Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui se repent que pour dix justes qui restent dans la bonne voie.
À 75 ans une femme ne meurt pas parce qu'elle est vieille, mais parce qu'on ne l'amuse plus.
ll faut faire l'amour comme on mange du poisson, ne pas avaler les arêtes.
On ne mange de bon appétit que le fruit défendu.
Il faut bien aimer les femmes pour ne pas les détester !
Il est permis de se moquer de l'orgueil, mais ce serait un grand malheur de décourager les orgueilleux.
Il faut tant aimer une femme pour découvrir qu'elle est fâchée, quand sa délicatesse l'empêche de se plaindre !
La jeunesse, c'est l'âge le plus heureux, c'est celui où l'homme vit le plus à la fois.
Un homme amoureux fait, au moment de nouer un tendre lien, toutes sortes d'imprudences.
Cachez votre bonheur, soyez heureux tout bas.
Si l'on ne veut devenir haineux et méchant, il ne faut rien être dans ce pays d'envieux.
La jalousie est un mélange de l'amour, de la haine, de l'avarice et de l'orgueil.
L'amour naît d'un regard, et meurt dans une larme.
L'amour vit d'illusions qu'il ne faut pas briser au rude contact de la réalité.
La fatigue physique est le meilleur remède aux peines de l'âme et aux anxiétés de l'esprit.
Il y a dans la vie des carrefours où les meilleurs amis se séparent.
Amour, mariage et famille, charmantes choses qui occupent l'esprit d'une belle jeune femme.
La musique commence où la poésie finit.
Il n'y a de véritables amitiés que celles dont l'origine est oubliée.
L'espérance et le souvenir ont le même charme et le même prestige : c'est l'éloignement.
La timidité est une sentinelle avancée de la pudeur.
La pudeur est la gardienne non seulement de l'honneur, mais aussi du charme.
La pudeur est la plus sûre des coquetteries.
Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie.
Le langage de l'amour a une si douce musique qu'on n'est pas exigeant pour les paroles.
L'amour, c'est le parfum de l'âme qui s'épanouit.
La femme est un animal qui s'habille, babille et se déshabille.
L'amour crée la beauté, l'amour met de l'expression dans le regard.
En amour, quand deux yeux se rencontrent, ils se tutoient.
II y a des choses bien au-dessus de l'argent que l'argent ne peut nous atteindre que de loin.
Deux amants silencieux sont semblables à deux harpes montées au même diapason, toujours prêtes, au moindre contact, à confondre leur voix en une céleste harmonie.
Je ne crains que ceux que j'aime, mais je les crains diantrement.
La femme doit attendre qu'on l'invite à l'amour, comme au bal !
Il y a quelque chose de pire que les vices, ce sont les fausses vertus.
Tu m'aimes, je t'aime, je ne vis que par toi et pour toi.
C'est ma part de bonheur dans la vie que je vais confier à ton cœur : Je t'aime.
Je suis borgne, mais l'ennemi est aveugle.
Les rudes épreuves de la vie ne payent pas trop cher une heure d'amour.
Chaque femme est sa propre poupée, qu'elle habille et arrange.
Un médecin combat les effets d'une maladie en recherchant les causes.
L'amour est la plus terrible et la plus honnête des passions, c'est la seule qui ne puisse s'occuper de son bonheur sans y comprendre le bonheur d'un autre.
Le sort est un grand poète comique qui se donne parfois à lui-même de singulières représentations aux dépens des vanités humaines.
On demande en général à la vie plus qu'elle ne renferme ; nous sommes accoutumés à mettre notre bonheur dans des choses impossibles, et notre malheur dans des choses inévitables.
L'amitié n'existe pas plus entre deux femmes qu'entre deux épiciers domiciliés en face l'un de l'autre.
La lecture est un moment favorable pour s'absenter, vivre avec les grands morts et relire les anciens.
Le vulgaire croit que la beauté est la mère de l'amour, c'est l'amour au contraire qui crée la beauté.
L'amour est l'origine, la cause et le but de tout ce qu'il y a de grand, de beau et de noble.
L'amour, dans le mariage, serait l'accomplissement d'un beau rêve, s'il n'en était trop souvent la fin.
La gaieté, le rire, la raillerie, c'est la force des Français.
Je t'aime de l'amour le plus passionné, le plus ardent.
Quand on invente, on sait bien s'arranger pour donner aux choses un air de vraisemblance, mais la vérité n'y fait pas tant de façon ; elle ne fait aucun frais pour être crue, ces soins minutieux sont bons pour le mensonge.
