À force d'abuser de la patience des gens, ils finissent par se mettre en colère.
Il faut réfléchir attentivement aux problèmes importants, même si c'est fatiguant.
En voulant perdre son ennemi, souvent on se perd soi-même.
Le vantard montre son courage quand le danger est passé.
Même la tête de sardine peut faire de l'effet quand on la prie avec ardeur.
Si je puis y aspirer, je désire mourir au printemps sur le ventre d'une femme en faisant marcher ma lanterne.
Quand on se perd le soir et que l'on passe la nuit sous un arbre, on a les fleurs pour hôtes.
Une rencontre n'est que le commencement d'une séparation.
Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.
Qui ne touche pas à un dieu n'est pas exposé à sa vengeance.
La bouche est la source des malheurs.
Mieux vaut voir une fois que lire cent fois.
L'oreiller seul doit connaître les larmes.
Qui s'est brûlé la langue à la soupe chaude, souffle pour refroidir la salade.
Quand on a bu, la manière sort.
En amour, il n'y a pas de distance qui sépare l'inférieur du supérieur.
L'absent s'éloigne chaque jour.
La femme est un serpent qui possède beauté et poison.
Cœur de femme et œil de chat changent cent fois.
Ce n'est pas avec un éventail qu'on dissipe les brouillards.
Le monde est éternel, et la vie est bien courte.
De même que la fleur de cerisier est la fleur par excellence, de même parmi les hommes, le Samouraï est l'homme par excellence.
La vie d'un homme est courte, mais son nom ne s'oublie jamais.
Qui sait ne parle pas, et qui parle trop ne sait pas.
Si tu dois être un chien, soit chien de samouraï.
Jamais on n'a raison contre son seigneur ni contre un enfant qui pleure.
Il y a des dieux qui abandonnent les hommes, il y a des dieux qui sauvent les hommes.
La bouche qui parle ouvre le cortège en tenant à la main une lanterne.
Un chien même ne mange pas la querelle de deux époux.
Pour la belle-fille, un seul frère ou sœur de son mari vaut mille diables.
Chez les corbeaux, il y a l'amour filial de rendre la bouchée.
Les belles-filles deviendront à leur tour des belles-mères.
À qui part à la recherche de l'amour, la distance est sans recours.
On est intelligent dans le métier que l'on pratique.
On ne change pas sa monture, qui est un bœuf, contre un cheval.
Quand sonne l'heure de la faim, il n'y a pas de mauvais manger.
L'amour d'une mère est plus profond que l'océan.
Les clous qui dépassent attirent toujours le marteau.
Le ciel vient toujours au secours de ceux qui ne lui laissent pas tout à faire.
S'il n'y a qu'une pomme, qui en mange deux est un voleur.
Le bonheur arrive à ceux qui rient.
Dieu habite dans un cœur honnête.
Prêtez votre argent à une ville, mais non à un homme.
La poussière fait une montagne quand elle est accumulée.
La bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie.
La vie humaine est une rosée passagère.
Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence.
Bonnes doctrines se peuvent passer de miracles.
Le sac des désirs n'a pas de fond.
Qui se lève tôt, gagne trois pièces.
La neige ne brise jamais les branches du saule.
En période de paix, il ne faut pas oublier les troubles.
Qui s'est brûlé la langue à la soupe chaude souffle pour refroidir la salade.
Si tu entres dans un pays, il te faut suivre les coutumes de ce pays.
Le corps meurt, mais les écrits et le souvenir lui survivent.
On peut regarder le ciel par le trou d'une serrure.
Une jeune fille obéit à son père ; une épouse à son mari ; une veuve à son fils.
Une mauvaise action court plus vite que le vent.
Le paraître l'emporte sur le fond.
On apprend plus à voir une fois qu'à entendre cent fois.
Le devoir est plus léger qu'une plume, et plus lourd qu'une montagne.
Ce que tu veux dire à l'instant, dis-le demain.
Quand on est dans l'indigence, on descend au niveau de la brute.
Le chemin qui conduit au sommet a pour nom persévérance.
Le nez qui sent est un samouraï à cheval galopant.
