Époux trop parfait, difficile à garder.
Mari douillet, facile à mener.
Cent ans usent la stèle de pierre ; mille ans n'affectent guère la bonne réputation.
Chaque lampe éclaire son foyer.
La parole ne coûte pas d'argent, trouve la meilleure pour pénétrer l'âme de ton interlocuteur.
La vérité n'est pas toujours agréable à entendre.
Quand on a commencé un travail, il faut le terminer.
Apprendre, c'est apprendre à faire de soi un être humain.
Produit à bon marché, attention au vice caché.
Les puissants recourent à la force, les faibles à la ruse.
À chaque lampe d'éclairer son coin de maison.
Un mauvais danseur accuse le terrain d'obliquité.
Si vous prenez une femme, que ce ne soit pas à cause de sa beauté.
Le passé ouvre les voies de l'avenir.
Le ciel qui a créé l'éléphant a aussi créé l'herbe pour le nourrir.
Ne fais jamais confiance à un chien endormi.
L'homme crée le bien, le bien ne crée pas l'homme.
L'ordre du roi pèse moins lourd que les coutumes du village.
Rassasié, on devient bouddha ; affamé, on devient un diable.
Le mari gagne de l'argent, la femme le fait fructifier.
Dès qu'il a franchi le pont, le diable en enlève les planches.
Une fille sans mari est une barque à la dérive.
Qui ne boit pas, ne s'enivre pas.
Un jour dans la prison est comme mille automnes au dehors.
Tout arbre qui vit en tranquillité finit un jour par être secoué.
Aucun lieu n'est plus familier que celui où l'on vit.
Là où il y a la parenté, là sont les denrées.
Quand l'accord règne entre époux, l'océan peut être vidé aisément.
Au-dehors, c'est la loi qu'on applique ; au-dedans, c'est le sentiment qui joue.
Lorsque quelqu'un obtient le titre de Mandarin, c'est toute sa lignée qui en profite.
Il n'y a pas d'ennemis dans les cimetières.
Pense à celui qui a planté l'arbre dont tu manges les fruits.
Quand buffles et bœufs s'affrontent, mouches et moustiques meurent.
Le bol de riz va avec le tissu de l'habit.
D'abord ta femme tu crains, ensuite crains les Mandarins.