Les citations de Samuel Richardson.

1 - Qui est Samuel Richardson ?

Photo / portrait de Samuel Richardson Biographie courte : Célèbre romancier et écrivain anglais né le 19 août 1689 dans le comté de Derby, Samuel Richardson est décédé le 4 juillet 1761 à Londres. Son père Samuel, menuisier à Londres, puis ébéniste et importateur d'acajou a épousé le 7 janvier 1675 Elizabeth Lane.

Les dates clés de sa carrière :

Départ de la famille pour « un village » du Derbyshire en 1688. Education locale à la Grammar-School. Famille pieuse mais non puritaine, le père de Richardson souhaitait que son fils devienne un ecclésiastique. Trop pauvre pour faire de son fils un pasteur, il fut envoyé à 17 ans en apprentissage chez John Wilde, un imprimeur de Londres. Le 23 novembre 1721, il épouse Martha Wilde, la fille de son patron, et s'éleva peu à peu dans sa profession : Typographe, correcteur, puis directeur chez Wilde et d'autres imprimeurs. Devenu maître-imprimeur, en 1719 il s'installe dans Fleet Street. Imprimeur prospère, chargé de publier les comptes rendus de la Chambre des Communes, il rencontrait beaucoup de littérateurs et d'hommes de la bonne société. Surtout il s'était fait remarquer dès son enfance par une exceptionnelle facilité épistolaire. Adolescent, il écrivait les lettres d'amour de ses amis et de ses amies ; et l'on pourrait dire que c'est ainsi qu'il fit son éducation de romancier, en écrivant d'innombrables lettres pour son compte et pour le compte des autres, et en recevant grâce à elles d’intimes confidences.

En 1739 se produisit le hasard heureux qui lui permit de dégager son génie : Deux libraires de ses amis lui demandèrent de mettre à profit son don d'épistolier pour composer une série de « lettres morales » dans lesquelles il donnerait aux jeunes gens des conseils de conduite. A mesure qu'il poussait son travail, une idée dramatique s'y joignait et il en résulta Paméla ou la Vertu récompensée (1740). Le succès énorme de cet ouvrage fit instantanément de Richardson un des écrivains les plus connus et admirés de son époque. Considéré comme un des plus grands écrivains du XVIIIe siècle, Richardson a influencé des écrivains tels que Goethe, Jean-Jacques Rousseau ou Pierre Choderlos de Laclos. Ses romans ont été traduits en français notamment par l'abbé Antoine François Prévost, dit l'abbé Prévost.

Décès et inhumation :

Il meurt à l'âge de 71 ans d'une attaque d'apoplexie, Samuel Richardson repose auprès de sa première femme dans l'église Saint-Bride à Londres.

Ses principales oeuvres :

Pamela ou la vertu récompensée (1740), Clarisse Harlowe (1748), et l'Histoire de Sir Charles Grandison (1753). (Samuel Richardson sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 87 citations et pensées de Samuel Richardson :

Une femme qui est au-dessus de la flatterie, et qui méprise toute louange que son propre cœur n'a pas avouée, est, moralement parlant, hors des atteintes de la séduction.

- Clarisse Harlowe (1748)

Ne tirez pas vanité de votre esprit s'il ne peut briller qu'aux dépens d'autrui.

- Nouvelles lettres anglaises (1763)

Les voluptés les plus délicieuses sont celles qui se partagent volontairement.

- Clarisse Harlowe (1748)

La joie est souvent mère de nombreuses folies, c'est en riant que les femmes se perdent.

- Pensées diverses (1757)

Les différents entre deux personnes qui s'aiment deviennent une raison de s'aimer davantage.

- Clarisse Harlowe (1748)

Quand un criminel ne veut pas parler, on le met en presse jusqu'à ce qu'il meure.

- Pamela, ou la vertu récompensée (1740)

La vie n'est plus vie pour moi sans vous.

- Pamela, ou la vertu récompensée (1740)

Quand on a à faire les choses, il faut les faire de bonne grâce.

- Pamela, ou la vertu récompensée (1740)

Mon honneur m'est plus cher que la vie.

