Les outrages des enfants brûlent le cœur des pères.
Le repos de l'âme a lieu dans le désespoir.
Répare dans ta vieillesse les fautes de ta jeunesse.
Il ne se trouve point d'injure à dire à un infâme.
Un homme d'esprit n'est jamais pauvre.
Donne ce que tu peux, on t'en saura gré.
Le vrai honneur git dans la bonne foi.
N'obscurcis point la lumière de tes cheveux blancs par tes débauches.
Le mérite de l'homme est sous sa langue.
L'académie des savants est un des prés du paradis.
Adoucis ton cœur, tu seras aimé.
Heureux celui qui se sauve de sa propre malice.
Une longue vie passée dans les exercices de la piété est le propre des prophètes.
Le monde est trop étroit pour loger deux ennemis.
Celui qui ne se nourrit que de viandes permises a le cœur pur.
La piété se conserve par la continence, et se perd par la convoitise.
Sois le compagnon des bons, tu ne craindras pas les méchants.
Le plus grand défaut est le manque de sincérité.
La dévotion du vulgaire est erreur, celle du sage est une grâce de Dieu.
La bassesse de l'homme parait dans ses désirs.
Une seule offense c'est beaucoup, mille services sont peu de chose.
Les écus de l'avare sont comme des pierres.
La maladie la plus ordinaire à l'âme est l'avidité.
Crains Dieu, tu n'auras personne d'autre à redouter.
La science est l'ornement de l'homme.
Le règne du mensonge n'est que d'un moment, celui de la vérité est éternel.
Louer son bienfaiteur, c'est demander un nouveau bienfait.
Fais-toi une parure de l'abandon des vices.
Le respect mutuel resserre l'amitié.
La vie est une quarantaine pour le Paradis.
Différer une mauvaise action, c'est la commencer.
Ne perds pas ton bienfait en le reprochant.
L'homme s'éprouve par la langue.
Le bonheur de la vie consiste à bien faire.
Sois matineux, tu feras fortune.
Donne ce monde-ci pour l'autre, tu feras un marché avantageux.
Celui qui est jaloux de toi n'est satisfait qu'à la mort de l'un de vous deux.