Les proverbes iraniens.
2 - Le dictionnaire contient 52 proverbes et dictons iraniens :
Un homme peut passer pour sage lorsqu'il cherche la sagesse, mais s'il croit l'avoir trouvée, il est un sot.
La fortune n'élève personne au haut de sa roue sans lui faire payer cher, à la fin, ses faveurs.
La fortune viens les fers aux pieds ; mais lorsqu'elle se retire, elle les rompt tous par l'effort qu'elle fait pour fuir.
Dix pauvres dormiront tranquillement sur une natte et deux princes ne sauraient vivre dans un quart du monde.
Tout défaut qui plaît au Sultan devient une qualité.
Le seul bonheur consiste dans l'attente du bonheur.
Il n'avait pas de pain à manger et il mangeait de l'oignon pour se donner de l'appétit.
Une mendiante est une mendiante, fût-elle fille de Dieu.
Trente-deux dents ne parlent jamais en vain quand elles ont faim.
Si tu veux qu'on te rende justice, sois juste.
La main de l'honnête homme est une balance.
Une femme coquette ressemble à l'ombre qui marche avec vous : si vous courez après elle, elle fuira, si vous la fuyez, elle vous suit.
La maîtresse qui te donne son corps et non son cœur, elle te prodigue des roses sans épines.
On prend les femmes comme certaines forteresses : par leur issue secrète !
La gazelle altérée n'écoute que la soif.
Même si tu es la fille du sultan, tu finiras toujours par te trouver dessous.
Décrire la jouissance qu'on a éprouvée, c'est la moitié de la jouissance.
Celui qui ne doute de rien, ne sait rien.
Le doute est la clef de toute connaissance.
La dissimulation est aux affaires ce que l'alliage est à la monnaie : un peu est nécessaire, trop la discrédite.
On ne va pas chez le bon Dieu sans y être invité.
Ne désespère pas au milieu des plus sombres afflictions de ta vie, car des nuages noirs coule une eau blanche et limpide.
Au bout de la septième grossesse, elle prétend être encore pucelle !
Plains celui qui prétend avoir trouvé le bonheur.
On demandait au renard : — Quel est ton témoin ? Il répondit : — Ma queue !
La grenouille est la chanteuse des poissons.
Ce n'est pas pour l'amour de Dieu que le chat prend des souris.
Ne demandez pas l'amour à la nature humaine, car jamais la rose ne fleurit sur des marais salants.
La marque d'une grande âme est d'avoir pitié de son ennemi lorsqu'il est dans le malheur.
Le chas d'une aiguille est assez grand pour deux amis ; le monde est trop étroit pour deux ennemis.
Celui qui n'a qu'un seul ennemi partout le rencontrera.
Qui vient en pays étranger, étranger il devient.
L'homme sage est celui qui apprend de tout le monde.
Le sommeil du gardien est la lampe du voleur.
Il ne faut pas tant se méfier des autres que se défier de soi-même.
Interprétez toujours la conduite de vos amis par leur aspect le plus favorable jusqu'à ce que vous appreniez quelque chose qui lasse votre patience.
Le monde est un champ de bataille.
Qui a peur de mourir n'est pas digne de vivre.
La peur est la sœur de la mort.
Quand l'occasion se présente, la patience n'est plus de mise.
En Iran, c'est avec Dieu qu'on trouve son chemin.
Un cordonnier expatrié écarte de lui la misère, mais un roi hors de son royaume meurt de faim.
Ne se déchire pas ce qui est épais et solide, sauf l'injustice.
Quand la corde de l'injustice grossit outre mesure, elle se déchire.
Quand le ventre est vide, le corps devient esprit ; quand le ventre est rempli, l'esprit devient corps.
Sous la cendre couve la flamme.
Si nombreux que soient ses méandres, la rivière finit par se jeter dans la mer.
Il est comme une femme celui qui a été trompé par une femme.
L'opium guérit tous les maux, sauf le sien.
Le savoir est un oiseau sauvage, il se nourrit de nos rêves.
Si tu veux être honoré, meurs ou voyage.
Plus foncé que noir, il n'y a pas d'autre couleur.