La meilleure nourriture est de manger quand on a faim.
Les gens sont tous différents les uns des autres comme tes doigts le sont.
Tant que l'escarcelle est remplie, les amis se multiplient.
Celui qui fait semblant d'être un âne, tout le monde lui monte dessus.
Fatigue-toi pour ta terre et elle se fatiguera pour toi.
Celui qui a le juge pour rival n'a personne à qui se plaindre.
En août, mange du raisin, cueille les grappes et n'aie aucune crainte.
Quand on ne travaille pas, on finit par apprendre à broder.
Ta jeune mariée, tu auras tout le temps pour l'éduquer.
En juillet, cueille les figues de barbarie.
Là où le maître de la maison avait suspendu ses armes, un simple berger suspend maintenant sa corbeille.
Que les raisins prient pour le bien-être des feuilles qui sont à la vigne ; car, sans les feuilles, les raisins ne pourraient pas se conserver.
Souvent l'humble berger suspend sa besace là où furent suspendues les armes brillantes d'un vaillant héros.
L'argent, lorsqu'il n'est pas bien gardé, pousse les gens à voler.
Le citadin est comme la poule, tu le nourris toute une année, et pour toi il fera à peine un dîner.
Une goutte de pluie en avril vaut le sillon et le fedan.
Donne la moisson au semeur et la terre aux propriétaires.
Ne labourent la terre que ses propres bœufs.
Le bœuf une fois tombé, les bouchers viennent en foule.
Si la parole vaut un sela (nom d'une monnaie), le silence en vaut deux.
Montre tes crocs et on te craindra.
Les gens suivent la religion de leurs rois.
Il a mangé la datte et a jeté le noyau.
Quand on parle trop, on répand des flots de paroles sans une goutte de bon sens.
L'œil ne peut être au-dessus des sourcils.
Le malchanceux a rencontré le misérable.
Si les feuilles sont amères, le vinaigre qu'on en fait sera âcre.
Si tu es prince, et moi prince aussi, par qui donc les ânes vont être conduits ?
Celui qui va se marier avec ma mère sera mon oncle.
Qui oublie son passé se perd soi-même.
Une parole vaine cause plus de douleur que la blessure d'une épée.
Le contentement est un trésor inépuisable.
Le bâton est pour celui qui désobéit, et le bâton vient du Paradis.
La prudence n'empêche pas le destin.
Les doigts de ta main ne sont pas les mêmes.
Si tu veux être obéi, demande ce qui est possible.
Celui qui possède la raison possède tous les biens ; celui qui est dépourvu de raison, que possède-t-il ? Celui qui acquiert la raison, que lui manque-t-il ? Celui qui en est privé, qu'a-t-il acquis ?
Quand le fanfaron a quelques petites pièces de monnaie dans sa poche, il les fait résonner hautement.
Il n'y a point de fidélité auprès des esclaves.
La calomnie tue trois personnes : elle tue le calomniateur lui-même, celui qui accueille les paroles du calomniateur et le calomnié.
Il a trouvé une grenade, il a mangé ce qui était dedans et a jeté la coquille.
Si les nuages sont clairs, il y aura peu d'eau ; si les nuages sont noirs, c'est un signe qu'il y aura beaucoup d'eau.
Celui qui se nourrit de mets succulents est obligé souvent de se cacher sur le toit (pour éviter ses créanciers) ; celui qui se nourrit de légumes peut se promener ostensiblement où bon lui semble.
Certains mangent les poulets, d'autres aux grillages se sont heurtés.
Cette maison qui m'a élevée est encore là, elle ne m'abandonnera jamais.
Allah n'entend pas celui qui se tait.
Un sou dans ta poche rend ton défaut invisible.
Celui qui n'a pas de terre n'a pas d'honneur.