Dominer n'est pas gagner.
Chacun doit penser du commun profit.
Vertu plaît et péché nuit.
Le cœur fait l'œuvre non pas les grands jours.
Bien souvent est blâmé de trop parler.
Par mauvaise compagnie enfants suivent mauvaise vie.
Courtoisie qui ne vient que d'un côté ne peut longuement durer.
Le temps s'en va légèrement, étudiez diligemment.
Enfants deviennent gens.
Enfant détesté ne trouve-t-on jamais beau.
Là où Dieu veut il pleut.
Fais-toi petit (modeste), mais non commun.
Qui femme a, noise a.
Ce qui est possédé en commun est négligé en commun.
Qui s'attend à l'écuelle d'autrui a souvent mal dîné.
Savoir vivre et bien vivre sont deux.
Argent à l'avare est supplice, au sage pauvre est bénéfice.
Noblesse fait le gentilhomme, mais la vertu fait l'honnête homme.
Fais quatre choses à la fois, tu dois en manquer près de trois.
Nul n'est plus ennuyeux que l'ennuyé.
À bon droit il est puni qui à son maître désobéit.
Conseil après le fait, ne vient à bon effet.
Qui prête à son ami perd au double.
Qui ne se lasse pas, finit par lasser l'adversité.
Qui peut il veut, qui veut il peut.
Qui boit et mange sobrement vivra longtemps.
Le paresseux est toujours pauvre.
Pour gagner un homme, sachez ce qu'il aime.
Il n'y a que la première bouteille qui est chère.
Qui médit auprès de toi médira de toi.
Il faut attendre la mort pour bien juger la vie.
À qui veut faire, Dieu donne santé de fer.
On ne peut faire d'une fille deux gendres.
Quand l'avocat prête, il achète.
Il faut acheter au son du canon et vendre au son du violon.
On vendrait le diable s'il était cuit.
Ami de chacun, ami d'aucun.
L'ami de tout le monde n'est l'ami de personne.
Les mauvaises mœurs engendrent les bonnes lois.
Qui ne doute de rien ne se doute de rien.
Beau est qui vient, et plus beau qui apporte.
Anneau trop étroit, ne mets en ton doigt.
Aime l'ami tien, avec le défaut sien.
Nul n'est si large (généreux) que celui qui n'a que donner.
N'est bien de vivre, mais bien vivre.