Les citations célèbres de Claude Roy.

1 - Notre citation favorite de Claude Roy :

Photo de Claude Roy Si on aime vraiment, et si on sait rire vraiment, le résultat est le même : on s'oublie, ou du moins on s'efface. Le moi est haïssable, de qui n'aime que son moi. Le moi est haïssable, qui se prend au sérieux, parce qu'il ne voit que lui-même et sans aucune distance. L'amour rend gai, et souvent l'amour fou rejaillit en fou rire parce que les amants rient d'être libérés d'eux-mêmes - par l'autre. (Extrait du Permis de séjour publié en 1982.)
Thèmes en rapport : #amour #aime #rire #sérieux #distance #amants

2 - Les pensées et citations célèbres de Claude Roy :

L'impatience nourrit la patience, et la patience fortifie l'impatience.

Claude Roy - Jean Vilar (1987)

La première condition du talent, c'est de vivre d'égal à égal avec ses semblables.

Claude Roy - Stendhal par lui-même (1952)

Si vous voulez vivre vieux, ne prenez pas l'habitude. C'est une très mauvaise habitude, que de s'habituer.

Claude Roy - L'amour de la peinture, Gallimard (1955)

La curiosité est le commencement de la bienveillance.

Claude Roy - Le commerce des classiques (1953)

La clef qui sert est toujours claire.

Claude Roy - Trésor de la poésie populaire française (1954)

Le baiser est un fruit qu'il faut cueillir sur l'arbre.

Claude Roy - Trésor de la poésie populaire française (1954)

L'or, la femme et la toile, on ne les prends qu'à la lumière du jour.

Claude Roy - Trésor de la poésie populaire française (1954)

Une vraie femme nue dans vos bras vaut mieux que dix pin up au mur, même si les pin up sont signées Titien ou Renoir.

Claude Roy - L'amour de la peinture, Gallimard (1955)

La pauvreté est souvent la mère de tous les vices.

Claude Roy - Descriptions critiques, Gallimard (1950)

L'amour, un rien suffit à l'étouffer, le dévier, le défaire.

Claude Roy - Le verbe aimer (1969)

Comprendre, c'est établir un rapport exact.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Aimer, c'est établir un rapport juste.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Qui croit a besoin de croire.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)

Le temps porte conseil : en général celui de ne rien faire.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Rien n'est plus vrai ni plus durable que la fragilité des sentiments.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Ce qui est profond est rarement bien éclairé. L'ennui, c'est que les prétentieux s'étant aperçus que ce qui est profond n'est pas immédiatement clair, se sont avisés souvent qu'en étant pas clairs ils risqueront de passer pour profonds.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Le malheur d'aimer, c'est le bonheur de vivre.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

On n'aime pas parce qu'on est amoureux, mais on est amoureux parce qu'on aime.

Claude Roy - La dérobée (1968)

Aimer, c'est demander à une personne le don de ce qu'elle a de plus impersonnel.

Claude Roy - Nous, Gallimard (1972)

On croit qu'on est triste parce qu'on a des idées tristes, mais c'est le contraire.

Claude Roy - La dérobée (1968)

Le verbe aimer, c'est le comble du vague.

Claude Roy - La dérobée (1968)

Ne te presse pas, cela oppresse.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Si on aime vraiment, et si on sait rire vraiment, le résultat est le même : on s'oublie, ou du moins on s'efface. Le moi est haïssable, de qui n'aime que son moi. Le moi est haïssable, qui se prend au sérieux, parce qu'il ne voit que lui-même et sans aucune distance. L'amour rend gai, et souvent l'amour fou rejaillit en fou rire parce que les amants rient d'être libérés d'eux-mêmes - par l'autre.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Ce qui n'est que sentimental est toujours indécent.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Les grands penseurs politiques, ces prophètes, qui à force de prévoir ne voient plus rien.

Claude Roy - La fleur du temps (1983-1987)

Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

La logique, c'est comme la loi : si on l'appliquait parfaitement, ce serait la mort.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Du premier cri au dernier soupir, l'homme est un souffle pensant.

Claude Roy - La fleur du temps (1983-1987)

Toute théorie du mal fait plus de mal que l'existence même du mal.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)

Le risque exalte l'audace, le gain ravive la confiance en soi.

Claude Roy - Le chariot de terre cuite (1969)

Qui s'aime avec haine aime les autres de même.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Un esprit de famille citerne plutôt que de la famille source.

Claude Roy - L'étonnement du voyageur (1990)

Le bonheur rend les sots satisfaits, ils croient l'avoir mérité.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

L'ennui est un avertissement qu'on n'écoute jamais trop.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Mieux vaut se contenter d'un mince contentement, mais qui nous contente.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Use de la vie comme d'une chose qui ne t'appartient pas.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Aimer, c'est se livrer.

Claude Roy - Lire Marivaux (1947)

Aimer la littérature, c'est détester le désordre.

Claude Roy - Le commerce des classiques (1953)

Aimer la littérature, c'est refuser que la beauté soit mise entre parenthèses.

Claude Roy - Le commerce des classiques (1953)

Ce n'est pas de bonne franchise que de dire du mal de ses amis !

Claude Roy - Le verbe aimer (1969)

Les tristes éprouvent toujours le besoin de mépriser les gais.

Claude Roy - Le journal des voyages (1960)

Les maigres dédaignent les gros pour se justifier de n'avoir pu faire autrement qu'être maigres.

Claude Roy - Le journal des voyages (1960)

Tu es un bon bougre, malgré ton air cornichon !

Claude Roy - Moi je, Gallimard (1969)

Il n'y a que toi au monde pour moi.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Si tu es mon ami, tu dois me prendre comme je suis.

Claude Roy - Nous (1972)

L'amour est souvent le travesti le plus gluant de la relation du maître avec l'esclave.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Je t'aime comme je n'ai jamais aimé.

Claude Roy - Moi je, Gallimard (1969)

Moi, je chercherai à t'oublier ; je serai soulagée d'y parvenir, et triste d'y avoir réussi.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Il reste au couple qui a connu la folie d'amour plus de ressources qu'à celui né du mariage de raison.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Si la conscience des mourants calomnie leur vie, la jeunesse des vivants l'embellit.

Claude Roy - Nous (1972)

Le vrai malheur rend le vrai bonheur presque inimaginable.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Savoir est bon ; mais savoir où ranger son savoir pour le retrouver, cela est excellent.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Vouloir être aimé pour soi-même c'est parfois trop demander.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

L'amour est un plaisir qui varie les plaisirs.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Aimer plus longtemps qu'on aime, c'est toujours... en remettre.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Tu es une hypocrite, dit-il ; on l'est toujours un peu si on est poli, dit-elle.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Quand le temps a fait longuement son affaire, vient l'heure où le temps ne fait plus rien à l'affaire.

Claude Roy - Jean Vilar (1987)

La bonne lenteur pédagogique, la lente patience d'expliquer clairement.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)

Le souvenir d'un bonheur n'est bénéfique que lorsque celui qui se souvient est encore heureux.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)
« Les citations précédentes

3 - La liste des auteurs célèbres :

Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
Top