Les hommes vous supplient, on se croit la plus forte, et c'est vrai, pendant tout le temps qu'ils vous désirent, on peut tout. Leur argent, leur bonheur, leur famille, tout leur paraît vain. Mais si on laisse passer le bon moment, si on les laisse penser une seule fois, pendant une toute petite minute, qu'après tout ils pourraient vivre sans vous, c'est fini, ma belle ! Ils se retrouvent tout d'un coup avec leurs millions, leurs bonnes vies tranquilles, et toutes les autres jolies filles du monde, pour beaucoup moins cher, à leur disposition.
C'est curieux les dames ! Il faut toujours se demander si on les a rendues heureuses.
Il y a des hommes pour qui le soir c'est l'heure de la chasse.
L'odeur de l'être qu'on aime, c'est l'odeur sucrée de sa mère, celle qui apporte la paix du soir, et celle qui endort les enfants.
Le monologue, c'est de la tarte à la crème à force d'être beau et rabâché.
La clémence envers les ennemis du peuple est un crime.
La clémence : c'est une élégance des tyrans pour se faire de la publicité.
La tête, le cœur font mille bêtises, les mains se trompent rarement.
Attendons, avec confiance, l'avenir de l'égalité absolue !
Dans le souvenir les choses prennent leur vraie place.
Il ne faut pas croire exagérément au bonheur.
Quel étrange plaisir de réaliser ses mensonges !
C'est si bon de sortir de l'immonde solitude !
Un vrai homme est son propre père.
Quand on est laid, on n'a jamais vingt ans.
Ce qui est beau, c'est ce qu'on aime.
Quelle musique, le silence !
L'amour, c'est avant tout le don de soi.
La beauté est une des rares choses qui ne font pas douter de Dieu.
Un beau petit ménage, ça se dispute, mais ça s'adore !
Les hommes et les femmes ça se dispute toujours.
Les hommes, c'est comme les chiens, ça mord parce que ça a peur.
C'est très joli, la vie ! mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
Mille imbéciles, c'est neuf cent quatre-vingt-dix-neuf imbéciles plus un autre imbécile en prime.
Les femmes, avec un peu de monnaie du pouvoir, un homme même laid, peut choisir.
La sincérité est un calcul comme un autre.
L'amour n'est pas toujours un sentiment uni.
Dans la vie c'est comme au cinéma ; ce n'est jamais le scénario qu'on avait imaginé qu'on tourne.
On épouse l'être qu'on aime, et c'est avec un autre être qu'on vit.
Les jeunes sont déjà les vieux de quelqu'un.
Les filles, c'est pur comme l'enfant, ça vous tend leur front pour le baiser du soir avec des yeux bien clairs où on peut lire jusqu'au fond, une dernière fois un soir. Et puis crac ! le lendemain matin, on les a pourtant enfermées à clef, on ne sait pas ce qui s'est passé, on ne peut plus rien y lire du tout, dans leurs yeux, ils vous fuient et elles vous mentent ! C'est devenu le diable.
On prend toujours pour des imbéciles les gens qui ne se sentent pas comme vous.
La concupiscence est plus rare que ne se l'imaginent les vieilles filles.
S'il fallait avoir de l'estime pour tous les gens avec qui on dîne, il n'y aurait plus de réunions mondaines possibles.
Le pain dont vivent les amants, c'est celui qu'on mange dans l'ombre, échappant à la loi des nombres, n'étant plus qu'un en étant deux.
L'honnêteté n'est pas de tout repos, c'est entendu, mais ce n'est tout de même pas moi qui l'ai inventée !
Il y a des êtres qui ont le génie de la solitude, ils ne savent pas retenir.
L'essentiel, quand on a un commandement, c'est de prendre une décision, quelle qu'elle soit. On s'effraie au début, puis avec l'expérience, on s'aperçoit que cela revient à peu près au même... quoi qu'on décide.
il n'y a qu'un remède à l'amour : la fuite.
Ah ! l'incertain, le troublant premier jour. On se cherche, on se sent, on se devine, on ne se connaît pas encore et on sait pourtant déjà que cela durera toute la vie.
Avec un peu d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir.
L'homme que j'aime doit être noble et courageux, mais l'homme que je trompe aussi.
Le drame du cocu, c'est le drame de l'homme : la connaissance.
L'amour, un temps prisonnier sur parole, s'étonne, s'ennuie, puis s'envole.
Au combat, tout le monde a peur : La seule différence est dans la direction qu'on prend pour courir.
J'adore que la jeunesse m'insulte ; cela me rassure sur mon sens politique.
Je ne connais rien de plus ennuyeux que d'être aimé. Aimer est charmant, mais Dieu que c'est rare !
C'est plein de disputes un bonheur.
Il y a ainsi des êtres d'essence supérieure qui ne peuvent vivre qu'en beauté.
À vouloir être trop brillant, vous pensez faux !