y porte une certaine conscience, le goût de l'exactitude, le besoin d'étudier encore plus que l'ambition de savoir. L'instruction n'est sans danger, au moins de ridicule, que lorsqu'on sait assez pour comprendre qu'on ignore beaucoup, et qu'on peut se faire une idée assez nette de ce qu'on connaît pour s'arrêter et consentir à demeurer sans opinion sur ce qu'on ne connaît pas.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Ce qui est superficiel dans le savoir ne sert qu'à l'étalage, il n'y a de jouissances que dans les études approfondies.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Rien n'est plus aisé que de se croire savant quand on n'est pas arrivé jusqu'aux difficultés.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Si l'on sait ce que nos connaissances acquises valent, on sait aussi ce qu'elles nous ont coûté.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Le moyen d'abandonner peu dans ses entreprises, c'est d'être lent à commencer. Beaucoup d'idées, pour peu qu'on leur en laisse le temps, s'effacent et s'éteignent entre le premier dessein d'agir et le commencement de l'action.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

La plupart des gens qui ont le plus entrepris dans leur vie sont bien souvent ceux qui n'ont rien fini.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

Le vrai plaisir du savoir, c'est l'étude. Nous aimons, dans les connaissances acquises, ce qu'elles nous promettent de connaissances nouvelles : savoir, c'est le bonheur d'hier, précieux surtout parce qu'il garantit le bonheur de demain.

Pauline de Meulan - L'éducation domestique (1826)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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