Un âne reste un âne même si on change de selle.
Mange trop : tu frémiras comme un poisson ; mange peu : tu bondiras comme une gazelle.
Que Dieu te garde de la vengeance d'un éléphant, d'un cobra ou d'un Afghan !
Avec l'arrivée d'une belle-mère, le père devient un beau-père.
On peut attirer les Afghans en enfer, mais pas les pousser au paradis.
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour fuir.
Tout comme l'ombre du soleil s'en va, ainsi en est-il de notre vie.
Bouche doucereuse, pensée tortueuse.
Mange trop, tu palpiteras comme un poisson ; mange peu, tu sauteras comme une gazelle.
Il est plus facile d'être en guerre avec des ennemis sages que d'être en paix avec des amis insensés.
Le voleur s'entend avec le voleur, l'ami avec l'ami.
Les parents disent : « Notre enfant grandit » ; ils oublient que sa vie rétrécit.
Il y a une nuit encore, et Dieu est bon.
Pour chaque homme, sa propre pensée est reine.
La terre est dure, le ciel est loin.
Le ciel ne pleut pas aussi fort qu'il tonne.
La richesse est à celui qui en jouit et non à celui qui la garde.
Lorsqu'une épée est suspendue au-dessus de la tête d'un homme, il se souvient de Dieu.
La meilleure arme est celle qui est la plus proche de la main.
Si haute que soit la montagne, on y trouve un sentier.
L'épée se juge au coup, la flèche au jet.
Pour chacun son pays est le Kashmir.
Ne te sers jamais de tes dents pour ouvrir un nœud que tu peux défaire avec tes doigts.
Qui aime travaille.
On essaie les chaussures par les pieds, et l'homme par les épreuves.
Bien que ton ennemi soit une corde de sable, appelle-le un serpent.
Pour prendre le lièvre du pays, il faut le chien du pays.
Le feu rend où on l'allume.
Dieu sait sur quel genou le chameau s'accroupit.
Si mauvaise que soit la viande, elle vaut mieux que la bouillie de pois.
Mieux vaut revenir d'une guerre couvert de sang que sain et sauf comme un lâche.
Quand vient la nuit, la peur se tient à la porte, et quand vient le jour, elle se tient sur les collines.
Le monde est abîme, le monde s'abîmera.
Même si le coq ne chantait pas, l'aurore viendrait.
Quand on a soif, on va soi-même à l'eau.
Où va le cœur, va le pied.
Au milieu des bouchers, le bœuf meurt et devient charogne.
La rose a l'épine pour amie.
Si le vin est gratuit, même le juge le boit.
Si le chien lape l'eau d'une rivière, elle n'en devient pas impure.
Nos œuvres sont nos compagnons de route.
À distance d'un doigt ou d'une montagne, quelle différence ?
Tout sommet a son chemin, même la plus haute montagne.
Tu peux tuer toutes les hirondelles, tu n'empêcheras pas le printemps de revenir.
L'expérience est une lanterne qui éclaire derrière soi.
Chacun doit assumer ses propres fardeaux, et ses propres responsabilités.
Qui a des éléphants doit avoir de grandes portes.
L'Afghanistan n'est que temps et poussière, les Afghans gardent le temps, et les étrangers prennent la poussière.
L'amour ne pleure jamais comme pleure le sang.
Mieux vaut mourir que fuir.
Plutôt que de rester assis à ne rien faire, mieux vaut encore se promener à ne rien faire.
Pour une colonie de fourmis, la rosée est un déluge.
Chacun connaît mieux sa propre maison.
Qui toujours espère Dieu le perd.
Laisse faire le menteur, et il fera du chacal un aigle.
Juste aujourd'hui et injuste demain, ce n'est pas bonne manière de gouverner.
Un pessimiste n'est qu'un optimiste qui n'a pas réussi.
Le rire, c'est le sel de la vie ; sans le sel, la vie n'a pas de goût, comme dans la cuisine.
Fuyez vite, ou frappez vite.
Le mal de dents, il faut l'arracher.
On regarde l'épée, on lance la flèche.
Les cinq doigts de la main sont frères, mais ils ne sont pas égaux.
Si tu as, mange ; si tu n'as pas, meurs !
La vengeance vieille de cent ans a encore ses dents de lait.
La nuit est destinée au sommeil, le jour au repos, et l'âne au travail.
Si tu veux mourir, va à Kunduz.
Quand le poète se tait, le canon parle.
Un arbre ne bouge pas sans vent.
L'homme à tout faire ne peut pas tout faire bien.
Je parle à la porte, mais c'est le mur qui m'écoute.
Mieux vaut deux poux russes qu'une puce anglaise.
Mieux vaut Kaboul sans or que Kaboul sans neige.
Il n'y a pas d'autre arbitre que le poignard afghan.
Le travail d'une femme vaut plus que le discours de cent hommes.
À tas de blé, le rat s'y met.