Dans un pays sans chien, on ferait aboyer le chat.
Celui qui a perdu la chèvre a perdu une journée pour la rechercher.
Mieux vaut jouer contre un pipeux que contre un chanceux.
Si la femme était bonne, Dieu en aurait une.
Tout ce que tu donnes est à toi, tout ce que tu prends est perdu.
Un maître est bon quand il est nouveau, mais le vin et le pain sont bons quand ils sont vieux.
Ce que nous rencontrons en chemin, c'est Dieu qui nous le donne.
La richesse, où vas-tu ? — Chez le riche.
L'affamé loue le pain cru et sans sel.
As-tu une femme ? Demanda-t-on à l'aveugle. Oui. Et où est-elle ? Avec une personne au-delà de la rivière.
Si tu n'as pas de glace, le monde qui t'entoure est ta glace.
Qui se fie à un Turc s'appuie sur une vague.
Les taches de sang ne se lavent pas avec du sang.
Le paysan s'est familiarisé tellement avec un icône qu'il commença à jeter sur lui des copeaux.
Au pauvre on arrachait les ongles.
On n'est le roi ni par paroles, ni par nomination.
Il ne faut pas se vanter qu'après la bataille.
N'ayant pas pu battre le cheval, on battait la selle.
Marâtre, c'est la cendre dans les yeux.
La forteresse doit avoir une porte, et la porte un gardien.
On peut tuer quelqu'un avec un couteau de bois.
Claquez avec les dents et le ventre ouvrira la porte (l'appétit vient en mangeant).
Tout invité est un messager de Dieu.
On a mis une grenouille dans du duvet, et elle demanda à retourner dans la vase.
D'un grand os on peut extraire une grande moelle.
À l'ours rassasié il restait la moitié d'une noisette (et il ne pouvait pas la manger).
Si l'oreille n'avait pas entendu de choses surprenantes, elle serait devenue aussi grande que celle de l'âne.
Si entre les yeux il n'y avait pas le nez, ils se mangeraient.
Gentilhomme ne mange pas le pain de maïs, mais quand il aura faim, il ne dédaignera rien.
Celui qui dit la vérité doit avoir le cheval sellé (être prêt à se sauver).
Celui qui dit : Demain, après-demain, aura la pluie et la neige.
Le haricot du pays ne se cuit qu'avec de l'eau du même pays.
On nourrit le ver à soie pour qu'il file son cocon.
Les boules d'ouate du riche sonnent, et les noix du pauvre ne résonnent pas.
Notre chien de basse-cour sait bien chercher le gibier, seulement il déteste les épines dans le museau.
Si tu coupes la barbe à un curé, coupe la entièrement.
Quand ton ennemi s'enfuit, ne te cache pas de lui.
Ne vous faites pas de lit pour les femmes d'autrui.
Les endroits bas sont considérés comme des hauteurs, quand les hauteurs font défaut.
L'affamé ne se taira que lorsqu'on lui aura donné assez à manger.
Le rêve est l'avant-garde de l'homme.
Personne ne demandait à l'amphore sa contenance et elle disait : Je contiens cent décalitres.
Le morceau de brocart usé est encore bon.
Quand le lièvre est sorti du bois, le lévrier a eu envie d'aller à la selle.
Dieu est la consolation du pauvre.
La cerise est amère au sommet du cerisier.
Celui qui est né sur les épines préfère mourir sur les épines.
L'oiseau, même prudent, se laisse prendre au piège par les deux pattes.
Laisse le menteur te dire des mensonges jusqu'à ce qu'il dise la vérité.
Le rossignol chante aussi bien sur les épines que sur les roses.
À grande pâle grand souffle (pour le refroidir).
Un objet indispensable n'a jamais trop de valeur.
Porte le chapeau du pays où tu seras.
Lorsque dans la maison les enfants pleurent, on ne porte pas la nourriture ailleurs.
Quand le roi dort, ses sujets restent sur le qui-vive !
Celui qui mangeait gras pendant le carême ne mangera rien les jours gras.
Tel curé, telles ouailles.
Quand il n'y a rien, un peu suffit.
Voleur de chameau ou voleur d'aiguille, tous les deux sont des voleurs.
Le temps ne compte pas pour ceux qui l'ignorent.
La femme d'un pâtre de pourceaux commence à se laver le soir.
Si tu n'as pas de servante, sers-toi toi-même.
