Les citations célèbres de Publilius Syrus.

1 - Notre citation favorite de Publilius Syrus :

Photo / portrait de Publilius Syrus La vie est trop longue pour le malheureux, et bien trop courte pour l'homme heureux, a écrit Publilius Syrus. (Extrait : Les Sentences morales, publiées au Ier s. av. J.-C.) Autre citation de Publilius Syrus : Sans culture, l'esprit s'use et perd son ressort : une vie imbécile est semblable à la mort. (Extrait : Les Sentences morales, publiées au Ier s. av. J.-C.). Si vous appréciez les sentences morales, découvrez également les Distiques de Dionysius Cato, dit Denys Caton. Une collection de préceptes moraux en vers, attribuée par certains à Caton l'Ancien, mais qui certainement n'a rien à y voir. L'ouvrage est composé de quatre livres de distiques à visée morale sous forme de paires d'hexamètres.
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2 - Les sentences et citations célèbres de Publilius Syrus :

Les femmes, qui toujours vont à l'extrémité, vont aussi le plus loin dans la perversité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Jamais, même au moment où le surprend la mort, l'honnête homme ne doit tromper, ni faire tort.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Au bonheur à venir rien n'est plus dommageable que de s'acoquiner par trop au confortable.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La bonne renommée, aux ombres de la nuit, ne laisse pas voiler l'éclat dont elle luit.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La volupté nuit toujours à celui qu'elle caresse.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut être vaincu lorsqu'au parti vainqueur la victoire est fatale, et doit coûter l'honneur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Toujours trembler, toujours vivre dans la terreur ! Mieux vaut mourir : la mort est un sort bien meilleur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La terreur est toujours un dangereux système : plus on est craint, et plus on doit craindre soi-même.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Lorsqu'un grand citoyen descend dans le cercueil, ce jour, pour la patrie, est un long jour de deuil.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Est-il riche ? Voilà ce qu'on veut tous savoir, mais vertueux ? Qui songe à s'en apercevoir ?

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le moindre bruit, grossi par des voix charitables, suffit pour amener des maux incalculables.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dès le jour où le vol a pu souiller leurs mains, la discorde naquit et brouilla les humains.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Chaque homme, plus ou moins, brille par un côté, et trouve quelque part sa spécialité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

On n'accorde jamais assez à une espérance imprudente.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Celui qui prend conseil de la bonne foi est équitable même envers son ennemi.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Laisse, sans t'en moquer, chacun faire à sa guise, de crainte qu'à ton tour on te ridiculise.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand vous froissez un cœur qui ne bat que pour vous, vos larmes ont bientôt désarmé son courroux.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Que l'esprit soit pour l'homme bouclier plus qu'épée.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Après le fol amour, l'implacable colère est de toutes nos actions, la pire conseillère.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les bons sont peu communs dans le siècle où nous sommes, qui veut vivre en paix, doit fuir les hommes.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

En vain autour de toi tes amis sont réunis, mais tes pensées sont ailleurs, exilé, tu rêves à ton pays.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Faire son héritier d'un vieillard qui s'en va, c'est au fond d'un sépulcre enterrer ce qu'on a.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le bonheur de sa coupe a beau nous enivrer, toujours par quelque endroit il laisse à désirer.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand vos pires ennemis souhaitent votre mort, à vous haïr vivant tous sont d'accord.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

C'est un jeu dangereux que celui d'exciter, un esprit inflammable, et prompt à s'irriter.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le mal que notre esprit est le plus prompt à craindre, c'est le mal qui jamais n'est venu nous atteindre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

À la coupe dorée aisément on se grise, et parfois le bonheur nous pousse à la sottise.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

On doit parer au mal dès que le mal menace, il est déjà bien tard quand il a pris la place.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Soyons toujours en garde, œil au guet et debout ; pour ne rien craindre, il faut se défier de tout.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Se plaindre du malheur quand on l'a bien cherché, c'est le comble en effet de la stupidité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un sot peut faire preuve, en gardant le silence, sinon de son esprit, du moins de sa prudence.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Un silence prudent est toujours salutaire, on perd à trop parler ce qu'on gagne à se taire.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'innocence, traçant un lumineux sillon, s'illumine elle-même à son propre rayon.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le clinquant est toujours un grossier hameçon qui d'un fin acheteur éveille le soupçon.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le hasard ne séduit nul esprit raisonnable, au connu l'inconnu n'est jamais préférable.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui à sa santé ne porte un soin extrême, ne peut de ses douleurs accuser que lui-même.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

À la frugalité la raison nous convie, car l'excès des plaisirs abrège aussi la vie.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est bon de prévoir et de se souvenir, un œil dans le passé, et l'autre vers l'avenir.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sache prévoir les maux qui peuvent t'atteindre, un mal prévu d'avance est moins à craindre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Fuis l'avarice, fuis le luxe et le fracas : L'avare et le prodigue, on en fait peu de cas.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sois économe, l'argent, à la longue amassé, quand on en est prodigue, est si tôt dépensé.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

De l'esprit et du corps fuis la double paresse, car où l'esprit languit, le corps aussi s'affaisse.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Redoute les bavards, aux doucereux discours ; simple est la vérité, le fourbe a ses détours.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

