Quelquefois, en songeant au Temps qui toujours passe,
On voudrait arrêter la marche dans l'espace
De ce vieillard, qu'en vain nos cris vont supplier...
Rien ne change pour lui, quand pour nous tout diffère : Il avance, et sait faire
Que sous le poids des ans les fronts doivent plier...
Sans suspendre jamais son pas une minute,
Seul il voit, sans pâlir, cette éternelle chute
Du grain qui tombe au fond du fatal sablier ! —