L'homme ne connaît le prix des jours de bonheur que lorsqu'il gémit sous le poids de l'infortune. Dans les années de disette, l'hiver, si cruel au pauvre, passe avec rapidité pour le riche. L'homme bien portant qui ne connaît ni la douleur ni l'insomnie, oublie facilement de remercier Dieu de ses faveurs. Si tu marches d'un pas assuré et rapide, tends en retour une main secourable au faible qui se traîne péniblement. Le jeune homme doit assistance à la vieillesse, le riche doit compassion aux misères du pauvre.(Mocharrafoddin Saadi).