La fortune a son prix : l'imprudent en abuse, l'hypocrite en médit, et l'honnête homme en use,
Dîner à la fortune du pot.
Être en pied.
Qui croit à la constance de la fortune est un fou.
La fortune est aveugle et aveugle les siens.
La fortune va toujours à pas chancelants comme l'ivresse.
Tâche d'avoir affaire avec un homme à qui la fortune sourit.
Les petites économies font les grandes fortunes.
L'industrie est la main droite de la fortune, et la frugalité sa main gauche.
Quand la fortune est à la porte, il faut lui ouvrir sans la faire attendre.
La véritable fortune est celle qui n'inspire aucun orgueil.
La bonne ou la mauvaise fortune d'un homme est en sa femme.
Les gens de loi font leur fortune sur celle d'autrui, ils laissent à leurs clients que deux yeux pour pleurer.
La fortune frappe au moins une fois à chaque porte.
Il faut donner aux pauvres selon sa fortune : l'homme très riche doit multiplier les secours ; celui qui n'a qu'une fortune modeste n'a pas besoin de donner plus que ne le comporte sa situation.
La fortune amuse ses mignons par des trophées et l'opulence.
L'avidité des hommes a fait une Déesse de la fortune.
Les dignités de fortune, tombent souvent en main commune.
La bonne fortune s'en va comme nos cheveux.
Le vrai sage est indépendant de la fortune.
La fortune se plait toujours à renverser nos projets.
Celui qui n'a aucune fortune porte toujours envie à celle des autres.
Si la fortune te sourit, prends garde de t'enorgueillir.
La fortune est de verre, plus elle est brillante, plus elle est fragile.
La prévoyance doit précéder la mauvaise fortune.
L'homme libre est le sage, maître de lui-même, qui ne recule ni devant la pauvreté, ni devant la mort, ni devant les fers, et contre qui les traits de la fortune sont impuissants.
La fortune ne vient pas sans qu'on se donne du mal pour se procurer de quoi vivre.
La fortune est souvent plus grande que l'intelligence.
Médiocre fortune vaut mieux que tête agitée de procès.
Moins la fortune nous a donné, et moins elle nous enlève.
La mauvaise fortune est la pierre de touche de l'amitié.
La fortune est pour la vie ce que la rosée est pour l'herbe.
La fortune est un cheval fougueux qu'il est difficile de monter ; quand on est dessus, il faut se hâter de lui mettre un frein, de crainte qu'il ne vous emporte.
N'attends pas que la fortune t'ait tourné le dos pour te mettre à l'abri de ses rigueurs.
Fortune n'est pas contente si elle n'afflige et ne tourmente.
Les grands n'ont entre eux que l'amitié de la fortune, elle change avec elle.
La fortune ravit avec violence et promptitude ce qu'elle ne nous avait donné que petit à petit et avec peine.
Fortune varie comme la lune.
Un menuisier qui veut faire fortune fabrique des charrues et des cercueils.
Une grosse fortune ne vaut pas un petit revenu de tous les jours.
Ne t'épouvante pas des rigueurs de la fortune : la marche inconstante et rapide de sa roue ramènera bientôt le calme dans ta situation.
Ne remets jamais la fortune au lendemain, si tu ne veux qu'elle t'échappe.
L'homme qui court aveuglément après la fortune ressemble à ces papillons de nuit qui, attirés par l'éclat d'un flambeau, se précipitent dans la flamme et s'y brûlent.