Les 73 citations et pensées grecques.
Préfère l'étranger qui aime la justice à tes plus proches parents qui ne la respectent pas.
Ce n'est pas acquérir une science méprisable que d'apprendre à supporter la sottise des ignorants.
Comme tu ne dois pas sortir de ton logis sans penser à ce que tu vas faire, tu n'y dois pas rentrer sans méditer sur ce que tu as fait.
C'est moins la mort qui est horrible que le fantôme sous lequel on nous la fait envisager.
Heureux l'homme qui ne croit rien de ce que disent les envieux.
Il vaut mieux perdre que de s'enrichir par des voies injustes, parce que l'un ne fait de la peine que pour un temps, au lieu que l'autre afflige toujours votre conscience.
L'hirondelle nous amène la belle saison ; et les paroles du sage, la tranquillité de l'âme.
La fausseté ne peut longtemps se soutenir, elle n'a qu'un instant pour tromper.
Le devoir des pères et mères n'est pas de préparer leurs enfants à la volupté, mais de les former à la tempérance. S'ils entretiennent leur enfance dans la mollesse, jamais ceux-ci n'auront la force d'y renoncer. Ils croient les élever, ils ne font que les corrompre.
Défie-toi de l'homme empressé qui cherche toujours à se mêler des affaires des autres.
Tant que tu vivras, cherche à t'instruire : ne présume pas que la vieillesse apporte avec elle la raison.
La famille qui n'a pas trop de richesses, et qui ne souffre pas la pauvreté, jouit d'un bonheur désirable.
Ces gens qui appliquent toute leur intelligence à des choses inutiles ressemblent assez bien à l'oiseau de nuit qui voit clair dans les ténèbres et devient aveugle à la clarté du soleil. Leur esprit est plein de sagacité quand ils l'appliquent à de savantes bagatelles : il ne voit plus quand il est frappé de la véritable lumière.
Donne ta confiance aux actions des hommes, ne l'accorde pas à leurs discours : on ne voit que des gens qui vivent mal et parlent bien.
Si tu ne veux dépendre d'autrui, ne compte que sur toi-même, agis.
Pour ne dépendre de personne, il faut vivre de son travail.
La paresse engendre les soucis, elle est la mère de tous les vices.
Soyons riches sans orgueil, pauvres sans abattement, et n'insultons pas aux maux de l'infortuné.
La négligence des parents dans l'éducation de leurs enfants est souvent pour eux la cause de bien des chagrins. La vigne qu'on ne cultive pas ne donne pas de fruits ; de même les enfants dégradés par le vice, ou par le défaut d'éducation, deviennent inutiles à la société.
Un bon père et une bonne mère ne négligent rien pour que leurs enfants leur ressemblent. Ils savent qu'il en est des jeunes gens comme des plantes, que c'est à leurs premiers fruits qu'on connaît ce qu'on doit en attendre pour l'avenir.
Se livrer aux perfides insinuations du flatteur, c'est boire du poison dans une coupe d'or.
Une femme estimable regarde comme une loi sacrée la volonté de son époux.
L'intérêt seul devrait suffire pour inspirer l'union fraternelle. Qu'un citoyen ait pour appui l'amitié de ses frères, on lui marque bien plus d'égards que s'il en était privé, et l'on ne se hasarde pas si légèrement à lui faire une injustice.
La source de la gloire et du bonheur est dans le travail.
Il faut coudre la peau du renard où manque celle du lion.
La société est bien gouvernée, quand les citoyens obéissent aux magistrats, et les magistrats aux lois.
Les courtisans ressemblent à ces jetons dont on se sert pour compter, ils changent de valeur au gré de celui qui les emploie.
Ne donne pas à tes amis les conseils les plus agréables, mais les plus avantageux.
L'obéissance est la mère du bonheur.
Les hommes qui se vantent le plus ressemblent à une fausse pièce en or : le dehors semble précieux, mais une fois que vous en aurez gratté la surface, il n'en restera plus qu'un vil métal sans aucune valeur.