Les citations de Publilius Syrus.

1 - Qui est Publilius Syrus ?

Photo / portrait de Publilius Syrus Biographie courte : Philosophe, écrivain et poète latin, né esclave, venu de la Syrie à la suite des triomphes de Pompée, affranchi par Domitius qui lui laissa le nom de sa patrie originaire, protégé par Jules César, Publilius Syrus (Publilius le Syrien) est né vers 85 avant Jésus-Christ, il est mort à une date inconnue après 43 av. J.-C.

Syrus et Jules César :

Conduit à Rome comme esclave, il se fît remarquer dans la maison de son maître par ses qualités intellectuelles, son humour et son aptitude pour la poésie. Ses talents lui valurent la liberté. Publilius Syrus acquit une grande réputation par ses mimes, petites pièces dont le comique emprunté à la réalité familière et le ton sentencieux plaisaient aux Romains. Dans une occasion célèbre, lors des représentations dramatiques qui contribuèrent à l'éclat des jeux donnés par Jules César en 45 avant J.-C., Syrus l'emporta sur tous ses concurrents, au nombre desquels on comptait Decimus Laberius, chevalier et poète latin également auteur de mimes.

Ses sentences morales :

Les mimes de Publilius Syrus auraient servi de livres de classe pour les enfants. Son premier recueil de sentences morales se composait d'un millier de vers ïambiques et trochaïques dont chacun offrait un sens complet et exprimait quelque idée morale, quelque observation sur la vie, quelque précepte de conduite. On connaît encore de Syrus un fragment de dix vers sur le luxe, qui se trouve cité dans le Satiricon de Pétrone au chapitre XXXVII. Les Sentences de Publilius Syrus furent publiées pour la première fois et en partie seulement par Érasme de Rotterdam, d'après un manuscrit de Cambridge dans un volume qui contenait aussi les Distiques de Denys Caton et divers ouvrages analogues (1516). (Publilius Syrus sur Wikipédia)

2 - Les 192 sentences et citations de Publilius Syrus :

Quand on a fait tout ce qu'on peut, on n'est pas obligé à davantage.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme fort obtient tout ce qu'il se commande.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui a fait une promesse folle doit malgré tout tenir sa parole.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qu'importe un peu plus tard que la mort nous délivre ? Vivre longtemps n'est rien ; le tout est de bien vivre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Pour qui veut vivre à l'aise en épicurien, oublier la sagesse est le meilleur moyen.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Avoir l'air d'être heureux n'est pas le bonheur, l'homme véritablement heureux l'est au fond du cœur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une âme blessée, dans tout son tourment, n'écoute la raison que difficilement.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un cœur bienveillant rencontre un grand nombre de parents.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

À table de conteur laisse à d'autres le rôle, tu passes pour bavard quand tu crois être drôle.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune donne beaucoup de choses en usufruit, rien en propriété.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Tout retard nous déplaît, mais il nous apprend à penser.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Ce qui nous importe le plus, c'est ce que nous sommes, et non ce qu'on nous croit.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il nous importe plutôt de vivre bien que de vivre longtemps.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un esprit qui sait craindre sait aussi choisir la voie la plus sûre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui soutient un coupable se rend complice de sa faute.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La loi ordonne le supplice du coupable pour servir d'exemple, et réfréner le vice.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune veille à ce que l'homme ne soit jamais sans douleurs.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'oubli de soi-même est la pierre de touche de la vraie grandeur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune fait perdre l'esprit à celui qu'elle favorise trop.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dieu est un sublime créateur, il a créé la femme, plus belle que les fleurs.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut ignorer une chose que de la savoir mal.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand l'accusateur plaide et juge à la fois, c'est la force qui règne à la place des lois.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Ou garde le silence, ou dis-moi des choses, qui fassent regretter de voir tes lèvres closes.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

