Les Feuilles d'automne est un recueil de poésie composé de 40 poèmes de Victor Hugo publié en 1831. Il regroupe en particulier six poèmes appelés Soleils couchants. Extrait de la préface de Victor Hugo, écrite à Paris, le 24 novembre 1831 : Qu'est-ce que ces pages de poésie que l'auteur livre ainsi, au hasard, au premier vent qui en voudra ? Des feuilles tombées, des feuilles mortes, comme toutes feuilles d'automne. Ce n’est pas de la poésie de tumulte et de bruit ; ce sont des vers sereins et paisibles, des vers comme tout le monde en fait ou en rêve, des vers de la famille, du foyer domestique, de la vie privée ; des vers de l'intérieur de l’âme. C’est un regard mélancolique et résigné, jeté çà et là sur ce qui est, surtout sur ce qui a été. Charles-Augustin Sainte-Beuve, un critique littéraire et écrivain français (1804-1869), a écrit : Exquis pour les gens du métier, original et essentiel entre les autres productions de Victor Hugo, le recueil de poésie Les Feuilles d’automne est aussi en parfaite harmonie avec ce siècle de rénovation confuse. (Les Feuilles d'automne sur Wikipédia)
Sois humble ! Que t'importe le riche et le puissant ? Un souffle les emporte. La force la plus forte, c'est, un coeur innocent !
Victor Hugo - La prière pour tous (1830)
Le sommeil, c'est l'heure où les enfants parlent avec les anges.
Victor Hugo - La prière pour tous (1830)
Ô sommeil du berceau ! prière de l'enfance ! voix qui toujours caresse et qui jamais n'offense !
Victor Hugo - La prière pour tous (1830)
De cieux lointains, de mers où s'égarent nos pas ; redemander cet âge où l'on ne dormait pas, se dire qu'on était bien malheureux, bien triste, bien fou, que maintenant on respire, on existe, et, plus vieux de dix ans, s'enfermer tout un jour pour relire avec pleurs quelques lettres d'amour.
Victor Hugo - Où donc est le bonheur, le 28 mai 1830.
Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie ! pain merveilleux qu'un Dieu partage et multiplie !
Victor Hugo - Ce siècle avait deux ans (1830)
Comme une aumône, enfant, donne la prière à ton père, ta mère, aux pères de ton père.
Victor Hugo - La prière pour tous (1830)
Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !
Victor Hugo - Où donc est le bonheur, le 28 mai 1830.
Le peuple gouverne par le vote, c'est l'ordre, et règne par le scrutin, c'est la paix.
Victor Hugo - Discours du 12 octobre 1877.
Le respect de la loi, c'est le devoir de la magistrature, l'obligation du clergé, l'honneur de l'armée.
Victor Hugo - Discours du 12 octobre 1877.
La vague inquiétude qui fait que l'homme craint son désir accompli.
Victor Hugo - A mes amis S.-B. et L.B. (1830)
Rêver, c'est le bonheur ; attendre, c'est la vie.
Victor Hugo - A mes amis S.-B. et L.B. (1830)
Quand la jeunesse est morte, laissons-nous emporter par le vent qui l'emporte.
Victor Hugo - Ô mes lettres d'amour, le 26 mai 1830.
Ô mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse, c'est donc vous ! Je m'enivre encore à votre ivresse ; je vous lis à genoux.
Victor Hugo - Ô mes lettres d'amour, le 26 mai 1830.
Mêlez toute votre âme à la création !
Victor Hugo - Pan (1831)
Les larmes sont un don ; souvent les pleurs, après l'erreur et l'abandon, raniment nos forces brisées !
Victor Hugo - Oh ! pourquoi te cacher (1830)
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris.
Victor Hugo - Lorsque l'enfant paraît (1830)
Une erreur, chaque année, s'en va de mon esprit d'elle-même étonnée.