Les 95 pensées et citations sur sympathie :
J'ai besoin d’affection, de sympathie, de tendresse et je me raidis pour m'en passer, j'ai honte de ma dépendance, j'ai peur de la prise que j'offre au destin impitoyable.
La plante marine même, qui se trouve dans l'eau, a besoin de la pluie pour grandir. Si forte que soit une conviction, elle a besoin de sympathie !
Je puis me passer de sympathie comme on peut se passer de tout ; mais quand j'en retrouve un peu quelque ombre, je ne comprends plus comment on s'en passe. C'est un plaisir si immense ! C'est tout autre chose qu'un plaisir, tout autre chose que ce qu'on appelle le bonheur ; c'est le sentiment de la vie même ; à lui tout seul l'homme ne se sent pas vivre ; il a besoin d'une âme au dehors, pour sentir son âme, comme d'un miroir pour voir son visage.
La sympathie de l'homme pour l'homme, voilà la vraie source du plaisir.
Ce qui rend si doux de faire l'aumône, c'est cette sympathie passagère, c'est cette entente momentanée qui s'établit entre celui qui donne et celui qui reçoit.
Il est plus facile de témoigner sa sympathie aux heureux qu'aux affligés. C'est que les premiers ne sont pas difficiles : toute parole convient ; à peine ils vous entendent, ils n'ont besoin de rien. Les seconds sont plus exigeants. Ils comptent sur vous pour adoucir leur peine, ils vous tendent la main et le cœur. Un rien les froisse. Ils sentent si le mot n'est pas juste, si la consolation n'est pas délicate. La crainte de mal faire rend maladroits les mieux intentionnés. On sent bien d'ailleurs que la plupart des consolations que l'on peut offrir sont vaines, que pour les grandes douleurs il n'y en a pas. Écoutons-les et pleurons avec elles.
La sympathie est une méchante aumône.
Personne ne va plus vite en besogne que la sympathie.
Il n'est pas toujours bon dans une société corrompue d'exprimer ses sympathies, c'est même souvent un devoir de ne le point faire. La volonté ne peut pas empêcher la combinaison fatale de deux fluides, mais elle peut toujours en empêcher la déclaration et l'aveu.
Malheureusement, les partis comme les individus en ce monde s'accordent plus par une antipathie commune, que par une sympathie réciproque.
La sympathie, où va-t-elle ? Où ne va-t-elle pas ? Les uns s'aiment sans se connaître, les autres se connaissent sans s'aimer.
La sympathie a le don de subite naturalisation.
Est-il plus facile de vaincre une antipathie que de maîtriser une sympathie ?
La sympathie n'est qu'un sentiment, et c'est peu de chose qu'un sentiment. Elle peut bien me pousser quelquefois à me rendre agréable aux gens qui me plaisent, la sympathie ne me décidera jamais à être juste envers un homme qui me déplaît.
L'indulgence débonnaire n'a nul besoin de sympathie.
La sympathie ou la faculté précieuse que nous possédons de sortir de nous-mêmes, est un moyen de nous oublier et de nous calmer, de nous sentir vivre, agir et pâtir dans les autres.
La sympathie étend notre être en nous faisant vivre de la vie des autres.
L'esprit aimable est un esprit facile à vivre, qui, sans abdiquer sa pensée et ses goûts, se prête aux courants où le hasard le jette, et semble avoir toujours choisi les personnes qu'il rencontre, la conversation qui se présente et les sympathies qu'on lui montre. Il plait à tous, parce que tous croient lui plaire.
La sympathie pure est un repos et une douceur.
Quand la sympathie est impraticable, il reste la tolérance.
Sénilité : Vieillissement normal ou prématuré selon le degré de sympathie éprouvé pour le sénile.
Je suis impressionnable ; j'ai besoin d'accueil, de sympathie et n'ai de prise que sur la bonne volonté, comme je n'ai de zèle que par le cœur. Comme une femme, j'ai besoin d'affection, et si le devoir m'arrache le nécessaire, l'amour seul peut me faire surabonder.
Le front du jeune homme est le resplendissement du front de Dieu, et il est impossible de voir une âme vierge sur un visage pur sans être ému d'une sympathie qui contient de la tendresse et du respect.
La vie de pension est insupportable au valétudinaire ; il lui faut les soins de la sympathie et le regard de la bienveillance. Il lui faut de la tendresse et de la sollicitude. Il lui faut la vigilance protectrice d'une compagne.
Sympathiser, c'est sentir de même, c'est se liguer contre les mêmes douleurs et doubler la coupe où l'on respire les mêmes joies ; c'est, au fond, n'être pas seul, et - cela dit tout.
Il est difficile de nous magnétiser, de nous exciter nous-mêmes ; mais grâce à la sympathie, nous sommes capables d'énergie et d'endurance. Le sentiment de l'entente enflamme les gens d'une certaine ardeur d'exécution à laquelle ils atteindraient rarement s'ils étaient seuls.
Tout cœur pur possède la sympathie, et par conséquent tout cœur pur attire à lui.
Il n'y a point d'amitié plus douce que celle qui naît de la sympathie des caractères.
Rien n'est si loin de nous que ce qui habite avec nous, quand la sympathie est absente. On peut même en arriver à n'avoir pas une seule idée ni un seul goût à mettre en commun, et par conséquent à supprimer toute conversation, tout échange de vie personnelle.
L'amitié doit naître de la sympathie et non d'un froid calcul de combinaisons égoïstes.
En ce monde il faut savoir composer avec ses détracteurs et avec ses sympathisants.
Une sympathie profonde est chose rare.
La sympathie, le respect et les services reçus et rendus forment entre eux des liens solides.
Il y a des gens qui font jaillir la sympathie comme une étincelle d'un caillou.
Nos sympathies et nos antipathies sont moins individuelles qu'on ne pense. Elles tiennent le plus souvent à ce que l'espèce morale de ceux qui nous les inspirent est semblable ou contraire à la nôtre.
La sympathie rapproche les coeurs, et forme les liens de l'amitié.
Quand je n'aime plus je deviens méchant. Incapable de m'arrêter sur la pente, quand je quitte la sympathie, je roule jusqu'à l'aversion. Le cercle de l'indifférence est moins étendu pour les tempéraments passionnés que pour les autres.
La cessation de la sympathie est extrêmement douloureuse ; je lutte contre cette souffrance en me durcissant, en me concentrant, en me congelant pour ainsi dire, par le mouvement instinctif de l'âme blessée dans sa vie de sentiment. Ce qui amène la guérison, c'est ou bien une explication franche, un aveu, un repentir ; ou, à défaut, l'impression faite par mon mouvement rétractile et par mon changement de conduite.
Ne viole point les lois de sympathie et d'amitié que la nature a établi entre les hommes.
Le mérite dans un jeune homme, nous flatte, nous séduit sans doute, mais c'est parce que nous le voyons apprécié, non pas parce que nous en sommes juges. D'ailleurs, soyez équitable, et voyez combien de choses marchent encore à nos yeux avant le mérite, c'est-à-dire avant de vastes connaissances, ou de beaux écrits, ou le talent des grandes affaires... la grâce des manières, les qualités du caractère, la sympathie des pensées, la réserve, la modestie, que sais-je, le courage, des procédés empreints de noblesse ou d'un délicat attrait.