C'est mourir deux fois que mourir au caprice d'autrui.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne rit pas de tout avec tout le monde.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Seconder un coupable, c'est l'être deux fois.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une dignité déshonore celui qui en est indigne.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune ne se contente jamais de nuire une seule foi.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La fortune est, comme le verre, brillante et fragile.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qu'importe ce que vous avez, ce qui vous manque est bien plus considérable.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'orgueil détruit l'intérêt que le malheur inspire.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dompter sa colère, c'est vaincre un grand ennemi.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est honteux de dire ce qu'il n'est pas honnête de faire.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'emprunteur se place au-dessous du préteur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'argent emprunté prive de l'indépendance.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme irrité, en voulant se venger sur autrui, se venge sur lui-même.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui qui fait un second naufrage ne peut accuser Neptune.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'indulgence nous ménage de bons défenseurs.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un bienfait est dû comme il est accordé.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le bonheur le plus facile à faire est celui d autrui.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La colère meurt promptement dans un bon cœur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'or irrite la soif de l'or, et ne l'étanche pas.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui-là dort bien qui ne sent pas combien il dort mal.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'inaction est toujours le meilleur parti pour celui qui n'a pas de bonheur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il faut voir dans le mal d'autrui ce qui est à fuir.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Savoir rendre, c'est multiplier les bienfaits.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Pensez du mal d'un ennemi, mais n'en dites pas.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le moins pauvre des hommes est celui qui désire le moins.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le comble de la misère est une vieillesse pauvre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'avare est aussi pauvre de ce qu'il a que de ce qu'il n'a pas.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

On vit heureux tant qu'on ignore son malheur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une perte ignorée n'en est pas une.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

On ne surmonte jamais de péril sans en courir un autre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dieu conduit le méchant au supplice.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Au milieu des tourments la douleur est immense, pour qui vit seul et qui souffre en silence.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si vous êtes marin, restez à la galère, et ne vous mêlez pas de ce qu'on fait à terre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand de périls il marche accompagné, un jour de plus pour l'homme est un jour de gagné.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Se conduire mal est indigne d'une personne bien née.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La foule des faux amis s'attelle à la richesse, elle s'éprouve à l'heure où sonne la détresse.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La foule est toujours une preuve de la plus mauvaise cause.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une demeure n'est jamais trop petite ou trop étroite quand on y reçoit beaucoup d'amis.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui refuse à servir son pays s'en exile.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Si tu obéis avec mauvaise volonté, tu es un esclave ; si tu obéis avec bonne volonté, tu es un serviteur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand l'esprit est distrait et se trompe de route, les yeux ne tardent guère à ne plus y voir goutte.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Pour avoir désiré porter un front cornu, le chameau se trouva d'oreilles dépourvu.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le seul ressouvenir d'un fol emportement est encore de colère un léger mouvement.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le coupable supplie, implore ; l'innocent se révolte, et jamais à prier ne descend.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le barbare, aujourd'hui qui t'écrase du pied, implorera demain peut-être ta pitié.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme qui jeûne, après avoir donné le sien, est un vivant reproche à tous les gens de bien.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les femmes, qui toujours vont à l'extrémité, vont aussi le plus loin dans la perversité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Jamais, même au moment où le surprend la mort, l'honnête homme ne doit tromper, ni faire tort.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Au bonheur à venir rien n'est plus dommageable que de s'acoquiner par trop au confortable.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La bonne renommée, aux ombres de la nuit, ne laisse pas voiler l'éclat dont elle luit.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La volupté nuit toujours à celui qu'elle caresse.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut être vaincu lorsqu'au parti vainqueur la victoire est fatale, et doit coûter l'honneur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Toujours trembler, toujours vivre dans la terreur ! Mieux vaut mourir : la mort est un sort bien meilleur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La terreur est toujours un dangereux système : plus on est craint, et plus on doit craindre soi-même.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Lorsqu'un grand citoyen descend dans le cercueil, ce jour, pour la patrie, est un long jour de deuil.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Est-il riche ? Voilà ce qu'on veut tous savoir, mais vertueux ? Qui songe à s'en apercevoir ?

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le moindre bruit, grossi par des voix charitables, suffit pour amener des maux incalculables.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dès le jour où le vol a pu souiller leurs mains, la discorde naquit et brouilla les humains.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Chaque homme, plus ou moins, brille par un côté, et trouve quelque part sa spécialité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

On n'accorde jamais assez à une espérance imprudente.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui qui prend conseil de la bonne foi est équitable même envers son ennemi.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Laisse, sans t'en moquer, chacun faire à sa guise, de crainte qu'à ton tour on te ridiculise.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand vous froissez un cœur qui ne bat que pour vous, vos larmes ont bientôt désarmé son courroux.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Après le fol amour, l'implacable colère est de toutes nos actions, la pire conseillère.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les bons sont peu communs dans le siècle où nous sommes, qui veut vivre en paix, doit fuir les hommes.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

En vain autour de toi tes amis sont réunis, mais tes pensées sont ailleurs, exilé, tu rêves à ton pays.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Faire son héritier d'un vieillard qui s'en va, c'est au fond d'un sépulcre enterrer ce qu'on a.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.
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