Il y a toujours une guêpe pour piquer un visage en pleurs.
Quand un malheur passe, un autre arrive.
Le miroir est l'âme de la femme comme le sabre est l'âme du guerrier.
Les bateliers sont si nombreux que le bateau est hissé sur la montagne.
Si l'oiseau n'avait pas chanté, on ne l'aurait pas tué.
Qui tente une action impossible court à un échec certain.
Quand une femme veut paraître intelligente, elle manque de vendre son bœuf.
Éducation passe naissance.
Le temps employé à rire est un temps partagé avec Dieu.
Ce qui est devant soi devient noir, même à la distance d'un sun !
La poule conseille et le coq chante l'heure.
Passer dix minutes ensemble sous l'ombre d'un même arbre engendre parfois une même destinée.
L'amour est au-delà de la raison.
On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite.
Le foyer se repose sur la mère.
Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Le peu est mieux que le pire.
Si tu hais ton ennemi, laisse-le vivre.
Celui qui aime profondément une chose arrive toujours à rendre son nom illustre dans le monde.
La bêtise ne peut être guérie par aucun remède.
Ne pas perdre patience, même si cela semble impossible c'est déjà de la patience.
Même un diable, à dix-huit ans, est une fleur de l'ortie.
Apprend la sagesse dans la sottise des autres.
Toute politesse exagérée devient une impolitesse.
Quand brille la lune, le plus malheureux n'est pas l'aveugle, mais le muet.
Ton père et ta mère sont comme le ciel et la terre ; ton seigneur comme la lune ; ton professeur comme le soleil.
L'abeille pique toujours le visage triste.
Une mauvaise action parcourt mille lieux à la minute.
Pour trouver de l'ombre, cherchez un grand arbre.
Les ornières de la route elles-mêmes détestent un garçon de sept ou huit ans.
Aucun trésor ne surpasse l'enfant.
La louange est le commencement du blâme.
Un chien, quand on s'en occupe pendant 3 jours, s'en souvient pendant 3 ans.
Le clou qui dépasse doit être martelé.
La défaite est un pont vers la victoire.
Il n'y a pas de cheval, si bon qu'il soit, qui coure mille lieues par jour.
Quand deux hommes sont ennemis, leurs chiens le sont aussi.
L'eau prend toujours la forme du vase.
La pluie tombe sur toutes les fleurs, elle flétrit les unes et épanouit les autres.
Tout ce qui n'est pas donné est perdu.
Trop de stocks, tue le stock.
Chaque moment est une rencontre.
Il n'est pas de plus grande force que la maîtrise de soi.
À la cave pleine, on connaît la politesse.
Tout clou qui dépasse doit être enfoncé.
À qui tout veut, bien souvent ne peut.
Qui est pressé, un détour fait.
Quand on voit une île, c'est un cap ; quand on voit un cap, c'est une île.
La victoire est à qui tient un quart d'heure de plus.
La vie est une lumière devant le vent.
Avant de voir Nikkô, vous ne pouvez pas dire Kekko.
Lorsque vous entrez dans un village, suivez la coutume de ce village.
Dans le goûter de l'enfant, on trouve les pensées de la mère.
Un coup d'œil vaut mille discours.
Pour être un bon Samuraï, il faut s'entrainer.
Un paravent ne peut se tenir debout que quand il est plié.
Il suffit d'une heure pour acquérir une réputation qui dure mille ans.
Qui ne monte pas une fois au Fuji est un fou.
L'aveugle n'a pas peur des serpents.
La preuve est préférable à la querelle.
Le malheur peut être un pas vers le bonheur.
L'amour d'un père est plus haut que la montagne.
L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant.
L'amour n'a pas besoin de maître.
La grenouille dans un puits ne sait rien de la haute mer.
Le cœur est le chef des dieux, ne l'offense jamais.
Si tu dois être chien, sois chien de samouraï.
Les généraux triomphent, les soldats tombent.
Quand le caractère d'un homme te semble indéchiffrable, regarde ses amis.
Un mot gentil peut réchauffer jusqu'à trois mois d'hiver.