Les meilleurs proverbes de la Serbie.

Ce n'est pas à table mais en prison que l'on sait si l'ami est bon.

Homme sans ennemis, homme sans valeur.

Fouette la selle avant que l'âne réfléchisse.

Le diable peut faire le pot, non le couvercle.

Dieu n'arrête pas ses comptes chaque semaine.

Il n'y a pas de mort avant le jour fixé.

Là où on travaille, Dieu vient en aide.

Qui travaille, doit aussi commander.

Le frère est cher, de quelque religion qu'il soit.

Celui qui ne sait pas se venger, ne sera jamais béatifié.

Dieu donne le gouvernail, mais le diable donne les voiles.

Mieux vaut gagner dans le commerce de la paille, que perdre dans celui de l'or.

Lorsque le curé s'ennuie, il baptise les poules.

Ce qu'il y a de plus difficile à franchir, c'est le seuil de la maison.

Le péché est moins grand d'incendier une église, que de calomnier une vierge.

Qui me harasse m'enseigne la force.

Être battu n'est douloureux, que si l'on a peur.

Là où entre une femme valaque, toute la maison devient valaque.

Quand le vin est fini, la conversation s'achève ; quand il n'y a plus d'argent, il n'y a plus d'ami.

Une sœur en marie une autre, un fût fait vendre un baril.

Après le procès, l'une des parties est nue et l'autre en chemise.

Qui suit tout le monde fait mal ; qui ne suit personne fait pire.

Travaille comme si tu devais vivre cent ans ; prie Dieu comme si tu devais mourir demain.

On sort de prison, on ne sort pas de la tombe.

La beauté est vantée dans le monde, mais la maison ne se glorifie que de la bonté du cœur de la femme.

Point de jeune Serbe sans un frère, c'est la vieille loi.

Jamais l'affamé ne fait trop cuire son pain.