Les citations célèbres de Marcel Jouhandeau.

1 - Notre citation favorite de Marcel Jouhandeau :

Photo / portrait de Marcel Jouhandeau L'amour n'est qu'une occasion pour un orage d'éclater : ivre et inassouvi, on n'étreint jamais que l'ombre de ce qu'on croit tenir : aussi, peu importe le simulacre, pourvu qu'on lui donne les noms les plus doux tour à tour ou les plus cruels, a écrit Marcel Jouhandeau. (Extrait : Chronique d'une passion, publié en 1949.) Autre citation de Marcel Jouhandeau : Le mariage est une invention diabolique : enchaîné l'un à l'autre, on se hait avec le devoir ou l'illusion de s'aimer, à moins qu'il ne faille aimer, non pour le plaisir, mais pour la souffrance qu'on donne et qu'on reçoit. (Extrait : Monsieur Godeau marié, livre publié en 1933.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Marcel Jouhandeau :

La sensualité s'éteint à quatre-vingts ans.

Marcel Jouhandeau - Parousie (1968)

Qu'y a-t-il en moi ? Une nation de tigres qui s'entre-déchirent.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

On ne s'exprime bien que par un acte. Toutes nos paroles mentent jusqu'au jour où l'on se surprend à agir contrairement non seulement à tout ce qu'on a l'habitude de dire, mais à tout ce qu'on croyait penser et aimer.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Il y a deux manières de se délivrer de son désir : En y renonçant ou bien on le réalise.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Toute personnalité qui se cherche est commune.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Il y a en chacun de nous deux ou trois êtres qui cheminent sans se faire de confidences.

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

La bonne humeur est le Paradis dont chacun dispose et qu'il peut distribuer à l'entour à l'infini.

Marcel Jouhandeau - Parousie (1968)

Rien ne me semble plus monstrueux que de faire croire à quelqu'un qu'on l'aime, s'il n'en est rien, parce que rien ne me semble aussi grave, aussi sacré que la passion. Il arrive cependant qu'on croie aimer quelqu'un passionnément, et qu'il n'en soit rien. Tout d'un coup on s'en aperçoit, on n'aime plus, et l'autre continue à croire tout posséder, alors qu'il n'a plus aucun droit sur vous.

Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963)

À moins qu'il s'agisse de procréer, le mariage est un risque trop grave de se diminuer pour être couru légèrement. Mais « les mariages sont écrits dans le Ciel », dit la Sagesse des nations, ce qui signifie à peu près qu'ils répondent à une sorte de fatalité, qu'ils font partie de notre destin. Reste alors à préserver sa personnalité de toute limitation ou altération, au cœur de l'inéluctable.

Marcel Jouhandeau - L'éternel procès (1959)

En quête de la perfection nous attachons nos yeux sur un être et comme il y en a toujours un autre de plus parfait, nous nous détachons bientôt du premier pour le second et ainsi de suite, enregistrant 10.000 faillites successives et sans acquérir la moindre expérience. Le remède à tant de fatigue et de chagrin serait peut-être d'adopter enfin quelqu'un à cause de sa misère, à cause de ce qui lui manque.

Marcel Jouhandeau - Lettre à Max Jacob, le 14 juin 1924.

Aimer, c'est n'avoir plus droit au soleil de tout le monde, on a le sien.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Les lois sont des jeux de mots inventés à l'usage des gens d'esprit contre les sots.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau intime (1926)

Savoir aimer, c'est ne pas aimer ; aimer, c'est ne pas savoir.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

S'aimer, c'est avoir le même souffle, un seul cœur, une âme géminée, des entrailles communes.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1961)

Tout prend, à mesure qu'on vieillit, l'allure du souvenir, même le présent.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

La déception concerne celui-là seul qui l'éprouve.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Le cœur a ses prisons que l'intelligence n'ouvre pas.

Marcel Jouhandeau - Eloge de la volupté (1951)

On épouse une femme pour ses qualités, et on la quitte pour les défauts de ses qualités.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

Le mariage est une invention diabolique : enchaîné l'un à l'autre, on se hait avec le devoir ou l'illusion de s'aimer, à moins qu'il ne faille aimer, non pour le plaisir, mais pour la souffrance qu'on donne et qu'on reçoit.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

Quand un homme a la force de reculer devant son unique bonheur qui serait aussi son unique malheur, quand un homme a cette force de fer, il est déjà un dieu qui a trouvé le chemin de la perfection, là où tant de voyageurs enlisés abandonnent leurs corps que les autres retrouvent le long de la route fatale, comme des croix pour les avertir et les protéger contre le mal qui les condamne au même sort.

Marcel Jouhandeau - Les Argonautes (1959)

Les êtres les plus cruels ont des revers si doux qu'il ne faut pas se les aliéner.

