La mort, cette faux, aussi longtemps que nous sommes vivants, ne fauche, autour de nous, que les autres. Jour après jour, nous y échappons. Elle nous frôle, parfois même elle nous égratigne, mais finalement, aussi longtemps que nous sommes vivants, elle nous épargne. Et le Temps passe, discret, comme pour se faire oublier. Il passe même, souvent, à côté de nous. Comme si nous restions là, immobiles, sereins, oubliant le Temps. D'ailleurs, nous le disons souvent, sans nous en rendre compte : Qu'est-ce que tu fais ? Je passe le temps.
Il est vrai, ma fille, que le temps passe partout, et il passe vite : vous criez après lui parce qu'il vous emporte toujours quelque chose de votre belle jeunesse ; mais il vous en reste beaucoup. Pour moi, je le vois courir avec horreur, et m'apporter en passant l'affreuse vieillesse, les incommodités, et enfin la mort.
En ce monde, rien ne reste, tout s'écoule, tout passe comme l'ombre ! Nous sommes soumis, nous aussi humains, à la loi de l'éternel devenir, et, comme nous, nos images vieillissent. Nous retrouvons, nous devinons sous leurs rides ce qu'elles étaient jadis ; mais l'émotion qu'elles nous ont causée, nous ne la ressentons plus : nous avons beau nous frapper le cœur, il n'en sort plus rien ; nous avons beau souffler sur les tisons, la dernière étincelle est morte étouffée par les cendres d'une vie qui se consume. Qui ne s'est affligé de ne pouvoir savourer de nouveau certaines ivresses qui ne grisent qu'une fois ? Qui ne s'est plaint de ne pouvoir rajeunir ses amours ? Qui ne s'est obstiné à chercher du regard, dans ses souvenirs, quelque chose, quelqu'un, d'à jamais disparu ?
Hélas ! mes paisibles jours coulent avec trop de vitesse, et mon indolence et ma paresse n'en peuvent suspendre le cours ! Déjà la vieillesse s'avance, et je verrai dans peu de temps la mort exécuter l'arrêt du sort, qui m'y livre sans espérance !
Ce n'est pas le temps qui passe, c'est nous qui nous écoulons le long de son éternelle immobilité.
Oh ! que le temps passe vite ! Hélas ! Je le regrette ? Non, je ne regrette pas le temps, ni rien de ce qu'il nous emporte ; ce n'est pas la peine de jeter ses affections au torrent !
Dans le temps de la jeunesse, on n'aime que le plaisir. Dans un âge plus mûr, même dans la vieillesse, par d'autres passions on se laisse saisir. Ainsi donc, de songe en songe, esclave de l'erreur, esclave du mensonge, on arrive au dernier moment. Peut-être touchons-nous à ce moment funeste ; employons le temps qui passe et qui nous reste à réparer celui de notre aveuglement.
La vie passe comme un torrent qui coule toujours et ne s'arrête jamais.
Le temps qui est passé est à nous, il n'est rien dont nous soyons plus assurés que de ce qui a été. L'espérance de l'avenir nous rend ingrats des biens que nous avons reçus, comme si ce que nous attendons de favorable ne devait pas être bientôt mis au rang des choses passées.
Le temps fuit, il s'échappe en morcelant la vie ; ah ! c'est toujours trop tôt que nous redemandons les heures pour en jouir mieux !
Passent les jours et passent les semaines, ni temps passé ni les amours reviennent.
Le temps passe. D'accord. Mais il n'a pas de mérite, il n'a que ça à faire.
Soyons clairs : pour les jeunes le temps passe aussi vite que pour les vieux ; la seule différence c'est que les jeunes, eux, s'en foutent.
Le temps passe cent fois plus vite qu'on ne croit.
La vie de l'homme s'écoule et fuit, la mort à grand pas le suit.
La jeunesse est chose si légère, cueillons quand il est temps cette fleur passagère.
Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours !
L'homme n'a point de port, le temps n'a pas de rive ; il coule et nous passons !