- Pamela, ou la vertu récompensée (1740)

Le peuple met son orgueil et sa principale gloire dans la probité. Les grands sont livrés à l'amour du pouvoir des grandeurs, des plaisirs, et leur ambition forge une sorte d'orgueil suprême et faux, qui n'engloutit que trop souvent l'orgueil de la vertu.

- Clarisse Harlowe (1748)

Il faut éviter de se laisser surprendre dans un état où l'on serait fâché qu'on nous vît.

- Clarisse Harlowe (1748)

Souvent une seconde querelle arrive avant que la première soit terminée, et c'est si bien notre usage, qu'il n'est pas aisé de juger quel sera le succès de nos amours.

- Clarisse Harlowe (1748)

Avec ma famille, nulle intention de paix, nulle idée de conciliation.

- Clarisse Harlowe (1748)

Que chacun s'habille à sa taille et se chausse à son pied.

- Clarisse Harlowe (1748)

La résistance enflamme les désirs, elle aiguise les traits de l'amour et attise ses feux.

- Clarisse Harlowe (1748)

Une femme, une fois subjuguée, elle l'est pour toujours.

- Clarisse Harlowe (1748)

Il en est de certains génies comme de certains fruits qui ne mûrissent que trop tard.

- Clarisse Harlowe (1748)

Les blessures de l'amitié partent toujours d'une main fidèle.

- Clarisse Harlowe (1748)

Un extrême en produit un autre.

- Clarisse Harlowe (1748)

Le flambeau de l'hymen est une lanterne sourde.

- Pamela, ou la vertu récompensée (1740)

Je sais que si vous me raillez quelquefois sur mes airs graves, c'est sûrement dans la vue de faire entrer quelque rayon de gaieté dans mon âme au milieu de mes infortunes, et que votre badinage ne va point jusqu'au mépris. Il n'est pas donné à tout le monde d'avoir le talent d'offrir des leçons sérieuses et importantes avec un art heureux qui sait plaire et instruire à la fois.

- Clarisse Harlowe (1748)

Le diable, bien rusé qu'il est, a appris à cacher ses cornes.

- Clarisse Harlowe (1748)

La plupart des peines, qui sont le partage des pauvres mortels, viennent ou de l'excès de leurs désirs ou des bornes trop étroites de leurs perfections.

- Clarisse Harlowe (1748)

Quelque chose qui puisse arriver, le temps et la patience triomphent de tout.

- Clarisse Harlowe (1748)

Quand les criminels s'obstinent à nier, on les torture jusqu'à ce qu'ils jasent.

- Pamela, ou la vertu récompensée (1740)

Un homme qui se noie s'attachera à une paille.

- Clarisse Harlowe (1748)

Les fées, dit-on, sont toujours prêtes à servir les amants.

- Clarisse Harlowe (1748)

La sensibilité est la source des doux plaisirs.

- Clarisse Harlowe (1748)

En ce monde, hélas ! il y a beaucoup de gens à deux faces.

- Clarisse Harlowe (1748)

Sous un air de douceur il y a parfois beaucoup de venin caché dans les moindres paroles.

- Clarisse Harlowe (1748)

J'ai peu de demandes pour moi-même, beaucoup plus pour d'autres.

- Clarisse Harlowe (1748)

Une personne artificieuse ensorcelle son monde par des manières flatteuses et insinuantes.

- Clarisse Harlowe (1748)

Les hommes coléreux se font eux-mêmes un lit d'orties.

- Clarisse Harlowe (1748)

Tel je te vois, tel je te crois !

- Clarisse Harlowe (1748)

Les enfants ne sont que trop portés à oublier le respect dû à la vénérable vieillesse.

- Clarisse Harlowe (1748)

Les larmes sont toujours la marque d'un bon cœur.

- Clarisse Harlowe (1748)

Qui voit bien, voit bien loin.

- Clarisse Harlowe (1748)

Si la vengeance marche à pas de tortue, elle frappe avec des mains de fer.

- Clarisse Harlowe (1748)

Le mérite et la récompense se trouve rarement ensemble.

- Clarisse Harlowe (1748)

Les folies de la jeunesse se sentent dans la vieillesse.

- Clarisse Harlowe (1748)

3 - La liste des auteurs populaires :

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