Le dictionnaire des proverbes, adages et dictons, adages et dictons kurdes :
Donne ton superflu au pauvre, et garde juste le nécessaire pour toi et les tiens.
Le sabre ne coupe pas son propre fourreau.
Une seule pierre peut suffire à chasser cent corbeaux.
Certains se délectent du miel, et d'autres n'ont que des piqûres d'abeilles.
Dieu donne de la viande à qui n'a plus de dents.
Une maison solide vaut mieux que cent en ruines.
La sainteté ne vient ni du turban, ni de la barbe, mais du cœur.
Le chameau transporte du sucre, mais mange des épines.
C'est en tombant que le cavalier apprend à monter.
Bon coq chante dès l'œuf.
Tout lion vaut par sa griffe.
Le déshonneur est plus terrible que le tombeau.
L'ennemi du père ne devient pas l'ami du fils.
La grandeur du pardon s'évalue par la gravité de la faute.
La sagesse est le bénéfice du malheur.
Si ce n'est pour agir bien, abstiens-toi.
La bouche n'est pas un trou en mur, qu'on puisse fermer à double tour.
Ôter les montagnes, et en un jour, les Kurdes ne seraient plus.
Qui ne craint pas sa femme vaut moins qu'un homme.
Entre nous et les Assyriens, il y a l'épaisseur d'un cheveu ; entre nous et les Arméniens, l'épaisseur d'une montagne.
Si l'eau d'un bassin reste sans mouvement, elle devient stagnante et boueuse, mais si elle s'agite et coule, alors elle s'éclaircit : tel est l'homme qui voyage.
Un étranger qui parle ma langue m'est plus cher qu'un compatriote qui l'ignore.
Le poignard est un frère, le fusil un cousin.
Même si ton ennemi n'est qu'une fourmi, tant qu'il est ton ennemi, tu ne dois pas t'endormir.
Aussi longtemps que le monde respirera, le loup guettera la chèvre.
Si elle est enceinte, qu'importe le terme.
Si tu ne veux pas être tué, tue le premier.
Les menaces n'allongent pas la lame du sabre.
Le voleur se figure que tout le monde lui ressemble.
Qui aime la femme est cousin du soleil.
C'est en épousant sa cousine que l'on est le plus heureux.
La femme est une forteresse ; l'homme est son prisonnier.