Marcel Jouhandeau - L'école des filles (1960)

L'abandon le plus complet à la plus complète sincérité dans la nudité, quelle merveille !

Marcel Jouhandeau - Écrits secrets (posthume, 1988)

Je tiens plus à toi qu'à moi, que je t'aime plus que moi.

Marcel Jouhandeau - Léonora ou les dangers de la vertu (1955)

La discrétion est la seule vertu qui souffre l'excès, sans en souffrir.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Par la constance de la générosité, on supprime la morale.

Marcel Jouhandeau - Éloge de l'imprudence (1931)

La douceur envers soi est la source de toute politesse.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Mieux vaut mourir d'un excès de vigueur que d'un manque de vitalité.

Marcel Jouhandeau - La vertu dépaysée (1968)

Loin de vous, tout m'est exil ; avec vous seul, je ne suis pas seul.

Marcel Jouhandeau - L'école des garçons (1953)

L'enfer est un lieu d'exil où se rassemblent ceux qui n'ont pas permis à Dieu de les fréquenter.

Marcel Jouhandeau - La mort d'Élise (1971)

Je ne t'aime pas parce que tu es belle, mais parce que c'est toi.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

Ceux qui peuvent haïr ou songer à se venger ne savent pas ce que c'est qu'aimer.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Mon amour, tu es pour moi la dernière manifestation de la beauté, à mon usage privé.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Le seul somnifère efficace et bénéfique est la sérénité qu'il s'agit de vouloir atteindre.

Marcel Jouhandeau - Le nouveau testament (1968)

La bonté consiste à vivre avec ceux qui nous ont meurtris, comme si de rien n'était.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Ce malheur ultime de n'être pas capable de cesser d'aimer alors que l'amour même est un mal qui vous tue.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

La politesse n'est qu'une forme du respect que les autres nous inspirent.

Marcel Jouhandeau - Être inimitable (1964)

L'homme est fait pour un instant de labeur, et pour une éternelle paresse.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Que signifie d'étreindre quelqu'un, si on ne l'aime pas à en perdre la raison ? Mieux vaut aimer l'insaisissable, l'inaccessible, un souvenir.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Mieux vaut d'avoir tous les vices que de n'en avoir aucun.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

À force de déception, on finit toujours par n'aimer que soi.

Marcel Jouhandeau - Jaunisse, Chronique (1956)

L'intimité ne commence que là où il n'y a plus d'amour-propre.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Les baisers écrits ne parviennent pas à destination.

Marcel Jouhandeau - Gémonies (1972)

Vous n'êtes plus rien pour elle ; du moment qu'elle ne trouve plus en vous son rêve.

Marcel Jouhandeau - Chroniques maritales (1938)

Aimer et haïr, ce n'est qu'épuiser avec passion l'être d'un être.

Marcel Jouhandeau - Souffrir et être méprisé (1976)

Il y a l'amour au repos et l'amour en action : c'est comme tu aspires et expires, quand tu respires.

Marcel Jouhandeau - Confrontation avec la poussière (1970)

On me condamne, on me hait ? On me caresse, on me loue ? Qu'importe.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Mieux vaut aimer en Enfer que d'être sans amour dans le Paradis.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Mourir d'amour, c'est tout ce que j'ai voulu faire, dès mon adolescence.

Marcel Jouhandeau - Orfèvre et sorcier (1975)

On peut bien faire l'amour sans amour, comme on mange, parce qu'on a faim !

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

J'ai tant d'amour au fond de moi, tant d'amour qui ne demande qu'à s'exprimer.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973)

Quand j'aime, l'Autre est moi plus que moi.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Le dernier échelon du mal, c'est le cercle de l'Enfer qui circonscrit le point ultime où l'Être est sur le point de n'être plus. Il y a deux pôles de l'Univers : là où l'Être est plénitude et là où il s'abîme.

Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971)

L'amour, quand il atteint une certaine hauteur, a je ne sais quoi d'immuable.

Marcel Jouhandeau - Les instantanés de la mémoire (1962)

L'amour est une religion royale, souhaitée, embrassée avec ferveur et dont je serais volontiers le martyr, il nous pourvoit d'antennes qu'on croyait l'apanage exclusif des mages.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

Il n'y a qu'avec moi que je ne m'ennuie jamais.

Marcel Jouhandeau - Une gifle de bonheur (1970)

L'absurdité est une surdité absolue, universelle et éternelle.

Marcel Jouhandeau - Une gifle de bonheur (1970)

La suprême élégance, c'est de n'avoir aucune illusion et de se conduire quand même comme si l'on était dupe.

Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965)

Ce ne sont pas ceux qui crient leur amour qui aiment le plus ni le plus longtemps.

