Les proverbes haut-pyrénéens.

Celui qui se lève de bon matin pisse où il veut.

Celui qui chie dans le jardin, chie dans la marmite.

Comme est la chèvre, ainsi devient le chevreau.

Chiens et vilains laissent la porte ouverte.

Il y a des jours derrière le soleil.

Le mal arrive par quintaux et s'en va par onces.

Le lit chaud fait manger la soupe froide.

Qui dort ne prend pas de poisson.

Choisir une femme ou une faux, c'est affaire de chance.

Marie le fils quand tu voudras, la fille quand tu pourras.

A l'arbre tombé tout le monde ramasse des éclats.

Chacun appelle l'eau pour son moulin, et l'enlève à celui du voisin.

Habillez un bâton, il ressemblera à un baron.

Celui qui a le bon voisin, a le bon matin.

Mieux vaut pour une femme chanter avec un vieux que pleurer avec un jeune.

Qui dit la vérité, perd l'amitié.

Celui qui a fait l'église, qu'il fasse l'autel.

La chaudière est grande : il y en a une petite louche pour tous.

Que celui qui n'a pas de tête ait des jambes.

Dieu donne les châtaignes à celui qui ne sait les peler.

Dire est une chose, et faire est une autre.

La femme et la faux, c'est pour qui la rencontre.

Le copeau ressemble à la bûche.

Avec toute l'étoupe du Béarn on ne lui boucherait pas le derrière.

Quand la faim pique, la galette est bonne.

La vieille à cent ans apprit à faire la corde dans l'écheveau.

Fer neuf, s'il ne tranche pas, luit.

Chaque fou a son idée fixe.

On ne veut pas lui laisser même du cérumen dans les oreilles.

Les laids disent toujours : pouah ! pour les autres.

D'un joli buisson de laides branches.

Ramasser le son et répandre la farine.

De l'eau dormante, gardez-vous, pour l'eau courante, vous la voyez.

A toi je te le dis, ma fille, mais toi, ma bru, écoute.