Les citations célèbres de Baltasar Gracián.
2 - Les pensées et citations célèbres de Baltasar Gracián :
Le remède au mal consiste parfois à oublier le mal et à oublier le remède.
Le mépris est la forme la plus subtile de la vengeance.
L'amitié multiplie les biens et partage les maux.
D'être mécontent de soi-même, c'est faiblesse ; d'être content, c'est folie.
Savoir partager son temps, c'est savoir jouir de la vie.
Deux choses abrègent la vie : la folie et la méchanceté.
Le silence est le sanctuaire de la prudence.
Les gens sincères sont aimés, mais trompés.
Le sage sait que le nord de la prudence consiste à se conformer au temps.
Le dire est aisé, le faire difficile.
La vie civile ne roule pas sur un seul avis, ni sur un seul usage.
Mieux vaut recevoir des louanges que d'en donner.
Le vulgaire n'est composé que de sots.
Bien crédule est celui qui ne ment jamais, bien confiant celui qui jamais ne trompe.
Les exagérations prostituent la réputation.
Il y a peu d'amis de la personne, mais beaucoup de la fortune.
D'amis qui se brouillent, se font les pires ennemis.
Il est plus dificile de conserver ses amis que de les faire.
La haine est plus prompte que l'amour.
L'amour est plus hardi que la haine.
La sympathie est l'A.B.C. de l'Amour.
La plus grande amitié admet des exceptions.
Rien de plus difficile que de se guérir de la bonne opinion de soi-même.
Les choses ne sont point ce qu'elles sont, mais ce qu'elles paraissent être.
La défiance a toujours été utile aux plus sages.
Couvre ton cœur d'une haie de défiance et de réserve.
Tous ceux qui paraissent fous le sont, et la moitié de ceux qui ne le paraissent pas.
D'une folie, n'en pas faire deux.
Trouver le faible de chacun, c'est l'art de manier les volontés.
Le dédain est la forme la plus subtile de la vengeance.
Le jour du jeûne est la veille d'une fête.
Le vulgaire ne compte point les coups qui portent, mais ceux que tu manques.
Les larrons s'entrebattent, les larcins se découvrent.
Ce qui est bref et bon est deux fois bon.
Pour vivre, laisser vivre.
Qui montre son jeu risque de le perdre.
La fortune se lasse de porter toujours un même homme sur son dos.
Il est plus aisé d'arrêter un ruisseau qu'une rivière.
Il n'y a point d'utilité, ni de plaisir, à jouer à jeu découvert.
La présence diminue la réputation, l'absence l'augmente.
Les amis sont une seconde existence.
Tous les sots sont des opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots.
La réflexion personnelle est l'école de la sagesse.
Un doute affecté est une fausse clé de fine trempe.
Tel mange à suer, qui travaille à grelotter.
L'exagération est un rameau du mensonge.
L'adulation est plus dangereuse que la haine.
L'affectation sans mérite n'est qu'une tromperie vulgaire.
Mieux vaut être fou avec tous que sage tout seul.
La nature est favorable au sage, mais la chance en est jalouse.
Mettez en tout un grain d'audace.
Les plaintes excitent plutôt les passions à nous offenser que la compassion à nous consoler.
L'impatience est le point faible des Espagnols.
C'est un grand art que de vendre du vent.
La chance qui dure est toujours suspecte.
Le mérite ne suffit pas, s'il n'est secondé par l'agrément.
Avoir un ami, c'est une seconde vie.
Il n'y a point de désert si affreux que de vivre sans amis.
L'homme a beaucoup à savoir, et peu à vivre ; et il ne vit pas s'il ne sait rien.