Les gens sont tous différents les uns des autres comme tes doigts le sont.
La calomnie tue trois personnes : elle tue le calomniateur lui-même, celui qui accueille les paroles du calomniateur et le calomnié.
Ta jeune mariée, tu auras tout le temps pour l'éduquer.
Si les feuilles sont amères, le vinaigre qu'on en fait sera âcre.
Si les nuages sont clairs, il y aura peu d'eau ; si les nuages sont noirs, c'est un signe qu'il y aura beaucoup d'eau.
Cette maison qui m'a élevée est encore là, elle ne m'abandonnera jamais.
Là où le maître de la maison avait suspendu ses armes, un simple berger suspend maintenant sa corbeille.
En juillet, cueille les figues de barbarie.
Il n'y a point de fidélité auprès des esclaves.
Qui oublie son passé se perd soi-même.
L'œil ne peut être au-dessus des sourcils.
Que les raisins prient pour le bien-être des feuilles qui sont à la vigne ; car, sans les feuilles, les raisins ne pourraient pas se conserver.
Celui qui va se marier avec ma mère sera mon oncle.
Le contentement est un trésor inépuisable.
Il a trouvé une grenade, il a mangé ce qui était dedans et a jeté la coquille.
Montre tes crocs et on te craindra.
Il a mangé la datte et a jeté le noyau.
Ne labourent la terre que ses propres bœufs.
Les gens suivent la religion de leurs rois.
Allah n'entend pas celui qui se tait.
Celui qui se nourrit de mets succulents est obligé souvent de se cacher sur le toit (pour éviter ses créanciers) ; celui qui se nourrit de légumes peut se promener ostensiblement où bon lui semble.
Une parole vaine cause plus de douleur que la blessure d'une épée.
Tant que l'escarcelle est remplie, les amis se multiplient.
En août, mange du raisin, cueille les grappes et n'aie aucune crainte.
Si tu veux être obéi, demande ce qui est possible.
Donne la moisson au semeur et la terre aux propriétaires.
Quand on ne travaille pas, on finit par apprendre à broder.
Le bœuf une fois tombé, les bouchers viennent en foule.
Quand on parle trop, on répand des flots de paroles sans une goutte de bon sens.
Celui qui fait semblant d'être un âne, tout le monde lui monte dessus.
Le citadin est comme la poule, tu le nourris toute une année, et pour toi il fera à peine un dîner.
Un sou dans ta poche rend ton défaut invisible.
Le bâton est pour celui qui désobéit, et le bâton vient du Paradis.
Certains mangent les poulets, d'autres aux grillages se sont heurtés.
Si la parole vaut un sela (nom d'une monnaie), le silence en vaut deux.
Quand le fanfaron a quelques petites pièces de monnaie dans sa poche, il les fait résonner hautement.
Si tu es prince, et moi prince aussi, par qui donc les ânes vont être conduits ?
Une goutte de pluie en avril vaut le sillon et le fedan.
Le malchanceux a rencontré le misérable.
Souvent l'humble berger suspend sa besace là où furent suspendues les armes brillantes d'un vaillant héros.
Les doigts de ta main ne sont pas les mêmes.
Fatigue-toi pour ta terre et elle se fatiguera pour toi.
Celui qui possède la raison possède tous les biens ; celui qui est dépourvu de raison, que possède-t-il ? Celui qui acquiert la raison, que lui manque-t-il ? Celui qui en est privé, qu'a-t-il acquis ?
Celui qui n'a pas de terre n'a pas d'honneur.