Faites-vous belle, c'est un devoir pour les femmes ; il est si doux de vous voir ; les femmes n'ont pas le droit de nous priver du bonheur de les admirer, elles n'ont pas le droit de ne pas être belles.
Il n'y a de jolis enfants que ceux dont on est le père.
Résigne-toi à la vie dans laquelle le hasard t'a mis ; livre-toi aux plaisirs, faute de bonheur.
Ton petit cœur vif et léger n'est pas fait pour le mien : l'amour pour toi, c'est un plaisir ; pour moi, c'est la vie !
La femme qui dit à un homme qu'elle l'aime, et qui refuse de le lui écrire, se réserve les moyens de l'abandonner et de le trahir plus tard ; c'est plus qu'un parjure, c'est un faux serment.
Autant les femmes sont discrètes sur l'amour qu'elles ont couronné, autant elles aiment à parler de celui qu'elles n'ont pas partagé.
Il y a dans un adultère beaucoup plus de haine contre le mari que d'amour pour l'amant.
J'aime la fleur, comme l'oiseau qui chante, et le bleu de vos yeux comme le bleu du ciel.
Tout homme de courage est homme de parole ; à des vices bas, il ne peut consentir.
Quand la femme obéit à ses instincts, ce qu'elle aime le plus dans l'homme, c'est l'audace.
La plaisanterie, c'est une arme que j'ai choisie avec préméditation.
S'il faut respecter le bonheur des autres, il faut également traiter le sien avec délicatesse.
Je t'aime ! je t'aime, mais écoute-moi bien : je t'aime sans restriction.
Les sots sont un ennemi toujours supérieur en nombre.
Rien n'arrive dans la vie ni comme on le craint, ni comme on l'espère.
Le bon sens réunit tout d'abord la majorité, mais contre lui.
Une femme aime moins son amant pour l'esprit qu'il a que pour l'esprit qu'on lui trouve.
La poésie ne sait parler du bonheur que lorsqu'il est absent, perdu ou passé.
Les injures sont humiliantes pour celui qui les dit, quand elles n'humilient pas celui qui les reçoit.
En politique, plus ça change, plus c'est la même chose.
L'erreur a ses martyrs comme la vérité.
La vérité est le nom que les plus forts donnent à leur opinion.
Beaucoup de femmes ne s'aperçoivent pas qu'une noble simplicité à beaucoup de succès.
J'ai fait pendant quinze ans une guerre assez rude, non seulement aux vices, mais aux vicieux ; non seulement à l'absurdité, mais aux sots ; — mais, en ce temps-là, je n'étais jamais à plus de soixante lieues de ceux que j'attaquais, et au besoin je faisais au moins la moitié du chemin pour demander pardon d'une erreur ou la rectifier, ou pour maintenir une vérité et la soutenir.
Les envieux égoïstes s'efforcent d'étouffer et de cacher le bien fait par autrui.
Avec de l'imagination, on peut adorer une femme ; il n'est pas aussi facile de l'aimer.
Les femmes qui sont le plus justement heureuses et fières de leur beauté sont trompées en moins par leur miroir. Jamais elles ne sauront tout ce qu'un homme amoureux leur ajoute de charmes qui ne sont visibles que pour lui.
Je vois bien que l'homme perfectionne tout autour de lui, mais je ne vois pas qu'il se perfectionne lui-même.
Une femme sage reste sage quelquefois, par cela seul qu'elle l'a été longtemps.
On n'aurait guère de vices si on n'avait que les siens. Tel vice, tel défaut, est parfois l’exagération, l'exaspération d'une vertu ou d'une qualité, ou du moins en est la doublure.
Le bonheur n'est pas une rose bleue, le bonheur est l'herbe des pelouses, le liseron des champs, le rosier des haies, un mot, un chant, n'importe quoi.
Le marchand de vin qui vend du jus de sureau pour du jus de raisin est aussi coupable, et coupable du même crime, que le consommateur qui le paierait avec une pièce de plomb qu'il ferait passer pour une pièce d'argent.
Le bon laboureur est l'égal d'un grand poète et d'un grand homme d'État ; mais un poète médiocre et un brouillon ou un parvenu sans talents ne sont pas du tout les égaux d'un bon laboureur.
La politique turbulente qui, depuis bientôt un siècle, fait que nous nous jetons tantôt à droite, tantôt à gauche, cause au vaisseau un roulis qui l'empêche d'avancer et de « gouverner », et donne des nausées aux passagers, en attendant qu'elle fasse chavirer et couler le bâtiment.
