Les 26 pensées et citations de Victor Hugo :
J'ai lutté pour le vrai, pour le bon, pour l'honnête, et j'ai subi vingt ans l'exil dans la tempête ; je recommencerai demain, si Dieu le veut ; ma conscience dit : Marche ! et rien ne m'émeut.
Derrière lui le meurtre laisse un vomissement qu'un jour il faudra boire.
Grandir, c'est voir grandir ses maux.
Je n'ai jamais connu l'art de désespérer ; il faut pour reculer, pour trembler, pour pleurer, pour être lâche, et faire avec l'honneur divorce, se donner une peine au-dessus de ma force.
Cette société usurpe notre bien, et prend tout même à ceux qui n'ont rien.
On peut trouver le mal en cherchant trop le bien.
Le cœur s'attendrit mieux lorsque l'esprit comprend.
La méchanceté naît où la hauteur cesse ; avec la petitesse on fait de la bassesse.
À quoi bon avoir tant lutté si tout s'effondre !
La rancune est un glaive oublié, mais qu'on retrouve ; hélas ! la haine est une dette.
Lorsqu'un homme est traqué comme une bête fauve, fût-il mon ennemi, si je peux, je le sauve.
Les fautes que je fais sont des fautes sincères ; l'hypocrisie et moi sommes deux adversaires.
Je crois ce que je dis, je fais ce que je crois.
Les dépenses de sang innocent sont des dettes.
Le présent est l'enclume où se fait l'avenir.
Hélas ! que saurait-on si l'on ne savait point que la mort est vivante ! Un paradis, où l'ange à l'étoile se joint, rit dans cette épouvante.
Pourquoi tant de combats, de larmes, de regrets, et tant de tristes choses ; et pourquoi Dieu voulut que je fusse un cyprès, quand vous étiez des roses.
Le sort étant sous le hasard, l'homme, ignorant auguste, doit vivre de façon qu'à son rêve plus tard, la vérité s'ajuste.
Quand la tempête gronde, mes amis, je me sens une foi plus profonde ; je sens dans l'ouragan le devoir rayonner, et l'affirmation du vrai s'enraciner.
L'on semble plus juste alors qu'on est plus grand.
Le péril croissant n'est pour l'âme autre chose qu'une raison de croître en courage.
Qui combat la France attaque l'avenir.
Je n'ai pas d'ennemis quand ils sont malheureux.
Me voilà presque seul dans cette ombre où je vais ; Dieu m'ôte la famille.
Je n'abdiquerai pas mon droit à l'innocence.
Ce siècle est à la barre et je suis son témoin.