L'on ne préfère personne à son ami mais l'on ne préfère aucun ami à soi-même.
Proverbe africain ; Les proverbes bamilékés du Cameroun (1962)
L'on ne préfère personne à son ami mais l'on ne préfère aucun ami à soi-même.
La débauche est une chasse ouverte, elle n'a pas de gibier préféré.
Qui s'adonne à la débauche détruit son foyer.
Qui est trop familier finit pas se faire mépriser.
En voyageant on trouve la sagesse.
Petit à petit le coton devient pagne.
Le vent agite les feuilles des arbres comme la mort secoue les hommes.
La poule acquise de façon malhonnête ne pond pas.
Qui apporte la cola, apporte la vie.
Toute bouche rouge n'est pas bouche de sorcier.
L'homme debout a emporté la part de l'homme assis.
Quand on a mangé salé, on ne peut plus manger sans sel.
L'eau lave la personne, mais c'est Dieu qui la purifie.
La malhonnêteté est une maladie ; quiconque est malhonnête en mourra.
On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré.
Dieu a fait les blancs, Dieu a fait les noirs, c'est le démon seul qui fait les métis.
Il faut un village pour éduquer un enfant.
Ce qui sera consommé par ennemi, ne le refuse pas à ton prochain.
Une fois c'est oublier, deux fois c'est méchanceté.
L'orphelin vole là où il a cultivé.
La promesse est plus contraignante que la dette.
Point de jouvence qui dure dix ans.
Un lion ne prête pas ses dents à un autre lion.
La mère est celle qui prend le couteau par la lame.
L'homme généreux est souriant ; l'avare est contracté.
Le coléreux se fait du tort à lui-même.
Qui règne ne régnera pas toujours.
L'arbre sec (faible) s'appuie sur le vert (fort).
Le feu qui te brûlera, c'est celui auquel tu te chauffes.
Le pauvre, satisfait de son sort, est plus heureux que le potentat ambitieux.