Il n'y a rien qui ne lui paie un tribut de joie, rien qui, pour un enfant, ne soit un jouet. Les papillons dans l'air, les bleuets dans les blés, le sable des rivages, la luzerne des champs, les allées vertes des bois, tout lui donne des plaisirs, tout lui promet tout bas des bonheurs mystérieux.
L'amour est une chasse où le chasseur doit se faire poursuivre par le gibier.
On en est arrivé, par haine de l'esprit, à appeler esprit l'absence de bon sens, et à appeler bon sens l'absence d'esprit.
Une femme dans un salon est une fleur dans un bouquet ; chez elle, elle est tout le bouquet.
La mélancolie est la chaîne qui lie la fin de l'homme à son commencement.
L'amour, le véritable amour purifie tout comme le feu.
La vanité est l'écume de l'orgueil.
Relativement aux femmes et à l'amour, l'homme est bien faible... surtout lorsqu'il est fort.
Ce serait une épouvantable chose que l'avarice, si les avares vivaient toujours.
Dans la vie commune, une femme doit s'appuyer sur un homme un peu plus grand qu'elle.
Le mariage : liaison d'amour ou on se plaint généralement l'un de l'autre.
L'amitié de deux femmes n'est jamais qu'un complot contre une troisième.
La grâce de la femme est trompeuse et sa bonté n'est que vice
La raison désire l'honnête et l'utile ; la vanité et la passion portent au voluptueux et à l'excessif.
Il n'y a de grandes passions que les passions malheureuses.
Un premier amour trompé met beaucoup d'amertume dans le présent et de défiance dans l'avenir ; une horrible déception, comme un vent brûlant, dessèche, avec les premières fleurs d’une vie, avec les nobles et belles illusions de la jeunesse, les fruits qui devaient succéder aux fleurs.
À moins d'être millionnaire, on n'a pas le moyen d'avoir une femme a soi, on ne peut plus aimer que les femmes des autres, et se faire parasite du bonheur conjugal.
L'amour d'une femme est le soleil de l'âme ; il donne la vie et la force.
Notre génération s'est perdue par les besoins nouveaux. « Le pain quotidien » s'est tellement compliqué de fricots divers, d'assaisonnements variés, de condiments ruineux ; il se mange dans de telles assiettes, sur de telles tables, dans de tels logis, qu'on ne les conquiert, les uns que par un travail de galérien, et les autres que par la servilité et par le crime ; si bien que ce « pain quotidien », ce n'est plus à Dieu, mais au diable qu'il faut le demander chaque matin.
L'amitié des jeunes filles n'est que l'apprentissage de l'amour.
Il y a des malheureux imaginaires, comme des malades imaginaires.
De toute la vie, de tout ce qu'elle renferme de bonheur et de plaisir, de tout ce qu'elle peut offrir au cœur et à l'esprit, je ne connais rien, rien qu'une femme.
Le cœur danse sur des chansons que chante l'espérance.
La vie se partage en deux parts : l'espérance et les regrets.
Travailler à soixante-dix ans ! Oh ! non, j'aimerais mieux mendier par les rues.
Tout le monde veut avoir un ami, mais personne ne s'occupe d'en être un.
Quelque grande que soit la douleur pieuse d'un héritier, elle n'égale pas celle qu'il ressentirait si l'homme dont il pleure la mort revenait à la vie.
Il n'y a que les gens qui aiment qui comprennent les saintes délicatesses de la chasteté.
Les vieillards ne doivent pas blâmer tous les plaisirs de la jeunesse, comme un buveur qui casse son verre après avoir bu, ou comme le voyageur égoïste qui trouble l'eau de la source quand il n'a plus soif.
Sans crainte, sans espoir, j'attends ici la mort ; mon tour viendra bientôt !
Les femmes qui veulent qu'on croie à la pureté de leur liaison d'amitié avec un homme y ajoutent peu de foi quand il s'agit d'autres femmes qu'elles-mêmes, et elles ne répondent que par un sourire d'incrédulité à l'affirmation qu'un homme leur fait qu'il n'a avec une femme de leurs amies qu'une liaison de tendre amitié, dégagée de tout ce qui appartient à l'amour.
L'amitié d'homme à femme est une chimère, à moins que l'on ne donne le nom d'amitié à une liaison dans laquelle l'amour est devenu l'accessoire après avoir été le principal.