La vie est un jeu compliqué qui permet de ne pas voir le temps passer.
Le temps que nous ne savons pas employer, tant qu'il dure, nous paraît une éternité, mais une fois passé, ce n'est plus qu'un moment dont le souvenir fugitif échappe à notre pensée.
Le temps passe la main sur tout, abaisse tout, maîtrise tout ; les plus vives affections abandonnées à elles-mêmes ne sauraient lui résister ; il les pousse toutes à leurs fins, et il en est une foule qu'il y mène.
Du temps qui fuit sachons jouir, bonheur d'aimer passe richesse ; jusqu'à notre dernier soupir, rendons caresse pour caresse.
Les présents du Temps sont insaisissables : le temps d'avancer la main, il a déjà fui.
Tout passe, tout fuit ici-bas, nous sommes emportés par le rapide tourbillon du temps.
La vie passe comme un torrent, qui coule sans cesse à grands flots, puis un jour s'arrête.
Le temps vole et m'emporte malgré moi, j'ai beau vouloir le retenir, c'est lui qui m'entraîne.
Tout passe et tout fuit sur cette terre : profitez de chaque instant, la vie n'est qu'un moment.
Tel un sablier, la vie s'écoule et le temps perdu est du temps inachevé.
Le temps qui passe ne guérit de rien.
Le temps fuit ; la conscience crie ; la mort menace ; le ciel sollicite ; l'enfer gronde ; et l'homme dort.
Les peines du temps présent seraient bien peu de chose, si elles ne nous rappelaient pas le souvenir des plaisirs du temps passé. Nous ne nous plaignons de ce qui est, que parce que nous regrettons ce qui n'est plus.
Il est des maux sur lesquels le temps passe en vain, et ne les guérir point.
La vie est un torrent, le temps passe et passe incessamment.
L'âge passe comme le soleil qui laisse l'ombre derrière lui : Le lever, c'est la jeunesse ; le coucher de l'astre, c'est la vieillesse.
L'âge s'écoule et descend à pas lents vers la tombe.
Le temps est le rivage de l'esprit, tout passe devant lui, et nous croyons que c'est lui qui passe.
Laisser passer le temps sans emploi, c'est perdre un bon revenu.
Le temps presse quand il faut vivre et faire vivre toute une famille !
Comme le sage, laissons passer les jours sans les compter !
Le temps qui passe ne s'en va pas plus vite que les minutes heureuses.
Il est temps que nous apprenions à vivre dans la minute, à nous accommoder de l'heure qui passe.
Chacun pleure à sa façon le temps qui passe.
Mes jours fondent comme la neige au souffle du courroux divin ; mon espérance, qu'il abrège, s'enfuit comme l'eau de ma main.
Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'art est long et le temps est court.
Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps.
Hâtons-nous, le temps fuit, et nous traîne avec soi : le moment où je parle est déjà loin de moi.
Seuls les yeux ne vieillissent jamais : l'âge passe et ne touche pas le regard.
Empire, gloire, liberté, tout est par le temps emporté.
Les premiers à fuir sont nos premiers beaux ans.
Que le temps passe plus vite quand l'ennui l'étire.
Pendant que les années passent, les idées marchent.
Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, le temps s'enfuit et tout s'efface.
Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps.
Un des devoirs de la vieillesse est de faire usage du temps : Moins il nous en reste, plus il nous doit être précieux.
La vie s'enfuit et jamais ne s'arrête, la mort vient sur ses pas à étapes forcées.
On meurt chaque jour, le temps s'empare sans relâche d'une portion de notre existence.
Il faut toujours garder dans notre vie tous les bonheurs qui nous ont plu, et puis enfin garder la nostalgie du temps qui ne reviendra plus.
Mille ans sont si peu de temps pour posséder ce qu'on aime, si peu de temps pour le pleurer !
Le temps qui passe emporte les peines et les plaisirs.
Le temps qui passe est un traînard, le temps passé est trop pressé.
Profite de la vie, elle passe à la vitesse du vent?