Les vieillards ont besoin d'affection comme de soleil, c'est de la chaleur,
Une seule affection solide et intime suffit à rendre indifférent aux ennuis de la vie et à occuper le vide du cœur.
Mon affection pour toi n'a rien perdu de sa ferveur, la souffrance n'a pas affaibli les facultés aimantes de mon cœur.
Voulez-vous avoir la mesure des affections humaines ? Piquez votre maîtresse dans sa vanité, dites la vérité à votre ami.
Il n'y a pas de moyen plus sûr de gagner l'affection des autres que de leur donner la sienne.
L'affection est un enfant câlin qui vous retient dans la vie, malgré vous.
II y a de sincères affections qui sont, à leur insu, toutes pétries d'égoïsme.
Les affections déréglées produisent promptement sur le moral le même effet que l'usage des mauvaises boissons sur le physique. Les unes ôtent le goût des affections honnêtes, comme les autres celui des boissons saines.
Que de nuances dans nos affections ! Approbation, sensibilité, émotion, trouble, saisissement, passion, emportement, démence, fureur, rage. Voilà tous les états par lesquels peut passer cette pauvre âme humaine.
L'affection des femmes est plus sûre que l'amitié et que la parenté.
L'affection aime son indépendance, et tout en étant toujours la même au fond, elle varie souvent dans la mesure de son expression. Laissons-la faire, puisque tout son charme est dans son élan et dans sa sincérité.
Nos visages, nos caractères, nos goûts changent. Nos affections restent seules les mêmes.
Il n'y a aucun inconvénient à gâter les enfants lorsqu'ils ont du cœur. Au lieu de s'en prévaloir, ils ne seront que plus dociles et plus affectueux.
Les vieillards ont besoin d'affection comme de soleil. C'est de la chaleur.
Il y a des êtres pour lesquels on a de l'affection parce qu'ils plaisent, et d'autres qui ne plaisent que parce qu'on a de l'affection pour eux. On aime mieux les premiers quand ils sont là, et les autres en leur absence.
Le temps ne fortifie rien ; une affection ancienne est aussi facile à briser qu'une amitié récente ; c'est parce qu'on la regretterait davantage qu'on est tenté de la croire plus inébranlable ; en réalité elle n'est que plus chère.
Les grandes affections sont moins nombreuses que notre cœur ne nous le laisse croire ; nous n'aimons parfaitement qu'un seul être dont nous ne pouvons nous passer ; un abime le sépare du reste.
L'affection que nous avons pour nos amis est faite pour eux, elle leur ressemble.
Il faut à l'homme une vie partagée, un échange quotidien, un peu d'affection et d'intimité.
Plus je vis et plus je m'aperçois qu'après les véritables affections, le premier bien de ce monde est tout grossièrement la santé.
Le mariage est la disette de toutes les affections, la famine du cœur.
La vraie affection, un seul mépris la tue : il faut un piédestal où poser sa statue.
Saintes affections d'ici-bas, purs dictames ! Du sort vous émoussez les traits ; la vie est de s'aimer, et l'un de ses attraits, c'est l'amitié des belles âmes.
Vivre c'est déperdre son sang, ses forces, ses affections, ses illusions, ses espérances.
Si une seule personne enlève tout notre bonheur, c'est notre faute d'avoir placé toute notre vie sur un objet mortel, et réuni sur un seul être notre affection, que plusieurs devaient partager selon les lois de la raison et de la nature.
Près d'une affection, la seconde place n'est pas facilement acceptable quand on a eu la première.
N'imitez pas les gens qui vous aiment tout en vous heurtant, c'est dans la manière d'aimer qu'est le charme de l'affection.
Il n'est pas défendu de rechercher l'admiration des inférieurs, car l'affection ne peut leur venir que par elle.
Que d'ingrédients divers entrent dans la composition de la louange : la vérité, le mensonge, l'envie, l'affection, la banalité, l'indifférence, sans oublier le parfum à la mode !
La misère anime les sentiments affectueux, de là cette locution : s'aimer comme des pauvres.
Quelquefois l'affection que nous avons pour un ami s'épuise à essayer d'aimer aussi ceux qu'il aime.
Quand, entre deux êtres pleins d'affection l'un pour l'autre, et dont la vie s'échange à tout moment, un nuage est survenu, quoique ce nuage se dissipe, il laisse dans les âmes quelque trace de son passage. Ou la tendresse devient plus vive, comme la terre est plus belle après la pluie ; ou la secousse retentit encore comme un lointain tonnerre dans un ciel pur ; mais il est impossible de se retrouver dans sa vie antérieure, et il faut que l'amour croisse ou qu'il diminue.
Une affection n'est solide que lorsqu'elle peut supporter les orages, et survivre aux refroidissements et aux vivacités.