Celui qui se presse ne peut pas profiter du bonheur de ce monde.
Dans ton ventre tu as la noce et dans le mien il n'y a pas même des fiançailles.
Les loups étant morts, les renards les remplaçaient.
Dans la bataille, la meilleure arme est celle que l'on a à sa disposition.
Ton voisin est ton miroir.
Le mouton boiteux est en arrière, mais quand le troupeau se retourne, il se trouve en avant.
Qui cherche la paix, obtient la paix.
On est philosophe dans la bataille d'autrui.
Vous pouvez gratter avec une pierre le corbeau, vous n'arriverez pas à le blanchir.
N'entre pas dans l'eau froide pour te baigner, ou ne grelotte pas en sortant.
Mange d'abord amer, et après doux, si tu cherches bonne saveur.
Dans le village sans chien, on passe sans avoir un bâton.
Le renard errant a gagné davantage que le lion couché.
Le pressé est toujours en retard.
Le fils n'était pas encore né quand on lui a donné le nom d'Abraham.
Par les cuillerées on peut tarir la mer.
À grande casserole grande croûte.
Le renard a laissé sa queue prise au piège, et il a conseillé aux autres d'en faire autant, disant que la queue est gênante.
Si tu ne veux pas être volé, ne prends pas à l'assemblée ni ton chapeau, ni ton habit neuf.
Quand on a besoin de dormir, on se passe aisément de traversin.
Un homme a châtré son bœuf le vendredi et l'a mangé le samedi.
Quand on a faim, on se contente de pain.
L'âne fait un ânon pour soi-même, et un mulet pour les autres.
L'homme mort ou non revenu de la bataille, c'est égal pour sa famille.
Si tu ne veux pas avoir des désagréments pendant la récolte, fais tes conditions pendant le labour (avec ton compagnon).
Entre les mains de neuf nourrices, le bébé est mort de faim.
On a beau frotter avec du sable le corbeau, il ne deviendra jamais blanc.
Passe par les murs pourvu que tu sois passé.
Le fils est le support de la maison, la fille le butin d'autrui.
La rivière n'abandonne pas son lit.
Le chariot étant enfoncé dans la boue, le buffle crut être arrivé à la maison.
La goutte d'eau perce même la roche.
Si ton maître t'offre même un bâton couvert de boue, accepte-le et trouve le bon.
La chèvre a aperçu l'herbe, et n'a pas vu la haie.
Les diables qui n'avaient pas de vin gonflaient une outre.
Quand l'âne est ton seigneur, ne lui dis pas : Hue.
La vache étant prête à tomber dans l'abîme, l'âne se mit à crier : C'est moi qui devrai la retirer.
Cent hommes ont mangé cent moutons (en compagnie on mange plus).
On n'attrape pas une puce avec un lasso.
Goutte par goutte le lac s'est formé.
À un déjeuner maigre il faut vite faire succéder le dîner.
Il vaut mieux mourir au champ de bataille que déserter.
Les chameaux se querellant ont écrasé entre eux le jeune chameau.
Le soleil brille pour tout le monde, sur le juste comme sur le méchant.
J'ai mis le pont adroitement, et si tu marches dessus maladroitement, c'est ta faute.
On ne peut pas battre le perçoir avec la poignée.
Ne crache pas dans un puits, un jour il peut servir à te désaltérer.
On a demandé à l'orphelin : À qui feras-tu du mal ? — À celui qui m'a élevé.
Le loup même estime l'otage.
Si tu mets ton nez dans l'eau, tu te mouilleras les joues aussi.
On est toujours responsable de ses actes.
Il y a toujours une cuillère malpropre dans chaque famille.
Quand tu donnes une noix à quelqu'un, donne-lui aussi de quoi la casser.
Ce qui a été perdu dans la plaine, tu le retrouveras dans les montagnes.
Il est bon quelquefois d'embrasser son ennemi de peur qu'il ne vous égorge.
La barbe ne fait pas l'homme.
Une assiette d'or ne vaut rien, si mon sang coule dedans.
Si un ours te terrasse, appelle-le grand-père.
Il faut mâcher les mots plus qu'un morceau de pain.
Les eaux vont et viennent, le sable restera.
On a tué des milliers de maris à cause de leurs belles femmes.
Les yeux avides ne peuvent être cousus qu'avec le fil de la mort.
Qui se retourne constamment n'avance pas.
Le piment gratuit est plus doux que le sucre.