Le baiser est le comble de la joie quand il est pour deux amants le gage qu'ils ont longtemps désiré, le gage d'un bonheur qui désormais leur paraît infini.
Près d'une personne que l'on aime et dont on est aimé, qu'a-t-on à lui dire ? Tout n'est-il pas au-dessous de ce qu'on sent ?... Pour s'entendre, ne suffit-il pas de se regarder ? Et pour se comprendre, ne suffit-il pas de s'aimer ?
Quand on aime, on approuve tout ; on est content de tout : on est si indulgent quand on est amoureux et heureux ! On se croit seul en ce monde au milieu de l'assemblée la plus nombreuse ; on a tous les goûts de celle que l'on aime ; les plaisirs de l'un deviennent les plaisirs de l'autre, et tout est plaisir quand on s'aime, tout rappelle l'amour à des amants.
Je cherche dans ce monde une sœur pour mon âme, un cœur qui me réponde, et que cette âme-là brille dans un œil bleu ou bien dans un œil noir, cela m'importe peu. Je cherche mon âme sœur, un cœur aimant qui réponde à mon cœur aimant.
Soupirs, billets doux, la main pressée par une main aimante, portraits échangés, clair de lune, promenade dans les bois, mouchoirs, cheveux, parfums, sourires, toutes ces douces choses si charmantes à donner, à recevoir, à garder sur son cœur quand on aime et qu'on est aimé.
Le ciel a jeté au hasard, dans le monde, bien des âmes fraternelles : isolées, elles souffrent, elles désirent ; mais les circonstances les rapprochent, elles se reconnaissent et s'élancent l'une vers l'autre avec amour.
Il n'y a pas, parmi les anges, de joies plus pures que celles d'un premier amour qui obtient une première faveur.
Un premier amour ne meurt jamais tout entier dans le cœur d'une femme, c'est la route abandonnée dont on retrouve la trace sous l'herbe qui la cache ; c'est la fleur depuis longtemps flétrie qui cache dans son calice desséché un reste mystérieux de son suave parfum.
L'âme des amoureux est comme un temple saint, où l'encens brûle sans cesse, où toutes les espérances sont d'immortalité.
La femme est faite pour aimer, et, dans ses faiblesses comme dans ses sacrifices, c'est toujours l'amour qui triomphe.
L'amour est un habile opticien, il sait rapprocher les distances et embellir les perspectives.
L'amour étant le plus beau des cadeaux que le monde puisse faire à un être humain, il ne faut pas que la moindre idée de récompense vienne le gâter.
Il n'y a pas d'amour sans enthousiasme ; c'est la sève qui le vivifie comme l'estime est le parfum qui l'embaume.
L'amour n'est pas seulement un sentiment, il est aussi un art. Quelque mot simple, une précaution, un rien, révèle à une femme le grand et sublime artiste qui peut toucher son cœur sans le flétrir.
Au matin d'une nuit partagée en amoureux, la couleur du jour s'appelle souvent bonheur. C'est une couleur très rare, mais qu'il est possible de reconnaître dans l'éclat des yeux de l'un ou de l'autre.
Ton sourire enfantin, ta voix qui me touche, et ce je ne sais quoi dont le charme secret, invite mes baisers à voler sur ta bouche, tu les tiens de l'Amour, c'est un don qu'il t'a fait.
Auprès de la femme que l'on aime il se dégage un parfum céleste, ce n'est plus de l'air, c'est de l'amour qu'on respire.
L'amour embellit tout, jusqu'à la beauté même, ou plutôt il fait la beauté. C'est à lui qu'un beau teint doit sa vivacité ; par lui, par son pouvoir suprême, des boucles de cheveux ornés de quelques fleurs, sont autant de filets où se prennent les cœurs.
L'amour qui ne s'accroît pas de jour en jour est une passion misérable.
L'amour d'une mère est extrême ; voir périr ses enfants ou périr elle-même, pour une mère c'est tout un.
L'amour est un grand enfant, la femme est sa poupée.
L'amour est un de ces maux qu'on ne peut cacher : un mot, un regard, le silence même le découvre.
L'amour fait tout l'esprit ou toute la sottise de la plupart des femmes.
L'amour est une vapeur qui va du cœur à la tête, et rend frénétiques ceux qu'il possède.
L'amour idéal, on le cherche, on le désire, on l'espère, et quand vient la mort, on le cherche encore.
L'amour est un ingénieux qui trouve toujours un moyen de se rendre maître d'un cœur.
L'amour est une fièvre passagère qui prend par un frémissement et finit par un bâillement.
L'amour est un roman du cœur dont le récit n'appartient qu'aux amants.
L'amour est la suprême puissance du cœur, un mystérieux enthousiasme qui renferme en lui la poésie.
L'amour est la plus sotte de toutes les occupations lorsqu'elle est médiocre.
L'amour est un baume qui guérit, par la générosité et la complaisance, tous les conflits.
L'amour a un caractère si particulier, qu'on ne peut le cacher où il est, ni le feindre où il n'est pas.
L'amour élève ou avilit l'âme, suivant l'objet qui l'inspire.
Qui ne connaît pas l'amour ne connaît pas ce que la jouissance a de plus doux.
L'amour ne donne aucun droit sur l'autre, seulement le devoir de le respecter.
L'amour maternel est le seul bonheur qui surpasse toutes les promesses de l'espérance.
L'amour est un dieu qui enivre nos sens, il attendrit notre cœur, il s'empare de toute notre existence.
L'amour est le premier des plaisirs, puis ensuite la plus douce des erreurs.
L'amour est la seule passion qui s'empare à la fois de notre cœur et de notre corps, il enivre nos sens.
Les belles sont des roses, l'amour est un papillon, l'amour voltige de belle en belle, comme le papillon de rose en rose : Roses à peine éclosent, défiez-vous de l'inconstant papillon.