Chocolat : Douceur qu'affectionnent les frustrés de l'amour.
Une vie dénuée d'affections et de douces erreurs est une nuit d'hiver sans étoiles.
Le souffle du printemps, la chaleur des affections, redonne à mon sang la circulation, à mon âme l'espérance, à mon imagination la verve, et à tout mon être l'élan.
Je suis impressionnable ; j'ai besoin d'accueil, de sympathie et n'ai de prise que sur la bonne volonté, comme je n'ai de zèle que par le cœur. Comme une femme, j'ai besoin d'affection, et si le devoir m'arrache le nécessaire, l'amour seul peut me faire surabonder.
Un bon cœur est assez grand pour embrasser plusieurs affections.
Il y a des affections fécondes et immortelles qu'un seul jour de la terre aura vues naître et s'épanouir.
L'affection a son magnétisme inexpliqué, sa vertu qui fait du bien.
Il est si facile avec les grands d'être grand, si facile de s'élever à la hauteur du modèle existant, aussi facile que pour l'amoureux de nager vers sa fiancée au milieu des vagues naguère si effrayantes. Les bienfaits de l'affection sont immenses ; et l'événement qui ne perd jamais son charme, c'est la rencontre d'êtres supérieurs en des conditions qui permettent les plus heureux rapports.
Un commencement d'affection n'est que le regret d'avoir mal fait.
Le plus grand amour peut très bien aller sans l'affection.
Chaque relation a pour moi son idéal, et quand il faut rabattre trop sur cet idéal, je préfère passer la relation pour zéro, comme l'artiste qui donne gratis le tableau dont il n'obtient pas le prix entier. — C'est fierté, c'est raideur, c'est bouderie, si l'on veut ; mais je ne sais pas négocier, transiger, pactiser dans les choses d'affection.
L'affection qui cherche trop à se produire se nuit à elle-même, et finit par faire douter de sa réalité.
L'instruction ne rend pas l'homme meilleur et contribue peu à son bonheur véritable. Les affections du cœur donnent seules à la vie sa plénitude et son prix.
La femme a besoin de rendre heureux celui qu'elle enveloppe de son affection, de se dévouer, de se donner, de se dépenser tout entière dans sa tendresse et son amour. Elle voudrait se partager comme le pain de vie, se verser en consolation, en espérance, en énergie, dans les veines de l'être qu'elle protège.
C'est pour soi qu'on aime. Nous voulons que l'objet de notre affection impérieuse soit heureux, non selon ses goûts, mais selon les nôtres. Nous souffrons quand il est heureux sans nous, ou par un autre que nous.
Que nous cherchions le bonheur dans l'affection, dans le dévouement, dans le devoir, nous ne le trouverons que dans ce qui nous arrache à nous-même.
Le vieillard a des habitudes plus que des affections.
Toute grande affection nous élève, parce qu'elle nous fait aimer un autre plus que nous-même.
La bonté est l'obole de l'indifférent qui passe ; l'affection, le don de l'ami qui demeure.
L'affection nous fait jouir du bonheur de l'être aimé ; la bonté, du bonheur même de l'indifférent.
Les longues et fortes liaisons naissent d'une grande et profonde affection, faite de tendresse, de reconnaissance et des mille attaches menues.
Celui qui, dans vos relations au lieu de vous donner de bons conseils vous refroidira sur vos affections légitimes et sur vos devoirs, ne mérite ni votre amitié ni votre estime.
Il y a une politesse du cœur qui est parente de l'affection.
Les efforts de l'intelligence et les affections du cœur sont pour nous la meilleure source d'où le bonheur puisse jaillir. Faire une découverte utile, obtenir un succès littéraire ou scientifique, sauver son semblable, affranchir son pays ; voilà des bonheurs qui n'incombent pas à tout le monde et que tout le monde envie. Et pourquoi ? Parce qu'ils naissent de la conscience d'avoir bien fait.
Hélas ! tant qu'on a besoin d'affection, d'émotion, tant qu'on cherche un écho, tant que le cœur est errant sans être cuirassé et insensible, les liens, même d'un moment, peuvent encore faire souffrir en se dénouant.
L'amour filial est le point de départ de la conduite de toute notre vie ; il mène à toutes les autres affections de l'âme comme à tous les devoirs de la société.
Les visites fréquentes, les présents, une correspondance intime, des alliances entre parents au degré permis, sont les meilleurs moyens pour entretenir les sentiments d'affection et de tendresse que l'on doit aux siens.
Le temps passe la main sur tout, abaisse tout, maîtrise tout ; les plus vives affections abandonnées à elles-mêmes ne sauraient lui résister ; il les pousse toutes à leurs fins, et il en est une foule qu'il y mène.