Les citations célèbres de Marie-Jeanne Riccoboni :
La timidité n'est que la défiance d'un amour-propre qui, en désirant de plaire, craint de réussir.
L'austérité est le faste de la vertu.
Le langage de la sincérité est le seul langage qui touche le cœur.
La politesse ne répond aux paroles qui offensent que par le silence.
On pardonne toutes les fautes que l'amour fait commettre.
Il n'est pas de sentiment plus vif, plus tendre, plus capable de remplir un cœur, que l'ardente amitié.
L'amour souvent se cache sous les apparences d'une innocente amitié.
En amour, comme en amitié, il est dur d'essuyer un refus.
Une longue attente est un long supplice.
Sans avoir aucun reproche à se faire, il est possible de craindre ceux des autres.
De nouvelles circonstances font naître de nouvelles réflexions.
Ceux que notre tristesse n'intéresse pas, nous pardonnent rarement l'ennui qu'elle leur inspire.
La douleur rend souvent injuste.
La hauteur et l'avarice détruisent tous les liens de la société.
Un enfant sans parent est toujours un enfant triste.
Le plaisir le plus vif est celui qu'on ressent en retrouvant un ami que l'on croyait avoir perdu à jamais.
La douceur d'être aimé d'une femme, l'emporte de beaucoup sur le plaisir de médire de toutes.
On dit que l'on est injuste quand on aime, on l'est bien davantage quand on n'aime pas.
Attribuer toutes nos bonnes actions à la vanité, c'est rebuter notre cœur.
La plus grande méchanceté est celle de celui qui trouve du plaisir à rouvrir la plaie d'un cœur tendre.
Un homme qui me quitte pour se jeter dans les bras d'une autre femme, et qui revient après m'avoir oubliée si longtemps ! Cet homme m'a trop appris qu'il pouvait vivre sans moi, et être heureux sans moi ! Hé bien, qu'il le soit, oui, qu'il soit heureux toujours ! Mais loin de moi, et sans moi.
L'excès de vanité qui règne dans le cœur humain est souvent une consolation dans les plus grands chagrins d'amour : heureux qui jouit du plaisir secret de s'admirer ! Être malheureux, et l'être par ce que l'on aime, est une douleur qu'il est impossible de comprendre, sans en avoir fait la triste expérience.
Celui qui n'a pas connu la douleur d'être trahi par l'être qu'il aime, de ce qu'il aime avec passion, de toutes ses forces et de tout son cœur, n'a qu'une faible idée des peines qu'on peut éprouver dans la vie.
L'absence de l'être qu'on aime, c'est de l'ennui que rien ne peut dissiper.
Aucun bien n'est comparable à la douceur et au bonheur d'aimer un homme qui nous paraît digne des plus tendres affections de notre cœur, qui nous aime, qui nous le dit, qui nous le répète à chaque instant du jour et de la nuit, dont tous les désirs se confondent avec les nôtres ! Quel plaisir de l'attendre, de le voir paraître, de lever sur lui des yeux que sa présence anime, de lire dans les siens qu'on est belle et qu'on lui plaît ! Qu'il est flatteur de se voir l'objet de ses soins, de ses préférences ; d'imaginer qu'il ressent tous les transports qu'il excite, qu'il jouit de tous les plaisirs qu'il donne !
L'aveu d'un amour qu'on partage est un trait de lumière qui porte un nouveau jour dans nos idées.
Le doute est une crainte qui élève des obstacles à nos désirs, et détruit nos espérances.
Il faut être dans une situation fort heureuse pour s'amuser des gens qu'on aime peu, voir pas du tout.
L'avarice possède beaucoup, désire davantage, et ne jouit de rien.
Par une conduite conforme à mes principes, rendez-vous digne de ma confiance et de mon estime.