Quand saint Biaise veut bien faire, il doit montrer figure d'âne.
Sans le Cantal et le mont Dore, les bouviers de la plaine auraient l'aiguillon en or.
Pour manger un bon morceau, il faut l'avoir.
En hiver, le mont Lozère dit à l'Aigoual : Quand tu as froid, moi je n'ai pas chaud.
Jamais paysan, se réglant sur la lune, n'a rempli son grenier.
Neige sur le Liron, pluie un jour et l'autre non.
À quinze ans jeune fille rit ; à vingt, elle choisit un mari ; à vingt-cinq, elle s'accommode ; à trente, elle prend ce qu'elle trouve.
Qui n'a qu'un sac pour grenier peut se passer de chien et de chat.
Voir faire fait mourir d'envie.
Moisson tardive, récolte des châtaignes hâtive.
Le feu craint l'eau.
Où il y a la cheville manque le lard (qu'il faudrait y suspendre).
Qui a des brebis a des peaux.
Trois pots font une fête, et trois femmes la tempête.
Le bruit mange le bruit.
Qui prête sa monture et envoie sa femme en fête, au bout de l'an est sot et sans monture.
C'est quand il nous rit, que l'aquilon est nous pique.
Quand les cournouillers fleurissent, les veillées finissent.
Le poids et la mesure rendent l'âme sûre.
Il faut de l'argent pour marier fille.
L'arc-en-ciel au champ, le temps d'aujourd'hui sera comme celui de demain.
Bise folle, en trois jours diminue.
Qui hante les foires mène une vie de gueux.
Le boire est de deux sortes, le manger toujours le même.
Pour traverser la plaine de Montbel, mieux vaut un manteau qu'un couteau, et pour manger viande de vache, mieux vaut un couteau qu'un manteau.
Qui voit les Cévennes voit sa peine.
Qui ôte la nielle du pain devrait mourir de faim.
Tant vaut le berger, tant vaut le troupeau.
Plus on est et moins on fait.
Qui dort bien ne craint point les puces.
Quand il tonne, prie Dieu ; quand tu vois le soleil, ris.
Le pain tendre se fait entendre (coûte cher).
Ce n'est pas l'homme qui gagne, c'est le temps.
L'œuvre de chaque jour est beaucoup.
À temps d'hiver ne te fies.
L'aquilon (vent du nord-est) ne se lasse jamais de souffler.
Agneau né vaut un écu.
Corde triplée a longue durée.
Qui rien ne voit rien ne craint.
Chaque habitant de la ville de Sauve a son petit âne, et chaque Cévenol son mulet.
Pâques hâtives, récolte de châtaignes tardive.
Un sommeil en amène un autre.
Le cuisinier friand lèche le bon morceau.
Là ou tu seras, fais comme tu verras (faire).
À la Magdeleine la noix est pleine, le raisin coloré, la figue mûre, le foin enfermé, le blé au grenier, et la paille au pailler.
Danse mieux ventre plein que robe neuve.
Qui que ce soit amasse de l'argent, qui que ce soit ne le sait pas conserver.
Si le garbin (vent du sud-ouest) souffle, vous aurez de la pluie.
Au mois d'août, sous la pierre, l'humidité.
Mal d'enfant guérit tout seul.
L'ombre du maître engraisse le cheval.
À l'homme de soixante ans, il faut donner aussi vite le vin que le pain.
Qui oint ses souliers n'oint pas la main des cordonniers.
Qui mord sa langue pense à mal.
Pâques, dans le mois de mars, présagent pestes, guerres ou famines.
Les enfants des autres puent (les enfants d'un autre lit).
Si tu te trouves bien d'avoir semé tardivement, ne l'enseigne pas à ton héritier.
Le mal du doigt se fait sentir au cœur.
À trente ans, du jugement ; à quarante, de l'argent.
Pour avoir le raisin, il faut choyer la souche (la bien cultiver).
Autant tirent les vaches que les bœufs.
Chaque petite herbe fait sa petite pointe.