Les proverbes hindous.

De la justice dépendent la paix de la société et le bonheur des individus à qui elle assure la jouissance de tous leurs droits.

La pierre même sera creusée si la petite fourmi y grimpe continuellement.

Si les chats portaient des gants, ils n'attraperaient pas de souris.

On demande à la fleur son parfum, et à l'homme la politesse.

Si tu ne peux pas couper la tête à un serpent, charme-le.

Restreins les désirs de ton cœur dans les bornes de la modération.

Ce qui lave le corps ne lave pas l'âme ni n'enlève les taches des mauvaises actions.

Assiste tes parents, soutiens-les sur le déclin de leurs jours.

Le sourire que tu envoies revient vers toi.

La mort est l'ombre de la vie.

L'avarice est mère des mauvaises actions.

Une main sert à tout sauf à retenir le temps.

Pour tenir une femme, il faut un cœur.

On est possédé par ce que l'on possède.

L'homme est le pire ennemi de l'homme.

Le lion et l'agneau peuvent dormir côte à côte, mais l'un des deux aura un sommeil agité.

Le souci du pivert n'est pas celui de la mangouste.

Parler peu est précieux comme l'argent ; ne point parler est précieux comme l'or.

La main qui donne et reprend est la main du serpent.

Chat qui dort ne chasse pas.

On a beau laver le charbon, il ne blanchira pas.

La santé est le partage de ceux qui joignent l'exercice à la tempérance.

N'envie pas les talents d'un autre, mais perfectionne les tiens.

Ne jette pas un œil d'envie sur les biens de ton voisin.

Le vajra (diamant) n'est rayé que par un autre vajra.

Les pauvres cherchent la nourriture, les riches cherchent l'appétit.

Le cœur d'un père est dans son fils ; le cœur d'un fils est dans la pierre.

Garde-toi de te vanter de ta sagesse.

Donne un frein à ta langue, de peur que des mots s'en échappent.

Dieu n'a ni corps, ni figure ; lui seul est grand, et rien ne peut lui être comparé.

Dans l'un est la force.

Celui qui a une maison n'en a qu'une, celui qui n'en a aucune en a mille.