La terre et le ciel sont bons ; le mal est entre le ciel et la terre.
Entre le ciel et la terre, il n'y a qu'une demeure temporaire.
Le méchant qui persécute l'homme de bien est semblable à l'insensé qui, renversant la tête, crache vers le ciel : son crachat ne pouvant souiller le ciel, retombe au contraire sur lui-même. Il est encore semblable à celui qui, avec un vent contraire, jette de la poussière aux hommes : la poussière ne peut salir les hommes, elle retourne au contraire sur le corps du méchant.
L'homme qui convoite les richesses est semblable à un jeune enfant qui, avec la pointe acérée d'un couteau, veut goûter du miel ; sans avoir eu le temps de savourer ce qui n'a fait qu'effleurer ses lèvres, il ne lui reste plus que les cuisantes douleurs d'une incision à la langue.
Il n'y a pas de passion plus violente que la volupté ! Rien ne va au-delà de la volupté ! Par bonheur, il n'y a qu'une seule passion de ce genre ; car s'il y en avait deux, il n'y aurait pas un seul homme en tout l'univers qui pût suivre la vérité.
Une bonne action faite en ce monde reçoit sa récompense dans l'autre, de même que l'eau versée à la racine d'un arbre, reparaît en haut dans les fruits et dans les fleurs.
Le nuage des prières se dilate sur toute la surface de la terre, sa rosée bienfaisante fécondant les germes du bonheur, et les rites divins opérant partout de merveilleux changements, tous les peuples marcheront dans les lois de la réhabilitation.
L'homme pur qui réside dans ce monde si corrompu doit être semblable à la fleur du nénuphar, qui ne contracte pas de souillure au milieu d'une eau bourbeuse.
Tout bonheur en ce monde vient de l'ouverture aux autres ; toute souffrance vient de l'enfermement en soi-même.
Pour distinguer le bien et le mal, les Parias même n'ont pas besoin de livres.
Une bonne action faite dans ce monde reçoit sa récompense dans l'autre.
Santé vaut mieux que richesse.
Toute victoire engendre la haine.
Seul un être épanoui peut faire du bien.
Rien ne se produit sans cause.
La vie est comme la rosée au bout d'un brin d'herbe.
Vis comme si l'instant le plus important de ta vie était le moment que tu vis maintenant.
La douleur est inévitable, mais la souffrance est facultative.
De la possessivité naît le manque ; du non-attachement, la satisfaction.
Deux montagnes d'or entières ne suffisent pas à combler les désirs d'une seule personne.
Quand on est son propre maître, on ne se sent pas victime de son environnement.
Jamais la haine ne cesse par la haine ; c'est la bienveillance qui réconcilie.
De la méditation naît la sagesse.
C'est réunis que les charbons brûlent ; c'est en se séparant que les charbons s'éteignent.