Les proverbes français du XVIIe siècle.
2 - Le dictionnaire contient 53 proverbes et adages français du XVIIe siècle :
Qui chapon mange, chapon lui revient.
Ne mange pas de cerises avec les grands, ils t'en jetteraient les queues au visage.
La table est l'entremetteuse de l'amitié.
La meilleure alchimie se fait avec les dents.
On se soûle bien de manger tartes.
Plus en emporte la mangeaille que baïonnette et mitraille.
Ce sont les pires bourdes que les vraies.
Ne doit point se mettre en danse qui ne veut danser.
Qui ne sait tailler le pain droit ne sait pas vivre avec les hommes.
A mal enfourner, on fait des pains cornus.
Selon le pain, le couteau.
Musique de saint Innocent fait pitié à qui l'entend.
Qui veut une citerne creuse une fosse.
Si tu donnes, tu perdras ; si tu retiens, amour tu n'auras.
Qui veut bâtir sa maison creuse en premier les fondations.
Bonne chose est de contenter son hôte.
Qui plus s'abaisse plus est châtié.
On ne prend pas un chat sans mitaine.
En amour cent joies pour une douleur.
Amour prend le faible comme le fort.
Rien n'est si dur en amour qu'un refus.
Mauvais est qui se repose quand il a entrepris grande chose.
Moins on dort, plus on vit.
Force passe droit.
Richesse, prospérité et science, sont rarement en une même résidence.
L'innocent pâtit souvent pour le coupable, le bon pour le mauvais.
Tel se ruine à promettre qui s'acquitte à ne rien tenir.
Mieux vaut santé que science.
Les nuées ne sont pas peaux de veau.
Plus de morts, moins d'ennemis.
Il n'est rien de tel que le plancher des vaches.
Égal est le mal qui ne nuit au bien qui ne donne profit.
En toute affaire, il n'y a que le premier pas qui coûte.
La plus petite tolérance porte coup.
Plus haut tu montes, plus dure sera ta chute.
Qui chute une fois dans le vice toujours rechute.
Qui se confie en sa richesse, tombera en grande détresse.
Mieux vaut science que force.
Prendre un vol trop élevé, c'est s'exposer à une chute fâcheuse.
Qui sait se supporter, supporte mieux les autres.
Gens paresseux ne sont jamais riches.
Où manque la police, abonde la malice.
Le chagrin est comme la maladie : pour les uns, il est bénin ; pour les autres il est aigu.
Tout nouveau, tout beau.
Qui persévère vient à bout de tout.
La pudeur a deux ennemis : l'amour et la maladie.
La misère est engendrée par l'injustice.
La bouche oublie vite la main qui lui donne.
Un père peut nourrir cent enfants, mais cent enfants ne nourriraient pas un père.
La meilleure fidélité se trouve au chenil.
Il est amoureux des onze mille vierges.
La mémoire du tort et injure moult plus que de bénéfice dure.
Filles et verriers sont toujours en danger.