En dépit des calomnies, poursuis ton devoir ; faire taire les envieux, n'est pas en ton pouvoir.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Parler en mal d'un ami véritable, c'est être indigne de lui, et c'est impardonnable.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Plus le vice en un cœur a pu s'invétérer, et moins facilement on l'en peut retirer.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est rare que l'homme, incertain, inégal, sache venir au bien sans passer par le mal.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut se prononcer entre deux ennemis, que d'avoir à juger des querelles d'amis.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il vaut mieux déblatérer de deux ennemis, que d'avoir à prendre parti entre deux amis.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'hypocrite cherche souvent à se déguiser, sous un masque souriant, ou sous un doux baiser.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Chassons de notre vie ces êtres vaniteux, qui à défaut de savoir écouter ne parlent que d'eux.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il ne faut se hâter, ni de louer personne, ni d'accuser à tort quand peut-être on soupçonne.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme, éternel jouet d'un mirage trompeur, sans cesse est ballotté de l'espoir à la peur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Rien d'impossible à l'homme, ou de si difficile, qui se puisse soustraire à sa raison subtile.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La trop grande franchise est dupe bien souvent, et se prend aux pièges qu'on lui tend.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La mort, dont le moment est incertain, pendant qu'on songe à vivre arrive un beau matin.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

À fort gros intérêts on place un bon office, quand la reconnaissance acquitte le service.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'erreur est personnelle, et non héréditaire, nul homme ne doit souffrir des fautes de son père.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Déverser sur autrui l'injure et l'anathème, c'est la plupart du temps s'injurier soi-même.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'aveu d'un tort dispose à l'indulgence, et se repentir d'une faute c'est presque l'innocence.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il est rare qu'un homme, fût-il des moins sots, puisse parler beaucoup, et toujours à propos.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il ne faut ni trop parler, ni se taire sans cesse, entre les deux se trouve la sagesse.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme superficiel, où le bon sens sommeille, pour ses amis du jour oublie ceux de la veille.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'avare ne jouit pas plus de son argent, que de l'or qu'il n'a pas ne jouit l'indigent.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Tout en obéissant, une femme de bien, pour commander son mari trouve toujours un moyen.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Les procédés d'autrui sont le retour des nôtres, ce que nous leur ferons attendons-le des autres.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dans la justice même il faut de la mesure, et l'extrême justice est une extrême injure.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand, sans la seconder, la chance nous advient, moins à nous qu'au hasard le mérite en revient.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La désunion des amis fournit des occasions à l'ennemi.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

C'est doubler le prix d'un service que d'y joindre la célérité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Mieux vaut l'amitié d'un seul sage que celle d'un grand nombre de fous.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand on ravit l'honneur d'autrui, on perd le sien.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Une heure vous rend souvent ce que beaucoup d'années vous ont ravi.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Qui ne veut pas bien employer sa vie, mieux vaut, pour son honneur, qu'elle lui soit ravie.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Rendre souvent service aux autres, c'est leur apprendre à en rendre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'intempérance est la nourrice de la médecine.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Il n'y a d'agréable que ce que la variété assaisonne.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Discutée avec calme, une thèse s'éclaire, mais la vérité fuit aux cris de la colère.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La vengeance, achetée à notre détriment, est un plaisir de fou, payé trop chèrement.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le voyageur qui craint de s'égarer et doute, fait mieux de tourner bride à moitié de sa route.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Quand le sort obstiné s'acharne à nous trahir, toute prudence échoue, et ne peut qu'obéir.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le pauvre lutte, hélas ! contre le pot de fer, le jour où avec le riche il veut aller de pair.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Rendre service à des personnes de mérite, c'est obliger tout le monde.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le mal contre lequel on peut se prémunir, c'est grande folie de notre part de le laisser venir.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Le monde avec raison poursuit de ses mépris, la juste pauvreté qui du luxe est le prix.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Aimable et doux tourment, quand, pour mieux en jouir, nous savons à propos ménager un plaisir.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Tous les biens de l'avare, et l'or qu'il met en tas, ne sont pas plus à lui que les biens qu'il n'a pas.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Soupçonner un homme d'honneur c'est l'outrager, sinon de bouche, au moins de cœur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Avant de se passer la corde autour du cou, on veut encore choisir un arbre de son goût.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Pour celui qui commande, il est de la prudence, de prévoir et la bonne et la mauvaise chance.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Nettoyons le dedans plutôt que le dehors, et les taches de l'âme avant celles du corps.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Dès que dans un État la liberté succombe, tout citoyen se tait, muet comme la tombe.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'homme vraiment bon n'est jamais complaisant pour l'erreur.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

À tout être violent et brutal, traite-le non comme un homme, et bien moins qu'un animal.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Délibérer avec lenteur est sage, mais cette lenteur ne doit pas être éternelle.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Condamné faussement, arme-toi de constance : Nul ne jouit longtemps d'une inique sentence.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Sur ton ivresse, crois-moi, tu t'excuses en vain : Ta faute est bien ta faute, non celle du vin.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

La vie de l'homme est courte, mais une mort glorieuse est l'immortalité.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

L'occasion se perd, rarement elle s'offre.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

Ne pas venger les délits, c'est prêter la main au crime.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.

C'est souffrir l'exil que de se refuser à sa patrie.

Publilius Syrus - Sentences - Ier s. av. J.-C.
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