Marcel Jouhandeau - Le lien de ronces (1964)

Aujourd'hui les garçons qui aiment les femmes sont souvent plus efféminés qu'elles.

Marcel Jouhandeau - Éloge de la volupté (1951)

On ne respire plus, si l'on s'écoute respirer.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Se croire bon et ne pas l'être est la pire des erreurs.

Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955)

La modestie n'est qu'une sorte de pudeur de l'orgueil.

Marcel Jouhandeau - Eloge de la volupté (1951)

Mieux vaut d'être haï par un doux qu'aimé par un cruel.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933)

Mieux vaut se quitter bons amis que de s'entêter à faire toute sa vie mauvais ménage.

Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959)

Dans la vie les problèmes se posent toujours plus ou moins de travers, aussi ne trouvent-ils de solution conforme absolument à aucun système, à aucun principe. Rien n'est préconçu dans la vie, elle improvise toujours et nous force à sortir des conventions. Aucune situation n'en répète une autre tout à fait, aucune morale ne suffit tout à fait dans toutes les circonstances, dans toutes les situations. Il faut s'inventer soi-même et se créer une éthique privée à son usage propre et exclusif.

Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965)

La vie est faite de problèmes à résoudre, de difficultés à surmonter, sans perdre sa sérénité.

Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959)

Un baiser n'engage pas, l'amour n'a rien à voir avec ces divertissements.

Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971)

La confiance en en soi n'est supportable que si elle a surmonté une timidité native, et plus cette peur originelle de la vie était profonde, plus le courage a de prix.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1961)

J'aime trop le mouvement qui mène vers le but pour ne pas oublier l'obstacle à surmonter.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Une maladresse avouée humblement comme sienne ressemble parfois à une élégance.

Marcel Jouhandeau - Le bien du mal (1964)

On se pardonne difficilement de ne pas être admirable en toutes choses.

Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955)

Passer pour bon et ne pas l'être est la pire des escroqueries.

Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955)

Parfois, j'envie mon chien, couché à mes pieds. Son attitude, l'expression de ses yeux, tout en lui confesse qu'il a foi en moi. Il sait que, du moment que je suis là, il ne lui arrivera rien de fâcheux, que je pourvoirai à tous ses besoins. Il croit en son maître, comme je voudrais croire en Dieu.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967)

À partir d'un certain âge il faut prendre l'habitude de vivre comme les fantômes. Ne rien regretter, ne rien désirer. C'est de tout repos. Rien ne vous pèse, on ne pèse sur rien.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967)

Pour être sans cesse pleinement heureux et quitte avec Dieu, les autres et soi-même, considérer tout ce qui arrive de fâcheux, de mal comme naturel, par conséquent avec bonne humeur et tout ce qui se présente de bien, le beau temps ou certaines rencontres, comme des dons gratuits.

Marcel Jouhandeau - Jeux de miroirs (1966)

Le bonheur, c'est de considérer tout ce qui nous arrive d'agréable comme gratuit, et de fâcheux comme incomparablement moins pénible que ce que nous avons mérité de subir.

Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959)

Il n'est pas de pire sottise que de se croire exempt d'erreur.

Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965)

La pire des erreurs, ce n'est pas du tout de se tromper, mais d'être si sûr de ne pas le faire qu'on veuille imposer son opinion à tout le monde.

Marcel Jouhandeau - De la grandeur (1952)

Chacun porte en lui son Enfer à la mesure de sa méchanceté ou son Ciel modelé sur la générosité de son cœur.

Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963)

Le Jugement dernier est dans la suite et la fin de nos sentiments et de nos actions.

Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963)

L'amour est un élixir qui me rend léger à en perdre mon poids.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

En amour, ce que je cherche, ce n'est ni tout à fait l'amour, ni la beauté, ni le plaisir, mais une sorte de défi à l'orgueil et l'occasion de vaincre quelqu'un par une suprême élégance du cœur.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Aimer, c'est la liberté dans les chaînes, c'est l'apothéose dans le sacrifice.

Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967)

Aimer, c'est une présence qui domine sur tout ce que nous sommes.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

L'amour n'est qu'une occasion pour un orage d'éclater : ivre et inassouvi, on n'étreint jamais que l'ombre de ce qu'on croit tenir : aussi, peu importe le simulacre, pourvu qu'on lui donne les noms les plus doux tour à tour ou les plus cruels.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

L'excommunication de la part d'un ami est un désert où l'on forge son armure.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

Ce n'est pas parce que je suis au comble de la Folie que je ne crois pas à la Sagesse, voire à la mienne.

Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949)

On est fier des souvenirs dont on drape son passé comme de lambeaux d'or et de pourpre.

Marcel Jouhandeau - Les Argonautes (1959)

La médisance et la calomnie sont les passe-temps de l'oisiveté.

Marcel Jouhandeau - Ces messieurs (1951)
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